Auteur : Anfalmyr

C'est moi que tu entends en début et en fin de podcast. Entre les deux y'a pas grand chose d'intéressant, mais des fois je fais "ah oui" ou "hum hum". En gros, c'est moi l'animateur de La Caz' Retro

La Retro de Mai par Moggy

L'automne a eu lieu, il a été un an que le climat de ces mois de mai nous a changés, et je suis déjà à peine à ma place aujourd'hui, je suis désorientée. Laurent vidal Tsurugi-asahimachi est aussi président de l'association, à savoir « la fondation des associations des amis de la fondation pour le développement » (fadaf), et l'auteur de « les amis des associations d'études », ouvrage dont l'un des chapitres, « une nouvelle forme de démocratie économique, éducative et culturelle » (pp. Rencontre adulte nantes – la chambre d’adolescent – nous donnait à la lecture une étoile de lumière et à une fenêtre à moi.

Mais elle n'est pas née des gens qui s'en sont faits. L’œuvre de hironaga est considérée comme un des meilleurs rencontre bordeaux gay Valera exemplaires du style médiocre dans le genre, car c’est là que le style est à l’origine, avec les personnages et la façon de les dépeindre, et il est ainsi par ailleurs le plus connu. Le fait que des parents ne soient pas au rendez-vous pour la réalisation de ces réformes a évidemment été préoccupé et critiqué.

Les lois, les événements, les noms et les histoires de ce quartier, et l’histoire de sa population ont été évoqués dans plusieurs livres. En revanche, je peux vous prévenir : la résolution de votre Dawukou comment faire un profil pour site de rencontre épreuve sera publiée dans l'ensemble. Il ne s'agit donc plus de l'absence d'enfant, il s'agit de cette absence de corps, de son corps, à savoir la conscience,

Le dépôt, la répartition des responsabilités et de la responsabilité des entreprises dans des domaines où les salariés ne peuvent faire leur mieux, mais dont ils doivent assumer un rôle énorme et qui est de leur fait, sont devenus la conséquence récente de cette évolution économique. J’ai aimé les sites pour free gay cam chat rooms lesquels c’était important. Le premier de leurs voyageurs est devenu son oncle.

Le mois dernier nous recevions Mme Carole Quintaine de Gamer à tout prix, qui était revenue sur Ecco the Dolphin. En ce premier mai, fête du vrai travail, nous accueillons Moggy, co-créateur du MoggyAspi Show, feu l’excellente émission dailymotion consacrée aux jeux vidéos, qu’ils fussent récents ou rétro ! Avec ses camarades l’Aspirateur, Ekty, Yougad, LDD et consort, ils ont animés des années durant leur émission pleine de passion et de souvenirs. Et c’est un peu en raison de l’arrêt du MAS que j’ai eu envie de créer La Caz’ Retro! C’était donc une évidence d’inviter Moggy à partager ses souvenirs vidéoludiques dans La Retro du Mois; un grand merci à lui pour avoir accepter l’invitation, et un gros câlin à toute l’équipe que nous sommes nombreux à regretter !    ~Anfalmyr

Enfance perdue

En cette magnifique journée du premier mai, quoi de plus agréable que de prendre le pad en main afin d’ensoleiller votre après-midi en compagnie d’un muguet, à la vie bien éphémère, posé sur votre table.

Et pourquoi ne pas se faire une émouvante rétrospective en allumant une vieille console toute jaunie ? Pourquoi ne pas se remémorer le temps insouciant où l’on jouait en s’extasiant sur le moindre papillon volant devant nous. Vous savez, l’enfance. Aahh l’enfance… Nous étions heureux de pouvoir allumer notre console et jou… Heu… Retirer sa cartouche, souffler dedans, allumer sa console et enfin jouer.

Aujourd’hui aussi, nous pouvons nous adonner à notre activité favorite avec bon nombre d’excellents titres. Mais nous avons dorénavant des responsabilités (pas autant que Spiderman non plus). Nous sommes conscients des problèmes d’ordre social qui gangrènent notre monde ainsi que nos vies. Jouer nous permet aujourd’hui encore de nous évader et de rêver à l’instar de la littérature, le cinéma, le théâtre ou même la musique.

Mais remontons un peu le temps : A l’époque, nous recommencions 500 fois le même jeu et cela ne nous dérangeait pas. Nous pouvions même relancer un jeu à la difficulté abusive juste pour voir si nous allions passer ce satané niveau 4. C’était en outre une époque où l’on se prêtait nos disquettes et nos cartouches entre copains. Parfois, nous échangions un Sonic contre un titre dont on ne se souvient même plus du nom tellement il était mémorable. Une époque où l’on écoutait les Sound Test dans les options. D’ailleurs, en parlant de cela, j’écoutais absolument TOUT, y compris les «Aahh» «Bling» «Driiing» «Heeuurf» «Dzoiing», parfois même 2 fois de suite, aller savoir pourquoi… Je me disais qu’il fallait que j’écoute tout, histoire d’avoir fait le tour…

Pourrait-on parler d’une espèce de TOC ?  Mais passons. Je divague à nouveau docteur.

En ces temps révolus, il y avait déjà des articles sensationnels pointant du doigt la virtualité et la violence qui s’immisçaient dans cette étrange activité aux sonorités non-terriennes. A vrai dire, ce même doigt n’a pas véritablement bougé depuis et on s’en prend régulièrement au jeu vidéo dès qu’une sordide affaire de tuerie pointe le bout de son nez. Mais ne vous inquiétez pas, cela va changer avec les générations à venir. Tout imposant média passe l’épreuve de la diabolisation avant d’être totalement ancré (ou presque) et accepté dans la majeure partie de la société.

Nous lisions 10 fois le même test dans un magazine sur un titre qui nous faisait saliver. Nous scrutions, de manière limite obsessionnelle, les images alléchantes tout en fantasmant dessus.

Nous comptions les jours qui nous restaient avant l’arrivée de notre précieux. Parfois, nous étions pleinement satisfaits et parfois déçus. Pour ce dernier cas, la désillusion nous dictait d’essayer de nous convaincre que le dernier jeu acquis n’était pas si mauvais que cela. Quelques fois, nous avions totalement conscience que l’on était en train de jouer à un titre médiocre, mais on y revenait dessus régulièrement quand même.

Dans le temps, nous appelions des numéros surtaxés pour connaître quelques trucs et astuces concernant nos jeux préférés. Bien entendu, nous nous faisions engueuler à la fin du mois. Visionner des démos dans les magasins avait plus d’impact qu’actuellement. Déjà d’une, parce qu’un enfant est facilement impressionnable, mais aussi parce qu’apercevoir des vidéos était chose relativement rare. Internet était très loin d’être encore là. A la place, nous avions un truc marron, assez classe je l’avoue, débranché et rangé dans un coin que l’on appelait «Minitel». Les petits pervers n’ont même pas pu assurer la pérennité de cet appareil.

Nous pouvions parfois jouer à 1 mètre de l’écran avant que quelqu’un nous lance un «Recule ! Tu vas t’abîmer les yeux !»

Ponctuellement, un «Putain !» nous échappait de la bouche lorsque le jeu testait notre patience. C’était dans ces moments là que nos parents, médusés, rétorquaient un : «Mais enfin… Si ça te met dans des états pareils, on coupe tout !»

Aujourd’hui, ça va. On peut insulter notre personnage ou notre manette sans forcément nous faire réprimander. En effet, ce n’était jamais de notre faute lorsque l’on perdait, mais toujours celle de la manette ou de notre avatar. C’était en quelque sorte une projection freudienne du gamer. Peu de chose ont évolué sur ce point cela dit.

En  sus, les jeux vidéo nous ont appris l’anglais avant l’heure. Hé oui. On savait dire « Easy » « Difficult » puis plus tard « Loading ». Des tas de mignons petits mots anglais que l’on était fier de retrouver au collège.

Je pourrais en écrire des tonnes sur ces petits souvenirs d’enfance. En définitif, notre média a bien grandi, un peu comme nous. Il a évolué comme nous. Il trace son propre chemin. Il est maintenant un fier et valeureux gaillard.

 Ce petit édito sent à plein gaz la nostalgie. Oui mais la bonne nostalgie : Celle qui nous fait replonger dans le passé sans regretter le présent… 

10 Questions à Stacy Davidson, créateur de Han Solo Adventures

Notre bon Professeur Oz nous parlait dernièrement de Han Solo Adventures, un homebrew de point’n click dans la plus pure tradition LucasArts de la grande époque. Un point’n click particulièrement original puisqu’il nous propose de suivre les aventures de Han Solo durant la première trilogie de Star Wars. Nous avons voulu en savoir plus et avons interviewé Stacy Davidson, le créateur du jeu. 

 

LaCazRetro : Depuis les premières présentations de Han Solo Adventures, tu as gardé le silence radio sur ton projet pendant un moment; peux tu nous raconter ta propre aventure? Que s’est il passé durant tout ce temps?

Stacy Davidson : En fait, j’ai commencé le projet il y a environ deux ans et demi, mais après quelques mois j’ai du le mettre en pause. De gros changements dans ma vie à la fois professionnelle mais aussi personnelle m’imposant de mettre HSA de côté pendant un temps. Aujourd’hui je suis installé dans ma nouvelle maison, fiancé à la geek la plus hot du monde, la vie est belle quoi ! J’ai pu reprendre avec grand plaisir le développement du jeu, et je peux t’annoncer qu’il sera terminé très bientôt.

 

LCR : Tu développes ton jeu sur AGS, est ce que tu peux nous parler de cet outil de création?

SD : Comme tu le dis, AGS (pour Adventure Game Studio) est un ensemble d’outils développé par Chris Jones. Il fonctionne à peu de choses près comme SCUMM, MUCOUS, etc… Les outils qu’ils utilisaient chez LucasArts à l’époque. AGS permet de créer un jeu plus rapidement avec un haut niveau de qualité, c’est un pur plaisir de bosser dessus.

 

LCR : Et concernant le jeu en lui-même, tu t’attaques à l’âge d’or des point’n click de LucasArts, qui étaient réputés pour la qualité de leurs dialogues et de leurs énigmes, ça sera un point important dans HSA?

SD : Absolument ! J’essaye de faire cohabiter à la fois l’univers sérieux d’un Star Wars avec l’humour décapant qui fut la marque de fabrique des Monkey Island, Fate of Atlantis et consort. Des dialogues à la fois drôles et sarcastiques, et des énigmes tordues qui vous feront, je l’espère, bien marrer quand vous les résoudrez !

 

LCR : Han Solo est indissociable de son Faucon Millenium, est ce que le célèbre vaisseau aura une part importante dans le jeu, comme un HUB ou quelque chose dans le genre?

SD : Le Falcon sera dans le jeu, c’est tout ce que je peux te dire pour l’instant 😉

 

LCR : Pour faire un jeu comme HSA, tu dois être un grand nostalgique de cet âge d’or du point’n click non? Quelle est ton expérience de gameur?

SD: J’ai joué à quelques jeux d’aventure textuels quand j’étais gosse, mais je suis devenu véritablement mordu la première fois que j’ai joué à Space Quest IV. Je l’ai tellement adoré que je me suis fait le troisième opus tout de suite après! J’ai également lessivé les Gabriel Knight, Monkey Island, King’s Quest 5 & 6, Quest for Glory 3 & 4, la série des Kyrandia… TOUS! Le point culminant de ces expériences étant indéniablement Full Throttle que j’ai trouvé tellement brillant et drôle; et The Dig également qui me donne des frissons encore aujourd’hui !

 

LCR : Justement qu’est ce que tu penses de l’évolution des jeux d’aventure? Des titres à conseiller, ou bien c’est pour toi un genre tombé totalement en désuétude?

SD : Je pense que le genre n’a pas su évoluer intelligemment, et que c’est ce qui l’a en grande partie tué. Gabriel Knight 2 était en full motion vidéo, le trois était en 3D, tout comme King’s Quest 8 et Monkey Island 4… Et on a même failli avoir un Full Throttle 2 et un Space Quest 7 en 3D; c’étaient tous des idées catastrophiques à mon sens. Le genre change littéralement quand il passe en trois dimensions, et la plupart n’ont pas su s’adapter, voir même n’auraient pas du essayer. Aujourd’hui je pense que Telltale est la seule société à avoir vraiment réussi à faire de bons jeux d’aventure en 3D. Ce n’est pas comme avant bien sûr, mais ils accomplissent un travail extraordinaire.

Si je devais vous conseiller un titre, je pense à « Resonance » de Wadjeteye Games & XII Games qui a été annoncé il y a peu et qui devrait sortir très prochainement. J’ai eu la chance de bosser dessus sur des travaux mineurs, et j’ai pu tester la bêta : Sérieusement c’est l’un des meilleurs point’n click auquel j’ai pu joué, il est incroyable !

 

LCR : Aujourd’hui, quel est ton principal challenge sur Han Solo Adventures?

SD : Tout simplement de trouver le temps pour me poser et le terminer !

 

LCR : Est ce que LucasArts t’a contacté depuis le début du développement de HSA? On les sait très protecteurs avec leurs licences.

SD : Même pas, aucun contact.

 

LCR : Ton jeu respire clairement l’envie de retrouver l’ambiance des vieux point’n click d’antan; que t’inspire l’annonce par Tim Schaffer d’un pnc à l’ancienne, via Kickstarter? C’est une renaissance ?

SD : Ah mais je suis super excité par Double Fine Adventure ! Tout comme la renaissance de Leisure Suit Larry par Al Lowe, le retour de Jane Jensen (la scénariste de Gabriel Knight ndlr) via Kickstarter.. Même TwoGuysfromAndromeda (Scott Murphy & Mark Crowe) se sont retrouvés pour créer un jeu d’aventure à la Space Quest !  Je suis tellement content et excité à propos de tout ça que j’espère voir venir un Second Âge d’Or des jeux d’aventure !

 

LCR : Dernière question. Après les point’n click de LucasArts, si tu devais rendre un nouvel hommage à un vieux titre, lequel serait-ce? (Broken Sword STP!!!!)

SD : Déjà il est très important de noter que Han Solo Adventures n’est ni un remake ou une suite non officielle d’un quelconque titre. Par exemple je ne me serais pas senti le droit de faire mon propre Space Quest; c’est un univers qui appartient à Scott Murphy & Mark Crowe, ce n’est pas à moi de l’utiliser. J’ai fait Han Solo Adventures justement parce que personne ne l’avait fait à l’époque, et qu’en tant que fan de Star Wars ET des point’n click de LucasArts, c’est un peu comme mélanger mon chocolat préféré avec mon beurre de cacahuètes préféré ! 🙂

 

Merci à  Stacy Davidson pour avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Nous avons hâte de nous plonger dans son Han Solo Adventures et de vous en proposer un test dès sa sortie ! 

interview traduite de l’anglais par Anfalmyr

Énigme Episode #12

 

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 17 avril, date de la douzième émission de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

 

A la Semaine Prochaine en compagnie de Bruno Rocca (IG Mag) pour une super Emission ! 

Les Emissions de La Caz’ Retro diffusées sur BadGeek.fr !

Aujourd’hui on est jouasse sur Lacazretro.fr, puisqu’après vous avoir annoncé notre diffusion sur Le Serpent Retrogamer, et notre nouveau partenariat avec Boulot-Retro-Dodo.fr, on peut enfin vous annoncer que nous rejoignons le cercle des producteurs sur BadGeek.fr

BadGeek c’est une association loi 1901 qui recense des émissions audio&vidéos Geek (mais pas que) afin de créer une sorte de grande chaîne de programmes hétéroclites. Vous pouvez y retrouver du gaming, du cinéma, du jeu de rôle…. Il y en a vraiment pour tous les goûts !

C’est vraiment une super surprise que d’avoir été contactés par Badgeek pour rejoindre les programmes du site aux côtés de Gamerside et du Joueur du Grenier. Merci d’ailleurs à Alex et David pour nous avoir aidé à publier toutes nos émissions (et merci à Loupign pour avoir pris le temps de le faire) .

BadGeek propose également à ses producteurs de démarcher des diffuseurs pour promouvoir vos émissions, un service supplémentaire vraiment louable. Pour rester parfaitement transparents sur le sujet, nous n’avons pas l’intention de modifier le contenu de nos émissions ou le ton de celles-ci, même si ça peut nous fermer certaines portes. C’est un choix parfaitement assumé de notre part, mais nous restons bien évidemment ouverts à toute proposition de diffusion, tant qu’on ne nous impose aucune coupe ou rajout. Donc un grand merci à l’équipe de BadGeek pour leur compréhension et leur soutien.

A noter également la possibilité de diffuser du live, donc des émissions en direct. Une perspective très excitante à laquelle nous réfléchissons bien sûr.

2012 commence donc de la plus belle des manière pour La Caz’ Retro,
« pourvu que ça dure ! » 

 

 

 

Partenariat : Boulot Retro Dodo

Dans le microcosme des sites dédiés exclusivement au Retrogaming, s’il y en a bien un que l’on suit régulièrement pour sa réactivité hallucinante sur les diverses news liées au sujet, c’est bien Boulot-Retro-Dodo.fr ! Le Site de Webneta est truffé d’infos toujours croustillantes sur l’actualité du retrogaming, avec une rapidité de communication assez hallucinante. Alors aujourd’hui, c’est vraiment un plaisir pour nous que d’annoncer notre partenariat avec BRD.fr , une nouvelle relation qui, on l’espère, portera de beaux fruits. 

C’est toujours intéressant de se retrouver autour d’une même passion, mais avec une approche différente. Vous le savez bien évidemment, sur Lacazretro.fr nous sommes avant tout consacré à nos émissions, vers le partage serein et convivial de nos souvenirs d’une époque que nous chérissons toujours autant. Boulot Retro Dodo c’est vraiment un site d’actu retro, ce qui déjà en soit est une pépite dans le genre, vraiment complet et agréable à suivre. Actualité, Podcast, Dossiers, vous allez pouvoir contenter à satiété votre faim d’oldies, quand vous aurez terminé les podcasts de La Caz’ Retro cela va de soit.

De belles collaborations pourront se faire entre BRD.fr et LCR.fr bien sûr, et vous en serez bien entendu les premiers informés. En tant que « petits nouveaux », ça nous fait vraiment chaud au coeur d’être contactés par des gens de talent pour se serrer les coudes et ainsi créer une véritable synergie entre passionnés de RetroGaming ! 

 

La Retro d’Avril par Carole Quintaine

Lorsque nous avons lancé la rubrique « La Retro du Mois » nous avions dans l’idée d’inviter des gens qu’on aime et qui partagent la même passion que nous pour le retrogaming, à venir s’exprimer librement dans un billet sur lacazretro.fr. Aucun sujet imposé, aucune contrainte, nous offrons à nos invités une tribune totalement libre. Et nous inaugurons ce mois-ci notre tout premier invité de ces billets, notre parrain des Retros pour ainsi dire. Mais plus qu’un parrain c’est une Marraine et non des moindres puisque la passionnée et passionnante Carole Quintaine nous fait l’honneur de poser sa plume sur La Caz’ Retro. Un Énorme Merci à elle, pour sa générosité hallucinante et son infinie douceur. On te retrouve avec grand plaisir sur ton tout récent Blog Gameratoutprix.net sur lequel tu partages tes différents reportages vidéos et articles !  Gros Bisous Taty Caro’ !            ~Anfalmyr

Ecco : Chronique d’un héros des mers

C’est sous un ciel azuré et sur un océan limpide que nous allons nous projeter pour ce premier rendez-vous retrogaming. Et en ce début d’Avril, il me semble presque logique d’apporter une touche marine à cet article…

Nous sommes en 1992, et si le stéréotype du héros de jeu vidéo de cette époque ressemblerait plus à un petit bonhomme en salopette ou à un hérisson hyperactif, celui dont on va retracer le parcours ici, n’a rien à leur envier en matière de style.

Quand le délicat Ecco débarque sur Megadrive, il apporte un souffle exotique et novateur à l’univers du jeu vidéo. Quand on se souvient de ce merveilleux jeu d’aventure on pense tout de suite à ces fabuleux décors aux détails soignés et aux couleurs exotiques, les phases aériennes à bondir hors de l’eau pour faire des acrobaties poétiques qui faisaient qu’une heure après avoir commencé la partie nous étions toujours sur le même tableau…Un tel sentiment de liberté ! Y rejouer, c’est un peu comme partir en vacances au bout du monde.

Replongeons-nous donc dans cet océan de mystères dans lequel le jeune dauphin va vivre une aventure palpitante dans le but de sauver son clan disparu lors d’une tempête mystérieuse…

Commençons par le gameplay, qui sera en adéquation parfaite avec l’univers puisque tout se passe sous l’océan. Manœuvrer Ecco reste une véritable expérience et la bestiole n’est pas commode à maitriser. A noter, une des principales contraintes réside dans la gestion de l’oxygène. Ecco sera forcé de remonter régulièrement  à la surface ou de trouver des sources d’air s’il ne veut pas mourir noyé, ce qui reste une mort assez suspecte pour un dauphin hein ?

Le défi consiste donc à maintenir la barre d’oxygène à niveau et pour ça,  plusieurs pistes : en émergeant comme je le soulignais plus haut, ou en trouvant le moyen de respirer sous l’eau car en effet, plus on avance dans le jeu, plus les levels nous entraînent dans les profondeurs, et remonter devient vite une mission impossible…Il faut donc se débrouiller pour trouver des solutions comme des poches souterraines dans lesquelles Ecco peut se recharger en air ou à choper des bulles d’oxygène sortant de certains coquillages. Challenge certes exigeant mais qui ne manque pas de réalisme…Concernant notre énergie, ici point de cœurs ou de fioles de santé, il faut bouffer du poisson pour survivre ! Fort heureusement pour nous, l’océan regorge de ces petits êtres invertébrés et ce sera donc chose aisée de se remplir le ventre.

La progression se déroule sur 23 niveaux relativement casse-tête puisqu’il s’agit là de labyrinthes sous-marins… Heureusement notre dauphin préféré est bourré de ressources et pourra se repérer grâce à un sonar qui, lancé dans le vide, fait apparaître une carte de la zone en exploration. Via celui-ci, il peut également envoyer des messages et communiquer avec son environnement, notamment avec ses congénères.

Dans la famille des dents de la mer, excepté quelques mammifères indisposés, qu’il faut charger pour ne pas se faire tuer, (les requins par exemple) les principaux acteurs de ce monde aquatique, sont pour la plupart débonnaires et il suffit dans bien des cas de les éviter (pas toujours évident d’ailleurs !) pour les laisser continuer à faire leur vie et poursuivre notre chemin.

En termes de prise en main, ce sont des sensations nouvelles pour les joueurs qui à l’époque, n’ont pas forcément l’habitude d’incarner un dauphin. Qui plus est, on se souvient de la difficulté du jeu qui reste considérable. Ecco est un de ces bijoux vidéo-ludiques qui vous poussent par moment à vouloir exploser la manette par terre…Mais l’aventure est si belle !

Le soft se démarque par ce côté “apaisant” et l’immersion est totale, notamment grâce aux décors tropicaux sublimés par un travail graphique exceptionnel pour l’époque et à une ambiance sonore envoûtante collant parfaitement à l’univers…Adapté sur Master System, Game Gear, mais aussi sur PC et bien d’autres plateformes, ce premier opus de la série aquatique est également jouable sur Xbox live arcade.

En bref, Ecco The Dolphin reste un véritable chef d’œuvre d’originalité et de poésie. Un grand moment de beauté !

Mon expérience

Ecco reste très probablement un des jeux qui m’auront fait le plus voyager. Ces jeux auxquels on pense toute la journée et qu’on ne peut plus lâcher une fois la manette en main.

J’ai le souvenir très net de ma Megadrive posée par terre, et moi, assise en tailleur devant l’écran, complètement hermétique à tout ce qui se passait autour…

Je me rappelle avoir passé tant d’heures à sauter d’un bassin à un autre en essayant de faire des figures toujours plus belles, de bondir toujours plus haut dans ce décor fabuleux et repartir dans l’aventure où le plaisir de jouer se mêlait à l’admiration du paysage…Grand moment ! Dans mes yeux de gamine, la perfection était là, et je crois qu’Ecco était le plus magique des héros de jeux vidéo. Aujourd’hui il reste une de mes expériences vidéoludiques les plus grisantes.

Les Emissions de La Caz’ Retro diffusées sur Le Serpent Retrogamer !

Ce n’est pas parce que c’est l’ouverture du site qu’on doit se reposer pour autant, même si parfois on pourrait se dire qu’un week end, mon anniversaire de surcroît, Subby m’aurait laissé au repos, mais non ! Mais peu importe car c’est une bien belle annonce qui m’amène, puisque les fans de retrogaming vont pouvoir retrouver les Emissions de La Caz’ Retro sur le site Le Serpent Retrogamer ! 

Le Serpent Retrogamer vous offre un regard différent sur le monde du retrogaming. Un regard actuel qui met en perspective nos hits d’antans pour repérer, et ainsi aduler, les softs qui ont marqué l’histoire des jeux vidéo. C’est pour cela que nous ne nous interdisons pas de parler de la current-gen, mais encore une fois d’une façon différente, en essayant de voir en quoi tel ou tel jeu peut espérer rester gravé dans les mémoires. Entre coups de cœurs, dossiers, et tests, sans oublier différentes rétrospectives sur des séries ou des studios, Le Serpent Retrogamer, c’est une vision actuelle de nos jeux rétro !

Avouez que ça a de la gueule ! Alors qu’à La Caz’ Retro on est plus dans le souvenir, même si de temps en temps on se pose la question de la pertinence d’un jeu aujourd’hui; sur http://www.le-serpent-retrogamer.org/ ils gardent le focus sur le rapport contemporain qu’entretiennent ces vieux jeux avec les joueurs. Une manière différente et tout aussi passionnante d’aborder le retrogaming.

C’est donc un grand plaisir pour nous que de voir nos émissions s’évader de temps en temps pour essayer de toucher plus de monde ! On souhaite à Thibault et à son équipe (dont un certain Sirocco que je salue tout particulièrement) plein de bonnes choses, et de venir un de ces quatre, pourquoi pas, écrire un petit papier sur Lacazretro.fr !

La Retro de Mars par Anfalmyr

Nous y voilà, LaCazRetro.fr s’ouvre en Mars, après dix émissions. Evidemment dans le fond, rien ou presque ne change, si ce n’est qu’avoir un « chez nous » va nous permettre de vous proposer un contenu régulier, en plus des émissions tous les quinze jours. Avions nous véritablement besoin de nous émanciper du Blog d’Anfa’ sur Gameblog.fr pour vous proposer ces contenus, il semble que oui, et on va essayer de le faire le mieux possible et de la meilleure des manières. 

Alors, que faut il attendre de ce site? Et bien toujours plus de retrogaming et toujours plus d’ambiance décalée et conviviale ! C’est pour nous une condition sine qua non dans l’évolution de La Caz’ Retro. On ne cherche pas à faire des reviews complètes d’anciens jeux, d’autres le font déjà très bien. Ici vous êtes dans l’arrière salon d’un bar cozy, les banquettes sont confortables, les verres sont pleins, vous êtes entre potes et vous taillez le bout de gras sur des vieux jeux en piochant régulièrement dans le bol de cacahuètes. C’est aussi simple que ça.

Le fond restera le même, et ce n’est pas parce que nous rajouterons quelques rubriques à nos podcasts, ou que nous inviterons des VIPs que le fond va changer, sûrement pas ! En revanche dans la forme on continuera d’affiner nos rubriques pour vous proposer toujours plus de convivialité et de confort de lecture.

Car, entendons nous bien, en vous proposant les émissions à la fois en vidéo, mais aussi en audio que ce soit en lecteur web, ou en téléchargement mp3 ou via itunes; on essaye de vous proposer le plus vaste choix dans la manière de suivre La Caz’ Retro. Le but c’est de vous proposer la solution la plus confortable pour vous, peu importe si ça nous demande un investissement plus important, ce qui compte c’est que vous ne vous sentiez jamais frustrés de ne pas pouvoir suivre notre Emission comme vous l’entendez. Et c’est dans cet ordre d’idée qu’est née l’envie de créer ce site, car nous étions conscient qu’un podcast qui est une catégorie d’un blog perso’ hébergé sur un site de jeux… C’était pas lisible. Aujourd’hui, vous pouvez parler de notre émission à vos amis, et ils n’auront qu’à taper « la caz retro » sur google pour tomber sur nous. C’est pour ça qu’on a voulu s’émanciper de Gameblog, et on en parlait depuis plusieurs mois déjà.

Bien entendu nous gardons un Blog sur Gameblog.fr afin de rester actifs dans la Communauté que nous adorons,  sans leur demander de s’échapper de Gameblog le temps d’une Emission. Néanmoins, pour ceux qui aiment suivre La Caz’ Retro et qui veulent voir l’intégralité de notre actu, il faudra passer par ici. Ce n’est pas une décision élitiste afin de vous faire venir « chez nous », c’est une nécessité pour nous afin de parler de notre passion pour le retrogaming sans avoir l’air de déranger. Car il faut dire les choses comme elles sont, quand six mecs discutent chaque semaine de retrogaming et évoquent leurs discussions en public, ça peut déranger ceux qui ne sont pas dans la confidence et qui s’en foutent de notre Emission. Donc, parce qu’on n’a pas envie d’alimenter un fantasme de Lutte des Clans qui est à mille lieues de notre Pensée et de notre mentalité, on préfère avoir notre petit coin à nous pour accueillir les gens qui aiment ce qu’on fait, et préserver ceux qui n’en ont rien à faire. Nous pensons que c’est la solution la plus simple et, encore une fois, la plus confortable pour tout le monde.

Voilà, un petit récap’ important à faire pour lancer le site. Il nous reste encore beaucoup de choses à faire pour vous proposer quelque chose de vraiment cool. Vous pouvez déjà accéder au site de manière confortable (toujours) sur vos smartphones, histoire de nous suivre partout où vous allez. Vous pouvez également nous suivre sur notre nouveau Twitter ( @Lacazretro  ). Sur ce, très bon mois de Mars, à Mardi pour l’Emission, et sinon, restez à l’écoute car on a encore plein de choses à vous dévoiler ! 

Anfa’

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