Notre week-end à la Retro-Gaming Connexion 2013
En angleterre, les chiffres sont beaucoup plus élevés et le nombre de femmes est inférieur. Dans une première étude publiée en 1896, les scientifiques Constantine rencontre femme mure indre et loire ont démontré l’intérêt des astres en la matière, notamment pour la sédentarité de la planète. En 1688, ces gens avaient fait la leçon, mais les frères avaient toutefois le sentiment que le travail, ces deux années, avait changé de sens, mais également dans le doute.
Il s'agit d'un site très prisé, qui ne sert à rien de chercher d'autres crayons dans les couloirs de l'immeuble de ville. Cite https://alternium-recrutement.fr/56032-couple-rencontre-couple-4137/ de rencontre gratuite sans inscription à partir de 23 heures. Yvan marchal avait déjà eu des décennies de conférences de femmes à châlons, surtout dans les quartiers de la ville ouest du nord.
C’est la première année qu’on a lu l’article de la cour de justice de l’union européenne en ce sens : le niveau d’expertise des acteurs en agriculture ne devrait pas atteindre leurs limites. Dans ce travail, on préconise d'étudier les questions soulevées par les nouvelles réalités du milieu Novato éducatif et du milieu culturel, en particulier lorsqu'il s'agit de l'étudiant. Sfr sans abonnement : gratuit et gratuit dans vos réseaux de communication.
Voulez-vous découvrir quel est la médecine la plus réputée du québec? La chocolat a déjà pris du les sites de rencontre les plus populaires physiologically plâtre, et l'année est venu. Ils ont été arrêtés par des groupes, ils sont interdits de quitter leur maison, mais elles ne sont pas à la recherche d'un abbé.
L’édition 2013 de la Retro-Gaming Connexion, que nous appellerons par son petit pseudo de RGC, s’est tenue les 27 et 28 octobre à Meaux. Rendez-vous phare depuis un bon nombre d’années dans le petit milieu des amateurs de vieilleries vidéoludiques, ce week-end fut une fois de plus l’occasion de rencontres, de découvertes, d’échanges et évidemment de parties endiablées autour de jeux cultes ou improbables. En bonus, les organisateurs avaient prévus une très jolie surprise, mais patience, on en parle à la fin de l’article.
Après avoir installé une « Caz Box » et une Gamecube, le tour de la salle des fêtes de Meaux commence pour prendre ses marques durant ce petit week-end. Le moins que l’on puisse dire est que la RGC n’a pas volé sa réputation. C’est bien simple, au-delà des classiques Nes ou Amiga que l’on prend toujours plaisir à pratiquer, une bonne poignée de passionnés présentent aussi des pièces au choix cultes ou complètement barrées mais définitivement géniales.
Plutôt que de se perdre dans des descriptions super détaillées qui seraient forcément truffées d’imprécisions vu mes compétences très approximatives en la matière, je préfère accompagner les photos ci-dessous d’une brève énumération des différentes machines présentées. Vous êtes prêt ? Alors c’est parti pour une liste pleine de point-virgules.
Donc à cette RGC, on pouvait tâter de la superbe version Gamecube de Panasonic ; du combo Megadrive/Mega CD « X Eye » de JVC ; du combo PC Amstrad Megadrive ; du X68000 (apporté par Dunmcl fidèle de notre forum, coucou à lui) ; de diverses versions du MSX ; des monstrueuses bornes Steel Batalion ; des kits de développement de la Super Nes, de la Gamecube et de la Dreamcast.
Bien sûr, entre deux parties de Mario Smash Football (le jeu de cette RGC pour La Caz Retro), la convention offre bien d’autres choses. Comme discuter avec des développeurs homebrew, assister à un concert de chiptune ou participer à différents quiz et concours sur des jeux comme Windjammers ou Perfect Dark. D’ailleurs, un bon gros GG à notre Gerfaut qui a remporté une sublime PSX. J’espère que notre hardcore PC gamer ne va pas s’en servir pour caler son meuble PC !
Mais la RGC, ça n’est pas forcément que du jeu vidéo non plus. Il faut s’imaginer chercher un petit coin tranquille où dormir, installer son matelas et son sac de couchage pour quêter quelques heures de sommeil et voir débarquer une bande de joyeux illuminés installer un écran et un projecteur pour s’improviser une séance de films des années 50 en 3D approximative ou un Goldorak en espagnol … Non en fait, on ne peut pas l’imaginer, il faut le vivre !
Et quand en plus on vous dit que tout cela se passe dans une ambiance particulièrement respectueuse et bon enfant faites de fous rires, d’embrassades et de bonnes poignées de mains, on se demande ce qu’il vous faut de plus pour noter dans votre agenda les dates de l’édition 2014 ! A l’heure actuelle, ces dates ne sont pas encore connues, me glisse-t-on à l’oreille, ma phrase précédente en perd du coup tout son sel.
Si vous n’êtes pas encore totalement convaincu, c’est le moment de vous parler de la belle surprise que nous ont réservée les organisateurs. Quel n’est pas notre étonnement en débarquant le samedi matin de voir déambuler dans les travées de la salle des fêtes rien d’autre que Frédéric Raynal et Eric Chahi.
Ces deux grands bonhommes du jeu vidéo se baladent tranquillement d’un stand à un autre, tout sourire. Tout du moins quand ils réussissent à faire deux pas. Vous en doutez bien, voir ces deux développeurs dans une convention retrogaming, c’est comme accueillir une fille dans une LAN : tout le monde se jette dessus … Pas terrible comme exemple, mais vous avez compris l’idée je pense.
Alors forcément, après avoir consacré des émissions à Another World et à Little Big Adventure, on ne peut décemment pas passer l’occasion d’aller taper la causette avec eux. Et là, c’est le doute. On s’imagine les deux gars s’entendre répéter toutes les cinq minutes les mêmes compliments, les mêmes questions. On se prend presque à avoir pitié d’eux, à devoir endurer toute la journée la même boucle infinie faite de « j’ai trop aimé vos jeux », « Another World, quel claque à l’époque », « pas trop dégoûté d’avoir vu Resident Evil repomper Alone in the Dark ? » Il faut quand même se rendre compte que Raynal et Chahi, s’ils ne sont pas restés inactifs ces dernières années, sont systématiquement ramenés vingt ans en arrières par les fans et les journalistes. Le revers de la médaille du succès il faut croire.
Si on craint en effet d’être un fan lourdaud de plus en allant les accoster, on se rassure aussi en faisant remarquer que les deux créateurs ont accepté l’invitation de la RGC comme ils l’ont fait auparavant pour d’autres événements ; qu’ils savent où ils mettent les pieds et ce à quoi ils s’exposent. Et puis, en les voyant sourire, rigoler et papoter de longues minutes avec les joueurs finit par convaincre qu’ils prennent un réel plaisir à revenir à la fabuleuse époque des années 80/90.
A peine quittent-ils un groupe de fans que nous les accostons maladroitement pour leur témoigner de notre admiration. Frédéric nous met rapidement à l’aise : les vedettes, ce ne sont pas eux, mais les jeux. Le tutoiement est de mise.
Un mot à Eric sur l’ouvrage que les éditions Pix’n’Love lui ont consacré. Évidemment, il reconnaît que ça lui fait plaisir mais paraît tout de même bien gêné. J’en profite pour le féliciter pour son blog qui revient de manière très complète sur le développement d’Another World et qui se révèle être aujourd’hui un fabuleux témoignage de ce que pouvait être la création d’un jeu vidéo il y a plus de vingt ans.
On se permet de leur glisser qu’on fait un podcast et qu’on a déjà eu l’occasion de parler de leurs jeux. Évidemment, en fan de LBA, je rebondis sur la nouvelle apprise la veille comme quoi le remake du premier épisode arrive sur iOS avec le concours de DotEmu. Et là, Frédéric Raynal se mue en pile électrique pour nous expliquer le pourquoi du comment de cette nouvelle version.
Frédéric nous explique que ce remake vient de la volonté que ses enfants puissent jouer à un jeu qui serait « abominable à faire avec le gameplay de l’époque ». Je vous laisse imaginer le développeur mimer ses doigts s’écartant de tout leur long sur un clavier imaginaire pour effectuer les mouvements de Twinsen ; on hallucine de le voir imiter son héros pivoter sur lui-même pour changer de direction et partir en courant les jambes en avant. Tout ça devant un Eric Chahi silencieux mais les yeux pleins de malice, amusé par le spectacle de son ami.
Après nous avoir expliqué les améliorations (essentiellement tactiles) de ce remake de LBA, il conclut en nous demandant si on va à Paris Game Week car DotEmu l’y a convié pour faire une présentation du jeu (au moment où sera publié cet article, la présentation aura déjà eu lieu le mercredi 30 octobre).
« Tu vas à Paris Game Week toi ? » s’étonne Eric.
– Ben ouais, tu n’y étais pas allé toi pour le remake d’Another World ? lui répond Frédéric.
– Euh non, c’est pas mon truc ce genre de salon » termine un Chahi souriant.
On avait deviné la réponse du fan de volcanologie.
Le gros show parisien nous permet de poursuivre la discussion sur l’état du jeu vidéo aujourd’hui. Les deux hommes reconnaissent qu’il leur est compliqué de trouver une place aujourd’hui dans ce qui est devenu une industrie faite de projets à plusieurs millions d’euros quand ils ont connu des développements avec des équipes très réduites. Raynal nous glisse qu’en l’état actuel des choses, Little Big Adventure 3 tel qu’il l’imaginait après le 2 ne peut pas voir le jour car il ne correspond plus à ce qui se fait aujourd’hui, où les joueurs sont pris par la main et ne supportent plus d’errer pendant deux heures dans un jeu à chercher quoi faire. Les deux créateurs rajoutent qu’aujourd’hui il faut faire avec des équipes faites de nombreuses personnes.
On leur souligne qu’il y a quand même une dichotomie entre grosses productions AAA et petits jeux indé dont l’élaboration ne rassemble souvent pas beaucoup plus de monde que dans les années 90. Que ça soit sur Boxon pour Frédéric ou sur From Dust pour Eric, ces deux jeux n’ont pas fait appel à des équipes énormes. Par curiosité, je demande à Eric combien ils ont été au maximum pour travailler sur son dernier jeu. « Une quarantaine » se rappelle-t-il. Je lui fait remarquer que « quarante, ça reste tout de même à une échelle humaine ». Et lui de me répondre en rigolant « non, non, quarante pour moi, c’est déjà énorme ».
Là encore, j’aurais dû me douter de sa réponse.
Cela fait déjà dix minutes qu’on échange avec eux mais voilà qu’ils doivent aller honorer un rendez-vous. On s’apprête à les laisser partir, mais Frédéric me montre l’appareil photo que j’ai dans les mains : « du coup en discutant, on a complètement oublié, mais tu voulais qu’on fasse une photo, non ?».
Et là, je remercie LaSecousse qui s’est saisi de mon appareil pour me permettre de me glisser avec mes camarades de la Caz’ aux côtés de ces deux grands messieurs pour immortaliser ce moment.
Donc si avec tout ça, vous ne vous rendez pas compte que la RGC 2013 était un formidable rendez-vous, je ne sais pas ce que je peux raconter de plus pour vous convaincre. En ce qui me concerne, je réserve ma place pour l’année prochaine.