Auteur : Anfalmyr

C'est moi que tu entends en début et en fin de podcast. Entre les deux y'a pas grand chose d'intéressant, mais des fois je fais "ah oui" ou "hum hum". En gros, c'est moi l'animateur de La Caz' Retro

Annonce « Le Grand Quiz ! »

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Rencontre coquine camping caravane d’où je vous mets de la terre. D'abord parce que la religion de la culture juive est, pour certains juifs, plus importante Molodohvardiys’k rencontre gay homme qu'un lieu commun. Les citoyens ont bien conscience de cela : dans leur pays, les citoyens ont la possibilité de s’interroger et de critiquer.

Elle a dit que son père était d’accord sur cette nécessité, que lui, le père a dû s’arrêter là et que c’était un débat entier de cinq ans et dix mois pour lui régler la question. Au niveau https://t-trak.fr/86005-site-de-rencontre-gratuit-montreal-92508/ de ses activités de la vie publique, l'association fait du chat, qui est l'application du langage utilisé par plus de 6.000 personnes pour leurs réseaux sociaux ou en ligne. Nous sommes tous des êtres humains, nous n'en sommes pas moins un ensemble de lésions, des défauts, une partie des membres de l'établissement...

Enfin, dans tous les cas, les jeunes sont à la même école. Un autre homme a déjà commencé, l'un de ceux qui ne l'ont rencontre cougar seriux gratuit pas demandé. Rencontre femme marocaine en france gratuit le 1er septembre, un marocain et son conjoint, le gendre de sa soeur, une vie de femme marocaine, un marocain d’affilée marocaine, un gendre marocain, et un marocain d’affilée marocaine, un couple marocain et une épouse marocaine.

Rencontre dans l ainet de la révolution dans l'intimité des vieux pays. Conjugaison rencontre en ligne cameroun Deolāli du verbe rencontrer au futur proche du présent. Ce type d'accueil est le type d'accueil le plus demandé par les français.

Comme nous vous l’annoncions lors du lancement de notre saison 04, nous allons renouveler notre format live « Le Grand Quiz !!  » qui vous a visiblement bien plu la saison dernière. La saison dernière nous avons testé le concept entre « cazeurs » afin de voir si la structure pouvait fonctionner, et si vous aviez envie de voir ce genre de programme chez nous. Suite à vos excellents retours, nous avons donc décidé de reconduire ce format plusieurs fois dans la saison, et de vous inviter VOUS  comme candidats à ces émissions ! Je vous invite donc à suivre les informations ci-dessous si vous voulez participer ! 

– Le premier numéro du Grand Quiz de la saison aura lieu le dimanche 05 octobre à 21h sur notre chaîne Twitch ! (disponible à cette adresse)

– Nous cherchons 2 candidat(e)s pour ce numéro, disponibles évidemment le dimanche 05 octobre pour toute la soirée, de 20h à minuit.

– Les candidat(e)s devront avoir une bonne connexion internet et un Skype fonctionnel car nous streamerons depuis ce logiciel.

– Les candidat(e)s devront avoir UN BON MICRO , c’est une chose de vouloir participer, mais c’est important que la technique suive derrière.

– Toutes les participations devront se faire par mail avec la mention « Participation Grand Quiz  » et l’affirmation que vous remplissez tous les critères mentionnés ci-dessus. Mail à envoyer à notre mail de contact ( disponible ici)

Le Grand Quiz est l’occasion de s’amuser entre nous tout en apprenant quelques petites choses sur le retrogaming; on est là pour passer un bon moment et non pour montrer qu’on a la plus grosse. La structure du Quiz sera légèrement différente de celle de notre pilote qui comportait quatre candidats, mais je m’arrêterai là en explications histoire de vous laisser la surprise ! En espérant vous voir nombreuses et nombreux à tenter de venir nous rejoindre pour jouer avec nous; et bien sûr, si vous n’êtes pas sélectionnés, on en sera navré mais nous devrons évidemment faire des choix 🙂 Bonne chance à tous et RDV Dimanche 05 Octobre pour le prochain Quiz ! 

La Retro de Septembre par Anfalmyr

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Hello les campeurs et haut les cœurs ! On range les tongs, on vire ces horribles bracelets en caoutchouc que vous avez exhibé fièrement tout l’été, et on se remet aux choses sérieuses : La Saison 04 de La Caz’ Retro, c’est maintenant !!

Alors, calmons vos ardeurs tout de suite, cette saison ne chamboulera pas autant vos habitudes que lors du « grand bouleversement » de septembre 2013 comme les historiens décrivent nos changements multiples au lancement de notre troisième saison. Non, cette saison nous allons poursuivre notre évolution en approfondissant ce qui vous a plu l’année dernière et en améliorant ce qui à notre goût aura eu moins d’impact.

Parlons tout d’abord des podcasts, puisque c’est un peu notre épine dorsale ! Si notre formule a naturellement évolué depuis trois saisons, nous avons souhaité apporter un peu de frais à sa structure afin d’être plus cohérents avec ce que nos podcasts proposent désormais. Le fond reste le même, à savoir mettre en avant les souvenirs des joueurs plutôt que de vous pondre des reviews sans âme. C’est notre identité et on n’est pas prêt de changer ça. Vous pourrez donc découvrir des nouvelles rubriques ainsi que plus de place laissée aux OST, ainsi qu’une bien belle surprise mais on vous laissera le loisir de le découvrir par vous-même…

Pour les vidéos et les lives, nous apporterons quelques changements afin de mieux correspondre à ce que vous aimez dans ces formats, tout en cherchant çà et là à anticiper vos attentes. De plus, suite aux récentes modifications de droits sur Twitch, nous resterons le plus vigilants possible afin que nos lives restent un moment de détente à partager entre cazeurs. À ce titre, nous allons renouveler Le Grand Quiz qui vous a bien plu l’année dernière, et cette fois-ci nous souhaitons ouvrir ce quiz à nos poditeurs, et vous accueillir comme candidat sur ces émissions en direct. Nous avons programmé trois quiz tout au long de la saison, mais ça on y reviendra en temps utile dans un papier dédié. Les énigmes, les Strips et les articles continuent bien évidemment; il y aura peut-être de nouvelles choses à venir au court de la saison, mais dans l’ensemble nous allons continuer sur la belle impression de la saison 03 qui vous a bien plu. On ne va pas réinventer la roue chaque année, mais si on peut vous rendre le voyage encore plus confortable, on le fera !

Nous restons évidemment actifs sur les réseaux sociaux et vous êtes chaudement conviés à nous faire part de vos différents retours, on lit tout, donc profitez-en !

Il ne me reste plus qu’à vous remercier de votre soutien; vous remercier de nous avoir suivi durant l’été avec les Bonus Stage et notre premier magazine d’été « La Plag’ Retro ». La Caz’ Retro, saison 04, ça commence maintenant, et on vous donne rendez-vous dès la semaine prochaine pour le premier podcast de la saison !

La Retro de Juin par Anfalmyr

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La Seconde Guerre Mondiale

Vous n’êtes pas sans savoir que ce 06 juin nous célébrons le 70ème anniversaire du débarquement allié. Le jour où la France occupée sentit poindre un souffle de liberté sur les côtes normandes. Si aujourd’hui je ne ferai pas de cours d’Histoire, j’avais malgré tout envie de célébrer à ma manière ce jour historique en revenant sur 10 jeux qui se sont servis de la WW2 comme terrain de jeu. Parfois des jeux marquants (en bien ou en mal) à leur sortie, parfois des jeux qui m’ont profondément marqué à mon humble niveau. Il sera aussi intéressant de voir la manière dont l’Histoire fut traitée au fil du temps, les genres plébiscités, les titres marquants, tout en conservant bien entendu la limite de La Caz’ Retro à savoir « 10 ans minimum ».

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Les Sanglots longs des violons de l’automne…

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Jouer avec la Guerre, c’est une délicate affaire. Alors quand on se replonge loin dans l’histoire vidéoludique, pour se souvenir du traitement de la seconde guerre mondiale, on peut s’étonner, se surprendre même, de voir une industrie majoritairement réservée, voire sage, sur le sujet. Aussi avons-nous assisté dans les années 80 à la sortie d’une majorité de jeux de stratégie et autre wargame sur la seconde guerre mondiale. Des titres comme Computer Bismarck sur AppleII (1980), ou même Arnhem sur Ms-Dos (1985). Des jeux de stratégies classiques et sérieux reprenant un background historique et une belle jaquette pour attirer le regard du chaland. Mais il n’y a pas eu que des wargames à cette époque, bien évidemment; alors attardons-nous un peu sur ces premiers titres sortant des carcans seriousgaming des wargames de nos papas.

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1974 – TANK!

edito1Repartons en arrière avec l’un des tous premiers jeux prenant place durant la Seconde Guerre Mondiale. TANK! , jeu d’arcade multijoueurs développé par KeeGames en 1974. La plupart des joueurs ont connu ce titre grâce à sa version Atari2600 disponible dans la compilation « COMBAT » de 1977. C’était un jeu de shoot jouable à deux joueurs, et comme son titre le laissait supposer, nous y jouions des tanks. Tank! n’est pas un jeu sérieux, c’est un jeu d’arcade malin, avec des obstacles, des mines, des obus qui ricochent contre les murs, du scoring… c’était un vrai jeu de bar avec un joli sticker de borne typé WW2. (vidéo de gameplay)

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1981 – Castle Wolfenstein

edito2Début des années 80, début d’une licence qui perdure encore aujourd’hui. Castle Wolfenstein ! Point de first person shooter dans ce titre AppleII développé par MuseSoftware, mais l’un des tous premiers jeux d’infiltration avec le 005 de SEGA, rien que ça! Le but de ce jeu d’aventure-infiltration en vue du dessus était d’infiltrer le fameux Château de Wolfenstein afin d’y dérober aux Nazis des plans top-secret. Nous pouvions éviter les ennemis, voler les uniformes des ennemis morts afin de passer inaperçu devant les gardes lambda, braquer un garde pour le neutraliser… Pour 1981  le jeu propose bien plus de possibilités que le Metal Gear de Kojima de 1987, l’air de rien. Je pourrais évoquer finalement la série Wolfenstein dans sa globalité, avec Beyond Castle Wolfenstein qui reprenait l’histoire du Projet Valkyrie; Wolfenstein 3D et Return to Castle Wolfenstein qui ont marqué chacun leur tour le genre du FPS. Une série qui s’est toujours servie de sa thématique pour enrober son gameplay de manière intelligente. (vidéo de gameplay)

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1982 – B-17 Bomber

edito3J’imagine que la plupart d’entre vous s’attendait à ce que je parle du 1942 de Capcom sorti en 1984, mais j’ai eu envie de mettre en avant un titre plus obscur sorti deux ans plus tôt sur l’Intellivision de mon papa. Parce que c’est également un jeu de shoot des années 80 se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale, parce qu’il alterne une carte stratégique et une vue à la première personne , et aussi parce que dès 82 il proposait des voix digitalisées pas dégueulasses du tout ! B-17 Bomber fait partie de ces jeux qui voulaient à mon sens trop en faire et qui en était au final assez difficiles à prendre en main, et en fin de compte pas si fun. Alors comme c’était la console de mon père, j’appelais ça « les jeux de papa », ce qui pourrait être une catégorie bien spécifique dans l’histoire vidéoludique quand on y pense. Avec le recul c’est un jeu malgré tout assez complet, qui traite son sujet de manière assez intelligente, là où 1942 était un shmup pur et dur avec un enrobage WW2. (vidéo de gameplay)

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1985 – Silent Service

edito4Autre genre sur-représenté dans les années 80 quand on parle de WW2 dans les jeux vidéo : la Simulation. Wargames et Simulations, tels étaient les deux styles prédominant sur le sujet à l’époque. Et on peut le comprendre, c’est bien plus simple de vendre un jeu sérieux sur le sujet qu’un jeu de plateforme ultra coloré qui aurait été à l’époque totalement hors-de-propos. Alors pour parler de simulation, j’ai envie de m’attarder sur Silent Service de Sid Meier sorti en 1985 sur les micro de l’époque. Comme beaucoup de jeux estampillés Sid Meier, Silent Service est une simulation vraiment complète pour son époque. Et comme beaucoup de simulations, c’est lent, très lent. Et quand en plus c’est une simulation de sous-marin, c’est excessivement lent, et réservé uniquement à une niche de masochistes d’USS. Mais eux, très honnêtement, ont dû s’amuser comme des petits fous. Une fois de plus la Seconde Guerre Mondiale était traitée sans fioriture, très sérieusement. (vidéo de gameplay)

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1986 – The Great Escape

edito5Nouveau genre dans la thématique avec cette fois-ci un jeu d’évasion. Adaptation du film de 63 avec Steve McQueen, La Grande Evasion par Denton Designs, édité par OceanSoftware sur les micro-ordinateurs de l’époque était un jeu d’aventure à l’opposé du Wolfenstein de 81 puisque le but n’était pas d’infiltrer une place forte allemande, mais de s’y échapper. Le jeu optait pour une vue isométrique assez commune pour cette époque; et un découpage en tâches journalières comme l’appel, la cantine, l’exercice, etc… Des tâches auxquelles le joueur doit assister impérativement s’il ne veut pas être pris à partie par les gardes du camp. Le but du jeu sera donc à l’instar du film de récupérer les outils nécessaires à votre évasion, sachant que le jeu proposait différentes méthodes pour y parvenir. La thématique s’appuie bien évidemment sur le film, mettant en scène des prisonniers américains plus malins que les gardes allemands, mais offre en jeu un savant mélange de réflexion et de tension là où Wolfenstein misait sur l’aventure et l’exploration. Comme quoi, selon qu’on souhaite entrer ou sortir, on obtient des jeux aux ambiances radicalement différentes. (vidéo de gameplay)

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Blesse mon cœur d’une langueur monotone.

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Si les premières années de notre médium ont donc vu poindre nombre de jeux sur la Seconde Guerre Mondiale, force est de constater que les années 90, et particulièrement la génération des consoles 16-bits, furent sensiblement plus avares sur cette thématique. À l’instar de The Great Escape, les adaptations de films en jeux furent par contre légion, et au cinéma la Seconde Guerre Mondiale n’était plus le théâtre de la bravoure au son du cri de Willhelm. Aux débuts des années 90 le ton était plus à La Liste de Schindler de Spielberg ou Le Patient Anglais de Minghella concernant la WW2. Un changement de ton qui s’en est fait ressentir au niveau des sorties vidéoludiques, plus portées sur le terrorisme et la guerre du golfe. Je noterai malgré tout l’étonnant  Barbarossa de SystemSoft sorti en 1992 sur SuperFamicom; un jeu de stratégie qui nous donnait le contrôle de la Wehrmacht contre l’armée Russe. Un des rares jeux à nous mettre de facto dans le camp de l’AXE, avec en couverture un portrait d’Hitler. On comprend alors que le jeu n’ait jamais dépassé les frontières du Japon. Néanmoins, ce relatif désamour pour cette période de l’Histoire prit fin en 1998 avec la sortie du Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg. Une année charnière qui vit le retour massif de la thématique dans le médium jeu vidéo, portée par les avancées technologiques d’une 3D de plus en plus maîtrisée.

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1998 – Commandos : Behind Enemy Lines

edito698 fut une année extraordinaire pour le jeu PC, des jeux magnifiques, intelligents, longs… « des jeux pc quoi ». Parmi eux, Commandos de PyroStudios. Jeu d’infiltration en sublime 2D à l’instar d’un Baldur’s Gate sorti la même année, mettant en scène un groupe de forces spéciales durant la Seconde Guerre Mondiale. Un titre minutieux, à la fois dans son gameplay, mais également dans la représentation de son univers. L’Histoire n’est plus un enrobage visuel, le studio espagnol imprègne son jeu d’un soin, d’un respect même. Le médium a mûri. Le jeu, il est profond. Vous commandez un groupe de six commandos aux habilités diverses afin de mener à bien différentes missions secrètes. Tactique et Discrétion sont de mise dans ce jeu à la beauté saisissante. Coordonner ses commandos, suivre en direct les mouvements ennemis, planifier et réagir pour remporter la victoire…  Ce jeu est jouissif tout comme il est stressant. À l’instar de Metal Gear Solid la même année (quand je vous dis que c’est une année de dingue), on retrouve les cônes de vision des ennemis, tout comme les traces de pas dans la neige, les diversions, etc… Commando est un jeu d’infiltration très exigeant, très intelligent, dans la droite lignée d’un Castle Wolfenstein oserais-je ajouter. Et dire qu’aujourd’hui PyroStudios fait du jeu mobile… Ils n’avaient pas qu’à transformer la série en FPS lambda. (vidéo de gameplay)

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1999 – Medal of Honor

edito7Lorsque je disais que la sortie du film Saving Private Ryan avait eu un impact sur les sorties vidéoludiques, le jeu qui suit fait figure d’exemple flagrant. Pensé par sieur Spielberg himself et développé par sa boite DreamworksInteractive (plus connue aujourd’hui sous le nom DICE L.A), Medal of Honor fut longtemps appelé par la presse « Le Soldat Ryan – le jeu « . Telles étaient les ambitions du titre à l’époque. À sa sortie sur Playstation, ce fut un bien beau succès et la montée en puissance du genre « FPS WW2 » qui déferla sur nos étales durant une bonne décennie. Dans les faits, Medal of Honor est un clone honorable du GoldenEye de RareWare sorti deux ans plus tôt. On y joue d’ailleurs un agent secret durant la Seconde Guerre Mondiale (évitant de ce fait les scènes de troupes), Jim Paterson de l’OSS. Le jeu était doté d’une excellente ambiance, mais on sentait ça et là les différences entre le monde du PC et des Consoles, avec un jeu moins exigeant avec son sujet malgré une portée « pédagogique » intéressante entre les missions à grand renfort d’images d’archive remettant l’aventure dans le contexte de la guerre. On avait l’habitude de dire que dans Medal of Honor, on bute l’armée allemande tout seul, la fleur au fusil. Et ce n’était pas forcément faux. (vidéo de gameplay)

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1999 – Hidden & Dangerous

edito8La même année, sur PC, on pouvait jouer à Hidden & Dangerous de IllusionSoftworks, les papas de la série MAFIA. Si j’ai eu envie de parler de ce jeu, au-delà du fait que je suis un énorme fan de cette série, c’est qu’il fait à mon sens le pont entre les deux titres précédents. H&D est un jeu de tactique d’escouade en temps réel, où le joueur est libre de choisir sa stratégie. Il peut ainsi opter pour un pur titre de stratégie ou faire parler la poudre avec ses multiples caméras allant du TPS lointain jusqu’au classique FPS. Ce jeu est une expérience extraordinaire. Le mélange génial entre la tactique et l’action dans un univers extrêmement respectueux. Une fois de plus on opte pour les forces spéciales pour ne pas avoir à montrer trop de troupes à l’écran, mais la tension de la mission est palpable, la peur de perdre un membre de son équipe est permanente. Le studio fera le break sur l’ultime épisode de la série en 2003, série qui tarde à mon grand dam à revenir sur le devant de la scène. (vidéo de gameplay)

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2000 – Sudden Strike

edito9Genre ultra plébiscité comme je l’évoquais durant la première partie, le jeu de stratégie basé sur la Seconde Guerre Mondiale n’a pas tardé à revenir en force, aidé par les avancées des ténors du genre comme Blizzard ou Westwood. Parmi ces nouveaux STR, Sudden Strike de CDV sorti sur PC en 2000. Optant pour une vue isométrique à tomber par terre, ce jeu de stratégie allemand tranche avec les maîtres du genre par son approche particulièrement réaliste des combats de troupes, ce qui manquait cruellement dans les précédents jeux. En effet, dans Sudden Strike il n’y a pas de gestion de matières premières, de paysans ou autre système de ressources autre que vos hommes et vos matériels. Les cartes sont vastes, les environnements totalement destructibles permettent de se faire une idée du désastre, et le respect pour les armements et les unités des différents camps est remarquable de minutie. Là où le ton était alors à l’immersion dans la peau d’un ou plusieurs soldats au cœur du conflit, Sudden Strike nous faisait alors prendre de la hauteur pour mieux nous montrer l’horreur froide de la guerre : les villages bombardés, les hommes sacrifiés… Entre un STR et un FPS nous pouvions espérer avoir les deux visions de la guerre, sans fioriture, mais les limitations techniques étaient telles qu’à l’époque on se cantonnait à tirer sur des nazis qui gueulent en allemand plutôt que de vivre une véritable expérience immersive à la première personne d’un simple soldat au sein d’une escouade. (vidéo de gameplay)

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2002 – Battlefield 1942

edito10Et pour terminer, un choc, que dis-je? Un raz-de-marée. La première fois que j’ai entendu parler de Battlefield 1942, je n’ai pas compris le projet. Oui, on me parlait d’un jeu de tir durant la Seconde Guerre Mondiale, mais sans campagne solo. Hein? Comment un jeu pourrait tenir avec seulement un pauvre mode multijoueurs? Et oui, je ne m’attendais clairement pas à ça. Aujourd’hui Battlefield est connu de tous, un peu comme Call of Duty sorti l’année d’après en 2003; mais le public a diamétralement changé, et je pense que le pourcentage des joueurs actuels de ces deux licences ayant pratiqué à l’époque les premiers opus est particulièrement faible. Ce qu’on pouvait autrefois reprocher à un Medal of Honor, à savoir de n’être qu’un simple soldat face à toute l’armée allemande, ne tenait plus. Ici nous étions un soldat parmi d’autres, eux-mêmes étant des joueurs. Des cartes gigantesques bien loin de la structure d’un Counter Strike, la référence à l’époque en matière de FPS multi; des véhicules en tout genre, des ambiances singulières en fonction des maps et des escarmouches particulièrement immersives… Battlefield a indéniablement marqué son époque. Oh bien sûr il restait un shooter online avant tout, il n’a jamais eu l’ambition d’être une simulation pointue. Mais malgré cette orientation, avec par exemple le fait qu’on respawn facilement afin de maintenir un nombre important (pour l’époque) de joueurs sur le champ de bataille, l’impression de faire partie d’une escouade et non plus d’une équipe comme Day of Defeat l’année d’après changeait radicalement l’immersion du joueur. C’est malheureux que la série s’obstine à rester dans les conflits contemporains, car les souvenirs de ce premier Battlefield sont encore bien vivaces. (vidéo de gameplay)

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Evidemment il y en a d’autres et je vous laisse le soin de mentionner vos titres préférés dans les commentaires de cet édito. Alors qu’aujourd’hui la Seconde Guerre Mondiale est une période de l’Histoire délaissée par le médium, il m’a paru intéressant en ce 70ème anniversaire du débarquement de revenir sur certains de ces titres marquants. Car l’évolution d’une même thématique au fil du temps est un moyen concret de réaliser l’évolution de son support. À titre personnel je sais avoir plus appris sur la Seconde Guerre Mondiale par le cinéma ou les jeux vidéos, qu’à l’école. Car aussi difficile soit la thématique, il est toujours plus facile de l’intégrer par le biais du ludisme ou du divertissement. Si ces jeux ont pu apprendre à des enfants le déroulement et les enjeux de cette Guerre, ça sera toujours ça de pris. 

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La Rétro d’Avril par Anfalmyr

Aujourd’hui dans cet édito je ne vais pas parler de retrogaming, pas trop en tout cas.  Aujourd’hui on va plus s’intéresser au podcast, et à la sphère française de la baladodiffusion. Oui j’avais envie de le placer dans mon intro. Pourquoi attendre presque trois ans pour parler de ce qui constitue finalement le cœur de La Caz’ Retro? Et bien c’est une super bonne question, et comme je me la suis également posée, et bah j’en fais un édito.

Une Histoire de Podcasts Français

Lorsque La Caz’ Retro s’est lancée en 2011, la sphère du podcast français était déjà bien vivace. Gameblog, Gamerside, BasGrosPoing, L’Apéro du Captain, ou encore Silence On Joue, bref on était loin de figurer parmi les pionniers. Au mieux étions-nous des petits nouveaux sous l’apparence de vieux cons. Si je tiens à faire cette précision c’est avant tout pour que ce qui va suivre ne soit pas pris pour l’inventaire pompeux d’un gars qui se prendrait pour un « taulier » du podcast français. Non je vais juste parler de mon point de vue en tant que simple animateur d’un podcast qui a à peine trois ans de vie. Ni plus, ni moins.

En un sens, faire un podcast est aussi simple que faire des vidéos sur Youtube. Nous avons tous quelque chose à raconter et sommes tous persuadés que ce que nous avons à dire est assez important pour être partagé. Et nous avons raison. C’est ce qui fait que tant de gens de notre génération fuient les média traditionnels pour piocher dans l’internet du deux-point-zéro : la parole plurielle et libérée. Peu importe le sujet, qu’il s’agisse d’un traitement sérieux ou d’un divertissement ayant rapport à vos loisirs, on trouve toujours une onde sur laquelle se brancher pour se retrouver dans un cadre qui nous correspond. Et en plus, vous pouvez nous emporter partout avec vous ! On s’adapte à votre quotidien et non l’inverse, et nous ne sommes pas limités à un format comme chez nos amis les vidéastes qui doivent faire de l’humour en moins de dix minutes pour plaire à Orangina et M6.

img_11741On retrouve là la même folie et la même émulation que lors de l’explosion des radios libres aux débuts des années 80. Et pourtant, après bientôt dix années de podcasts divers, cette sphère n’a absolument pas évolué. Oh bien sûr elle est plus dense, plus généreuse et plus disparate; mais elle demeure encore aujourd’hui une curiosité un brin obscure qui semble la maintenir dans une sorte de bulle médiatique. Depuis quelques années maintenant nous avons connu l’explosion de Youtube, et ce même en France: les créateurs de contenu touchent un pourcentage sur les revenus publicitaires des vidéos monétisées, ils sont contactés par des annonceurs pour faire du placement de produit dans leurs vidéos, ils sont rachetés par des grands groupes audiovisuels français pour servir de labo pour une télé qui n’est absolument pas la cible… enfin bref  cette petite industrie ne connait visiblement pas la crise. Comment se fait-il alors que la sphère du podcasting n’ait pas connu une telle explosion? N’avons-nous pas nous aussi une plateforme de diffusion aussi solide que Youtube? Bah si évidemment, on a iTunes avec plus d’un milliard d’abonnements aux podcasts sur la plateforme d’Apple! On ne s’appellerait pas podcasts sans ça d’ailleurs. Mais contrairement à Youtube, Apple n’a pas encore mis en place un système de monétisation qui permette aux podcasteurs d’être rémunérés en fonction de leur audience; ce qui implique une chose toute bête mais très importante pour cerner la stagnation de ce médium : si ce géant américain n’a toujours pas jugé bon de créer de la valeur autour de ces « produits »,  les annonceurs et autres grands groupes français n’ont aucune raison de s’intéresser à nous.  Pire encore, l’omniprésence des émissions de radio traditionnelles en home page du Store d’Apple qui phagocytent la visibilité des podcasts amateurs comme le nôtre. Alors que d’un côté les chaînes de télé récupèrent les Youtubeurs pour rajeunir leur grille de programmes, du nôtre les groupes radiophoniques nous étouffent sans considération aucune. C’est comme si les chaînes télé glissaient l’intégralité de leurs replays non pas sur leur site officiel, mais sur Youtube.

Si faire un podcast ne coûte pas grand chose en l’état, ça ne rapporte pour sûr absolument rien. Le fait de voir des plateformes indépendantes s’ouvrir pour réunir différents podcasts au sein d’une grille unie qui aurait ainsi une meilleure force de frappe marketing est symptomatique de la profonde solitude dont souffre cette sphère, et le récent échec de Nowatch ne rend pas cet avenir plus radieux. Après une décennie le petit monde du podcast n’est toujours pas devenu une entreprise lucrative ni même un labo officieux des chaînes radio, il demeure ainsi une sphère underground en continuelle expansion. Un total paradoxe.

Pourtant cette sphère jouit d’une communauté particulièrement forte et fidèle, et la plateforme d’Apple joue un rôle majeur dans l’ouverture de ces programmes au plus grand nombre. C’est souvent d’ailleurs vers cette communauté que se tournent les créateurs lorsqu’ils ont besoin d’une aide financière, parfois pour s’équiper, parfois pour survivre. Se crée ainsi un véritable lien entre les podcasteurs et les poditeurs, sans intermédiaire, en toute sincérité. Un état de fait qui appuie une fois de plus la sensation sus-citée. Et pour nos communautés ce statu quo n’est en rien un problème, puisque cette bulle médiatique préserve une grande partie des podcasts des déviances qu’amène indubitablement l’arrivée de l’argent dans l’équation. Ainsi rares sont les problèmes d’intégrité liées à la critique positive d’un jeu, d’un film ou d’un comics (ou que sais-je encore) comme ce peut être le cas chez les blogueurs ou les youtubeurs. Nous venons pourtant de la même racine, certains d’entre nous gravitent même entre ces différents formats; mais pourtant il semble régner au sein des podcasteurs la confiance qu’on donne à ceux qui n’ont rien à gagner. En effet j’imagine mal les auditeurs donner aussi facilement à un podcast si celui-ci était en partie financé par une quelconque voie publicitaire ou privilégié d’une façon ou d’une autre par un network, quel qu’il fut.

Ainsi, nous avons là une communauté de podcasteurs tous plus doués les uns que les autres, des équipes motivées qui donnent de leur temps et de leur personne pour leur programme, soutenues exclusivement par une communauté d’auditeurs qui se construit en toute autonomie une grille de programmation hebdomadaire au creux de son baladeur. Un fonctionnement en vase clos étonnant qui semble chercher à se pérenniser par le mécénat de sa propre audience comme ont pu agréablement le prouver des podcasts comme ZQSD ou l’Apéro du Captain. Si la démarche est intéressante et les solutions variées, tous semblent s’accorder pour que le nerf de la guerre, à savoir la gratuité des podcasts, demeure. Et pendant ce temps le nouveau président de Radio France souhaite rendre les podcasts de la radio publique payants. Heureusement que Radio France est financée en majeure partie par la redevance audiovisuelle….

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Une Histoire de Festival

Comme on a pu le voir, notre sphère des podcasteurs ne représente aucun attrait pour les annonceurs qui pourraient promouvoir leurs produits ou voir là justement un nouveau produit à promouvoir. Et puisqu’on voit çà et là plusieurs initiatives de créateurs se chargeant eux-même de trouver des solutions (financières) pour continuer l’aventure, il serait peut-être temps de se charger également de la promotion de notre médium.

Zack-and-Toddsmall

Zack Galifianakis et Todd Glass sur la scène dans le podcast « Doug Loves Movies »

À Berverly Hills se déroule chaque année le L.A Podcast Festival, LE rendez-vous de Californie pour tous les amoureux de baladodiffusion américaine! Parmi les podcasteurs on retrouve du beau monde comme Doug Loves Movie, Girl on Guy (par la géniale Aisha Tyler) ou encore Probably Science (la liste complète ici); tout un panel particulièrement alléchant d’émissions regroupé le temps d’un week-end au même endroit. Enregistrements en public, tables rondes, rencontres entre les créateurs et leurs auditeurs… c’est un vrai moment intense d’échanges et de promotion pour le format podcast qui est bien plus installé « médiatiquement » aux U.S.A que chez nous. Mieux installé car contrairement à nous, les annonceurs américains ont déjà senti dans la sphère du podcasting une nouvelle cible, un public bien différent qui consomme de la radio mais de manière parfaitement autonome. Et pour eux c’est un médium comme un autre pour atteindre une nouvelle audience. Pour les créateurs de contenu, c’est également un moyen d’attirer l’attention sur leur programme, et faire découvrir ce format à un public totalement néophyte. Les early adopters de podcasts y voient l’opportunité d’échanger avec les gens qu’ils suivent… Bref tout le monde semble y trouver là de quoi piocher en fonction de ce qu’il recherche.

Un événement comme le L.A Podcast Festival, à l’échelle de la France, serait un moyen pour nous d’atteindre un public qui jusqu’ici ignore jusqu’à notre simple existence. Un public pour qui le podcast est le replay de la radio française et rien d’autre. Un tel festival nous permettrait de faire découvrir à des gens comme vous et moi des émissions faites pour eux, mais qui leur étaient jusqu’ici farpaitement inconnues pour cause d’absence de promo. L’occasion également pour notre sphère de podcasteurs de se retrouver en un même lieu et d’échanger, sur nos différentes approches, sur nos manières de fonctionner, etc… Pour avoir eu l’occasion de parler un peu podcast lors de notre passage chez nos amis de Gamerside, je peux vous assurer qu’un tel échange est un plus indéniable quand on fait du podcast. Parce qu’au final nous ne sommes pas concurrents, et la différence ne peut et ne doit pas se faire sur la technique, mais sur le sujet et la manière dont une équipe décide d’aborder ce sujet.

Plusieurs podcasts au même endroit, c’est aussi la possibilité de regrouper tout ce beau monde pour créer une sorte de marathon de podcasts en live et en public sur tout un week end ! Des podcasts qui s’enchaînent sur des sujets divers : Jeux vidéo, comics, cinéma, j’en passe et des meilleurs ! À l’instar du L.A Podcast Festival ce serait l’occasion à la fois de créer une vraie communauté de podcasteurs qui avancent de concert, et un magnifique moment de promotion pour faire parler de nous auprès des gens qui ne nous connaissent pas, et discuter avec ceux qui nous suivent déjà. Bien évidemment un tel festival ne peut se faire sans l’appui de partenaires au risque d’être relégué au rang de convention dans la salle des fêtes de Hyrules-en-Velette pour ne toucher au final que les gens qui nous connaissent déjà. Ce qui n’a à mon sens pas le moindre intérêt. J’irais même jusqu’à dire qu’à force cela peut devenir dangereux de se fermer ainsi au reste du monde, surtout pour une sphère de création qui se risquerait fortement à la consanguinité à grand renfort de featuring rotatifs et abscons face à une audience qui pointera du doigt avec le temps le fait que « c’est toujours les mêmes » ou que « vous invitez toujours vos potes, ouvrez vous un peu à ce qui se fait ailleurs! ». Et ils auraient raison. Vous avez pu le constater par vous même, avec la Caz’ Retro et d’autant plus avec le Bonus Stage, je mets un point d’honneur à éviter le nombrilisme et à inviter des gens d’horizons divers pour venir échanger leurs avis et leurs différentes approches. C’est même pour cette raison que les podcasts de La Caz’ Retro sont avant-tout tournés vers les joueurs et non l’analyse froide et impersonnelle des jeux. D’où l’importance pour un tel projet de ne pas se tourner exclusivement sur sa fanbase, mais de voir là l’opportunité de présenter tout un univers jusqu’ici confidentiel à tout un nouveau public.

Sans aller jusqu’à s’imaginer qu’un tel événement puisse ouvrir la porte à la professionnalisation du podcast français, et puis on pourrait évidemment débattre du bien-fondé de cette hypothèse,  j’ai très sincèrement du mal à imaginer que notre communauté de podcasteurs ne puisse se réunir le temps d’un week-end pour un moment de partage et d’échange. Nul besoin d’une pseudo cérémonie de remise de trophées pour faire parler de nous au grand public, et le relatif désamour des initiés et des néophytes face à cette récente pantalonnade me laisse espérer que c’est une voie qui ne devrait plus être reprise. Voilà donc à l’heure d’aujourd’hui mon regard aussi humble soit-il sur la stagnation de ce médium décennal qui a encore beaucoup de choses à proposer et à inventer. Qui sait? Peut-être un jour nous retrouverons nous sur une scène pour 72h d’antenne et d’échanges autour d’une table, les passants trouvant des flyers avec un QR Code pour télécharger illico les derniers podcasts en date… Oui je sais, je suis un éternel optimiste. 

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La Rétro de Février par Anfalmyr

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Demake moi si tu peux

 

Faire revenir une vieille licence sur le devant de la scène, c’est un pari difficile, et pas toujours bien exécuté par les éditeurs. Qu’il s’agisse de purs remakes ou de portages HD foirés par un développeur qui a paumé le code source dudit jeu il y a belle lurette, en passant par SquareEnix qui ne manque pas de massacrer FF6 sur Smartphone… Les exemples ne manquent pas, car c’est un filon sur lequel les éditeurs comptent capitaliser le plus possible. Aujourd’hui nous ne parlerons pas de Remakes, non, aujourd’hui nous allons faire chemin inverse, et nous intéresser à cette pratique du Demake, auparavant simples vues d’artistes, devenu peu à peu un segment parallèle du retrogaming qui aurait plus de choses à nous apprendre qu’on n’oserait le soupçonner.

 

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un soupçon de parallaxe, et on s’y croirait

Car comme le dit le vieil adage : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ! Pardi ! Sauf qu’aujourd’hui on confond trop souvent la mention « À l’ancienne » avec la véritable recette d’antan. Par exemple, trop nombreux sont les jeux « néo-retro » qui se reposent sur un esthétisme pixelart comme unique cache-misère d’un gamedesign trop peu inspiré. Voilà donc pourquoi il ne fallait pas trop s’exciter face à ces multiples screenshots fleurissant sur la toile, vues d’artistes d’une utopique transposition des blockbusters d’aujourd’hui, dans de multiples écrins du passé. Pour sûr ces fanarts avaient de quoi chatouiller le regard esthète de ceux qui naguère martelaient avec entrain les boutons lissés de nos consoles de peu de bits; mais ça n’allait alors pas plus loin. Et pourtant, une simple image d’un Uncharted reprenant l’essence d’un bon vieux Flashback de Delphine Software suffisait à laisser vaquer notre imagination sur les changements fondamentaux qu’une telle déconstruction imposerait à la franchise de Naughty Dog.

Chemin faisant, on se met à imaginer ce que donnerait telle ou telle franchise sur une Super Nintendo, un Game Boy, ou même sur Atari 2600! Gears of War devenant un clone de Contra (Ce qu’est de toute manière la série d’Epic Games), Soul Reaver reprenant l’apparat d’un Super Metroid, et Brutal Legend devenant un bon vieux point’n click made in LucasArts. Mais pourquoi devrions nous rêver d’une telle chose? Quel intérêt trouverions nous à jouer à une version passé d’un jeu récent? Le jeu vidéo n’est-il pas un medium en perpétuelle évolution, rendant ainsi caduques les us du passé au profit des normes technologiques et fondamentales de l’industrie vidéoludique contemporaine? À voir l’emballement des fans face à ces splendeurs anachroniques, il y aurait donc là plus qu’un simple émerveillement de vieux cons en manque de pixels.

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Il y a déjà le jeu de la filiation. À quelle série connue du passé relierions nous telle franchise d’aujourd’hui ? Si on s’imagine bien un Mass Effect développé par Black Isle dans le pur style Baldur’s Gate, trouver une parenté historique est parfois plus compliqué. Compliqué car les jeux d’aujourd’hui sont pour la plupart un pot pourri de plusieurs genres, et il est parfois difficile d’en extraire une véritable épine dorsale. On pourrait très bien imaginer Alan Wake comme un jeu d’aventure textuelle sur Amstrad, ou un survival horror sur Playstation, ou même un jeu d’action-plateformes sur Snes. Tout comme on aime à s’imaginer ce que donneraient nos licences oubliées sur les nouvelles consoles, il est tout aussi passionnant de chercher dans la ludothèque actuelle les différents héritages, les inspirations et autre velléité issue d’un passé pas si lointain que ça. Car n’oublions jamais que les développeurs d’aujourd’hui furent comme nous des joueurs à l’époque du cathodique. Half Life aurait il la même saveur sous la forme d’un MetroidVania? Et en allant plus loin, les FPS actuels seraient ils meilleurs s’ils reprenaient le level design des « Doom-Like » d’antan faits d’embranchements multiples et de nombreux moments de solitude à errer dans des couloirs vides avant de trouver enfin la bonne sortie ?

Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que le Jeu Vidéo était meilleur avant. Je l’exprime assez souvent d’ailleurs, non pas que je veuille diminuer l’importance du retrogaming aujourd’hui, et de la part du créateur de La Caz’ Retro ça serait complètement débile. Je suis plutôt sur la même position que Douglas Alves qui enseigne l’histoire du jeu vidéo à des élèves en game design, et qui a dit « Pour savoir où on va il est toujours important de se rappeler d’où l’on vient, et en jeu vidéo c’est pareil« . Je le rejoins totalement sur cette pensée, et c’est en partie pour cette raison que j’ai lancé l’idée de ce podcast consacré au retrogaming. En gardant en tête l’histoire du médium et de son industrie, il est plus facile d’analyser le jeu vidéo tel qu’il est aujourd’hui, avec ses évolutions et ses travers. D’où la place particulièrement intéressante des demakes, puisqu’en transposant les jeux d’aujourd’hui dans un contexte passé, certaines licences acclamées perdent tout intérêt alors que des jeux plus discrets sur la scène médiatique montrent une qualité intrinsèque qui n’a aucun rapport avec une époque ou une quelconque mode.

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sans commentaire…

Depuis quelques temps maintenant ces demakes ont cessé de n’être que de simples vues d’artistes, et ont commencé à véritablement exister en tant que jeux vidéo parfaitement jouables. Qu’il s’agisse de fanmade ou de petits bonus issus du développeur original, nous avons eu régulièrement l’occasion de nous essayer à une version « oldschool » d’un jeu récent, et tâter ainsi des différences fondamentales entre ces deux époques majeures. On peut penser à HALO 2600 par Ed Fries, ancien de Microsoft (qui a d’ailleurs joué un rôle majeur dans la venue de Bungie chez MS plutôt que chez Apple). Voir Le pionnier du FirstPersonShooter moderne adapté en un jeu de shoot sur Atari 2600, qui plus est dans une version physique avec une belle boite en carton  pour combler les puristes, c’est extraordinaire. On opère là un retour en arrière brutal et sans concession sur l’évolution du médium; le gameplay étant ainsi réduit à sa plus simple expression. Retirez les beaux graphismes, l’histoire, la musique orchestrale, le body awareness…. Une opération de minimalisme jusqu’à l’obtention de l’essence pure du jeu : Shooter des Aliens. Simple, efficace. Voilà pourquoi la licence de Microsoft plait tant, parce qu’au-delà de ces beaux atours, reste un shooter fun à jouer, et c’est bien là le principal.

Je pourrais également citer Dark Void Zero, demake du médiocre Dark Void édité par Capcom en 2010. Pensé initialement comme une blague entre développeurs, ce vrai-faux premier épisode sur NES est disponible sur Steam et Dsiware et n’a rien à envier à la sphère des jeux d’action de la 8-bits de Nintendo. Le délire va assez loin, puisque sur la version Ds, il faut souffler sur la cartouche via le micro de la portable, pour lancer le jeu. Un point de détail mais qui s’intègre parfaitement à la note d’intention. Faire du vieux avec du neuf. Dans le même genre je pense à RetroCityRampage, pensé à la base comme une demake Nes de GTA3; ou bien Soundless Mountain II, le demake de Silent Hill 2 par Jasper Byrne qui nous fera après l’excellent titre indé Lone Survivor. Pêle-mêle citons aussi SuperSmashLand, demake Gameboy de la célèbre série SmashBros; The Curse of Monkey Island : Classic Edition, fanmade avorté du troisième opus de la série de LucasArts dans l’écrin des deux premiers opus; ou encore l’excellent Gang Garrison 2, le demake multijoueurs de Team Fortress 2 par mrfredman et MedO. Bien sûr il y en a d’autres, et je vous laisse le soin d’aller tous les chercher; qui sait, vous pourriez découvrir la perle rare.

demake 6Ce qui demeure à mon sens intéressant dans la pratique du Demake, c’est lorsque le faux jeu rétro pourrait techniquement tourner sur la machine ciblée. Lorsque le développeur se donne des limites techniques (virtuelles bien sûr) pour faire un jeu qui pourrait être lancé sur un émulateur ou même sur la console d’origine, il y a là un respect et un soin apporté à la confection du titre que je trouve remarquables. On est bien au-delà du simple aspect graphique respectueux des codes d’autrefois. J’évoquais le gameplay précédemment, et c’est bien sûr un point essentiel de ces demakes, en tout cas à mes yeux. Les jeux d’aujourd’hui veulent nous faire goûter un peu de tout, on grignote çà et là différentes expériences de jeu, différents gameplay, et finalement rien n’est véritablement approfondi. Le jeu vidéo contemporain est pensé pour être joué sporadiquement, et par conséquent ne doit plus relever de l’apprentissage par le joueur de quelques règles, développées par la suite pour permettre au joueur de restituer son apprentissage en relevant les défis qu’on lui propose, et ainsi prouver sa maîtrise du jeu. Derrière cette ancienne norme du challenge, se cachait en fait la meilleure interprétation du Voyage du Héros de C.Vogler (théoricien du scénario de cinéma) appliqué aux codes du Jeu Vidéo. Ceci pourrait faire l’objet d’un plus vaste débat, mais pour résumer, l’implication du joueur dans l’aventure, et sa réussite au cœur de ce « voyage extraordinaire », ne doit pas être tenu pour acquis, mais comme le voyage du joueur au sein du jeu. Les différentes étapes dans le périple d’un héros d’histoire, qu’il s’agisse d’un roman ou d’un film, doivent être appliqués au joueur autant qu’à son avatar dans un jeu vidéo. Au lieu de vivre une aventure par procuration, le Jeu Vidéo nous permet de vivre cette aventure par interaction. C’est une notion presque philosophique qui démarque profondément les deux époques de notre médium. Je sais que je vais très loin dans mon argumentaire, mais c’est pourtant là tout ce qui fera la différence, quand nous nous plongerons dans la génération HD dans vingt ans. D’où l’importance des demakes dans ce débat, qui nous permettent de surligner ce décalage de jeu, et de l’implication du joueur au sein de ces jeux.

Fort heureusement, la génération qui se lance semble tendre vers un retour à la raison. La génération du pot-pourri qui fait plein de choses sans jamais rien approfondir semble laisser la place à des jeux concepts, des jeux plus modestes financièrement mais bien plus profonds dans leurs mécaniques et dans l’implication du joueur à l’intérieur de ces systèmes. Oh nous aurons encore droit à des blockbusters grand public qui seront j’en suis sûr très agréables à siroter le temps d’un week-end, et qui nous donneront l’impression d’avoir vécu un film comme jamais auparavant. Mais je tiens aujourd’hui le pari que de cette génération de demakes lancée comme une blague d’artistes, va s’installer une véritable réflexion sur le gameplay, et une remise en question d’une industrie qui a grandi beaucoup trop vite.

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Le Podcaz : La Cérémonie des Ralphs 93 !

Retrouvez Anfalmyr dans LE PODCAZ ! Un Rendez-vous vidéo totalement aléatoire et décalé dans lequel Anfa’ fera tout et n’importe quoi avec le Retrogaming ! 

Aujourd’hui Anfa’ a le plaisir de vous présenter la toute première édition des RALPHS ! Une cérémonie 100% Retrogaming qui récompense le meilleur du jeu vidéo d’il y a vingt ans !

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À très vite pour un nouveau délire d’Anfa’ !

 

La Rétro de Décembre par Anfalmyr

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Et voilà c’est déjà la fin de l’année. Une génération de console tire sa révérence, une autre sort de l’œuf. Un bouleversement qui est loin de nous inquiéter ici, puisque de cette transition nous n’en parlerons qu’en 2023.  Je pose donc ma plume ici pour la dernière fois cette année, l’occasion de revenir avec vous sur une longue année de retrogaming, et il y a beaucoup à dire.

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Une Année de Cazeur :

Faire un podcast c’est simple. Tu branches un micro, tu racontes des trucs, tu enregistres ce que tu racontes, et tu le diffuses. Simple comme Bonjour quoi. Faire un podcast rythmé, qui soit à la fois divertissant et didactique pour plaire à la fois aux connaisseurs sans chercher à se vouloir élitiste, trouver sa propre identité plutôt que de singer ce qui se fait ailleurs en mieux, et tenir un rythme soutenu de trente podcasts dans l’année, c’est déjà plus compliqué. On essaye tant bien que mal de tendre vers ce niveau de qualité, avec plus ou moins de succès, mais c’est une volonté sincère. Nous ne sommes peut-être pas toujours à la hauteur de vos attentes, et croyez bien qu’on lit toutes vos remarques, et la moindre critique nous atteint.

Pour ma part je prends de plus en plus de plaisir à animer les podcasts de La Caz’ Retro, et il faut dire que contrairement au reste de l’équipe, j’ai dû être de chaque rendez-vous, et ce même cet été pour chaque podcast estival hebdomadaire. C’est bien simple, pour moi il n’y a pas eu la moindre pause entre la saison 02 et la saison 03. Donc si avec tout ça tu ne prends pas de plaisir dans le rôle que tu occupes, ça deviendrait problématique. Je pense d’ailleurs que le plaisir vient avant-tout d’une certaine habitude à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Il faut bien le dire, lorsque j’ai eu l’idée de La Caz’ Retro, je ne pensais pas à ce que ça impliquerait vraiment pour moi, de ma place au sein de cette création. J’avais juste envie de réunir une équipe pour parler d’histoires de joueurs, et d’aborder le jeu vidéo vintage d’une manière subjective parce que j’en avais tout simplement ma claque de lire et d’entendre les mêmes fiches wiki sans aucune personnalité. Ce n’est pas la vision que je me fais du jeu vidéo, quel que soit son âge. Et donc aujourd’hui je m’y suis fait, à cette place d’animateur. J’essaye chaque semaine de m’améliorer, oui parce qu’on enregistre chaque semaine, même s’il n’y a que deux podcasts par mois. L’habitude je vous dis, quand tu t’exerces presque chaque semaine, au bout de deux ans tu commences à prendre tes repères c’est évident.

C’est aussi pour ça que cette saison je vous propose Le Podcaz. Mon coin. Parce que le risque quand on anime podcast après podcast, qu’on les monte les uns à la suite des autres, c’est de se sentir comme un simple technicien. De se sentir enfermé dans une routine et de ne plus chercher à créer quelque chose d’original. C’est très dangereux, surtout quand on fait du web. Un podcast qui ronronne c’est un podcast voué à disparaître. Mais paradoxalement, c’est tout aussi dangereux de modifier sa formule, car les gens ont besoin justement de ces repères, donc il faut faire évoluer ta recette lentement, dans le temps. Alors la meilleure alternative c’est de proposer un nouveau contenu, mon petit labo, où tout est permis. C’est aussi pour moi la possibilité de partager MA vision du retrogaming, ou du moins de ce qu’on catalogue comme étant « retrogaming ». En podcast j’essaye autant que faire se peut de garder mon point de vue, car je n’aime pas les animateurs qui monopolisent leur propre antenne. Je suis là pour faire le bateleur et pour mettre en valeur mes chroniqueurs, pas pour être un intervenant supplémentaire. Preuve en est, nombreux sont les podcasts où l’auditeur de passage peut n’avoir aucune idée de mon nom. Et pour moi c’est un podcast réussi, car ça veut dire que je me suis mis au service de l’équipe et que je n’ai pas eu à trop prendre la main pour maintenir le rythme.

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Le Retrogaming Partout :

Cette année fut l’occasion également de voir de plus en plus de retrogaming. Qu’il s’agisse d’un podcast belge, de deux magazines papiers, d’une palanquée de streams…. Bref on a vu du retro partout ! Même le Meilleur Blog Jv de l’année parlait de Rétro ! Ah oui mince, c’était nous. Et c’est amusant, car si tous nous avons sensiblement le même « fond de commerce », j’ai l’impression que cette appellation de « retrogaming » a de moins en moins de sens, ou plutôt qu’on lui prête tellement de définitions différentes que le terme y perd tout son sens justement, si tant est qu’il en avait un auparavant. Par exemple, ici sur lacazretro.fr, nous ne parlons que de jeux qui ont au moins dix ans. C’est une limite théorique que j’avais fixée sans trop de raison lors de la création du podcast. Récemment en écoutant le podcast de JeGameMoiNonPlus, je me suis rendu compte que cette petite règle interne était considérée comme notre propre définition, notre vision conceptuelle du retrogaming. Soit, c’est un état de fait, mais ça montre bien à quel point ce terme est un fourre-tout hallucinant.

Nous, nous essayons de défendre une vision très subjective de ces jeux. Si aujourd’hui il est de plus en plus admis qu’un jeu techniquement convenable peut malgré tout être un mauvais jeu dans ce qu’il propose de fond et de forme, nous venons quand même de quelques décennies de contrôles techniques parfaitement arbitraires, totalement en décalage avec ce que le médium représente aujourd’hui, et pour les amateurs, et pour la société en général. Il est donc très important de garder en tête que les podcasts de La Caz’ Retro ne sont ni des tests, ni des rétrospectives, mais des débats entre amateurs ayant découvert ces titres à différents moments de leur vie, avec différentes approches et des ressentis divers. C’est en acceptant le fait que le jeu vidéo, de par l’interactivité qui le définit, est un médium on ne peut plus subjectif, qu’on arrivera à terme à parler d’un Another World comme un cinéphile parlerait d’un Nosferatu. Une évolution dans la mentalité qu’il ne faut pas attendre des industriels. Les éditeurs n’ont d’intérêt à préserver leur propre patrimoine vidéoludique que s’il leur est profitable à court ou moyen terme; la préservation et l’enrichissement de cette sous-culture ne peut venir que des passionnés. J’en veux pour preuve l’illustre Cinémathèque française, créée en 1936 par trois amateurs passionnés qui voulaient simplement partager leur amour pour ce médium entre eux, pour se rendre compte que 75% du patrimoine cinématographique avait à jamais disparu car les diffuseurs ne voyaient alors aucun intérêt à conserver des films dont la commercialisation avait pris fin.

L’émulation a permis de sauver un nombre stratosphérique de petits titres médiocres qui ne verront JAMAIS le jour sur le moindre store, parce que personne ne les achètera. Mais c’est indispensable qu’ils soient préservés. Tout comme il est vital d’avoir des auteurs de talents qui vont vraiment sur le terrain pour s’entretenir avec les créateurs qu’on cesse avec le temps de considérer comme des programmeurs mais comme des auteurs à part entière. Je n’en peux plus des rubriques Wiki de gens qui veulent juste surfer sur un thème à la mode en passant un peu de pixel sans jamais chercher à y trouver du sens. C’est pour tout ça que je suis fier de ce que nous faisons sur La Caz’ Retro, à réunir ensemble une pensée « grise », car il faut arrêter avec cette idée que dans un médium à portée artistique il puisse y avoir des consensus. Toute cette année nous avons fait de notre mieux pour défendre cette idée, sans jamais nous prendre au sérieux, et lorsque je vous vois toujours plus nombreux à parcourir notre site ou à écouter nos podcasts, je ne me dis pas qu’il faudrait changer ça pour éviter de froisser ceux qui ne seront pas de notre avis, mais plutôt que dans le fond vous aussi vous recherchiez cette philosophie. Alors tout ce que je nous souhaite pour 2014 c’est de continuer dans cette voie, on verra bien !

Cette année 2013 fut riche, elle nous a offert de belles rencontres, de belles surprises, et indéniablement un niveau d’exigence supérieur. Que nous souhaiter pour 2014 alors? D’être toujours à l’heure dans la livraison de nos podcasts, de vous amuser toujours plus, et quelque part, dans un coin de nos têtes, continuer à creuser cette pensée autour de l’histoire vidéoludique et des souvenirs des joueurs. Car n’oubliez jamais, le retrogaming est l’avenir des consoles next gen ! 

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Le Podcaz : Découverte de Finding Teddy

Retrouvez Anfalmyr dans LE PODCAZ ! Un Rendez-vous vidéo totalement aléatoire et décalé dans lequel Anfa’ fera tout et n’importe quoi avec le Retrogaming ! 

Aujourd’hui Anfa’ plonge dans l’univers neoretro de Finding Teddy !

 

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À très vite pour un nouveau délire d’Anfa’ !

Le Podcaz : Spécial Halloween

Retrouvez Anfalmyr dans LE PODCAZ ! Un Rendez-vous vidéo totalement aléatoire et décalé dans lequel Anfa’ fera tout et n’importe quoi avec le Retrogaming ! 

Aujourd’hui Anfa’ plonge dans l’horreur avec Evil Dead : Hail to the King !

 

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À très vite pour un nouveau délire d’Anfa’ !

Le Podcaz : Découverte Owlboy

Retrouvez Anfalmyr dans LE PODCAZ ! Un Rendez-vous vidéo totalement aléatoire et décalé dans lequel Anfa’ fera tout et n’importe quoi avec le Retrogaming ! 

Aujourd’hui Anfa’ découvre Owlboy de D-Pad Studio !

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À très vite pour un nouveau délire d’Anfa’ !

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