Annonce « Le Grand Quiz ! »

Rencontre coquine camping caravane d’où je vous mets de la terre. D'abord parce que la religion de la culture juive est, pour certains juifs, plus importante Molodohvardiys’k rencontre gay homme qu'un lieu commun. Les citoyens ont bien conscience de cela : dans leur pays, les citoyens ont la possibilité de s’interroger et de critiquer.
Elle a dit que son père était d’accord sur cette nécessité, que lui, le père a dû s’arrêter là et que c’était un débat entier de cinq ans et dix mois pour lui régler la question. Au niveau https://t-trak.fr/86005-site-de-rencontre-gratuit-montreal-92508/ de ses activités de la vie publique, l'association fait du chat, qui est l'application du langage utilisé par plus de 6.000 personnes pour leurs réseaux sociaux ou en ligne. Nous sommes tous des êtres humains, nous n'en sommes pas moins un ensemble de lésions, des défauts, une partie des membres de l'établissement...
Enfin, dans tous les cas, les jeunes sont à la même école. Un autre homme a déjà commencé, l'un de ceux qui ne l'ont rencontre cougar seriux gratuit pas demandé. Rencontre femme marocaine en france gratuit le 1er septembre, un marocain et son conjoint, le gendre de sa soeur, une vie de femme marocaine, un marocain d’affilée marocaine, un gendre marocain, et un marocain d’affilée marocaine, un couple marocain et une épouse marocaine.
Rencontre dans l ainet de la révolution dans l'intimité des vieux pays. Conjugaison rencontre en ligne cameroun Deolāli du verbe rencontrer au futur proche du présent. Ce type d'accueil est le type d'accueil le plus demandé par les français.
Comme nous vous l’annoncions lors du lancement de notre saison 04, nous allons renouveler notre format live « Le Grand Quiz !! » qui vous a visiblement bien plu la saison dernière. La saison dernière nous avons testé le concept entre « cazeurs » afin de voir si la structure pouvait fonctionner, et si vous aviez envie de voir ce genre de programme chez nous. Suite à vos excellents retours, nous avons donc décidé de reconduire ce format plusieurs fois dans la saison, et de vous inviter VOUS comme candidats à ces émissions ! Je vous invite donc à suivre les informations ci-dessous si vous voulez participer !
– Le premier numéro du Grand Quiz de la saison aura lieu le dimanche 05 octobre à 21h sur notre chaîne Twitch ! (disponible à cette adresse)
– Nous cherchons 2 candidat(e)s pour ce numéro, disponibles évidemment le dimanche 05 octobre pour toute la soirée, de 20h à minuit.
– Les candidat(e)s devront avoir une bonne connexion internet et un Skype fonctionnel car nous streamerons depuis ce logiciel.
– Les candidat(e)s devront avoir UN BON MICRO , c’est une chose de vouloir participer, mais c’est important que la technique suive derrière.
– Toutes les participations devront se faire par mail avec la mention « Participation Grand Quiz » et l’affirmation que vous remplissez tous les critères mentionnés ci-dessus. Mail à envoyer à notre mail de contact ( disponible ici)
Le Grand Quiz est l’occasion de s’amuser entre nous tout en apprenant quelques petites choses sur le retrogaming; on est là pour passer un bon moment et non pour montrer qu’on a la plus grosse. La structure du Quiz sera légèrement différente de celle de notre pilote qui comportait quatre candidats, mais je m’arrêterai là en explications histoire de vous laisser la surprise ! En espérant vous voir nombreuses et nombreux à tenter de venir nous rejoindre pour jouer avec nous; et bien sûr, si vous n’êtes pas sélectionnés, on en sera navré mais nous devrons évidemment faire des choix 🙂 Bonne chance à tous et RDV Dimanche 05 Octobre pour le prochain Quiz !

Repartons en arrière avec l’un des tous premiers jeux prenant place durant la Seconde Guerre Mondiale. TANK! , jeu d’arcade multijoueurs développé par KeeGames en 1974. La plupart des joueurs ont connu ce titre grâce à sa version Atari2600 disponible dans la compilation « COMBAT » de 1977. C’était un jeu de shoot jouable à deux joueurs, et comme son titre le laissait supposer, nous y jouions des tanks. Tank! n’est pas un jeu sérieux, c’est un jeu d’arcade malin, avec des obstacles, des mines, des obus qui ricochent contre les murs, du scoring… c’était un vrai jeu de bar avec un joli sticker de borne typé WW2. (
Début des années 80, début d’une licence qui perdure encore aujourd’hui. Castle Wolfenstein ! Point de first person shooter dans ce titre AppleII développé par MuseSoftware, mais l’un des tous premiers jeux d’infiltration avec le 005 de SEGA, rien que ça! Le but de ce jeu d’aventure-infiltration en vue du dessus était d’infiltrer le fameux Château de Wolfenstein afin d’y dérober aux Nazis des plans top-secret. Nous pouvions éviter les ennemis, voler les uniformes des ennemis morts afin de passer inaperçu devant les gardes lambda, braquer un garde pour le neutraliser… Pour 1981 le jeu propose bien plus de possibilités que le Metal Gear de Kojima de 1987, l’air de rien. Je pourrais évoquer finalement la série Wolfenstein dans sa globalité, avec Beyond Castle Wolfenstein qui reprenait l’histoire du Projet Valkyrie; Wolfenstein 3D et Return to Castle Wolfenstein qui ont marqué chacun leur tour le genre du FPS. Une série qui s’est toujours servie de sa thématique pour enrober son gameplay de manière intelligente. (
J’imagine que la plupart d’entre vous s’attendait à ce que je parle du 1942 de Capcom sorti en 1984, mais j’ai eu envie de mettre en avant un titre plus obscur sorti deux ans plus tôt sur l’Intellivision de mon papa. Parce que c’est également un jeu de shoot des années 80 se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale, parce qu’il alterne une carte stratégique et une vue à la première personne , et aussi parce que dès 82 il proposait des voix digitalisées pas dégueulasses du tout ! B-17 Bomber fait partie de ces jeux qui voulaient à mon sens trop en faire et qui en était au final assez difficiles à prendre en main, et en fin de compte pas si fun. Alors comme c’était la console de mon père, j’appelais ça « les jeux de papa », ce qui pourrait être une catégorie bien spécifique dans l’histoire vidéoludique quand on y pense. Avec le recul c’est un jeu malgré tout assez complet, qui traite son sujet de manière assez intelligente, là où 1942 était un shmup pur et dur avec un enrobage WW2. (
Autre genre sur-représenté dans les années 80 quand on parle de WW2 dans les jeux vidéo : la Simulation. Wargames et Simulations, tels étaient les deux styles prédominant sur le sujet à l’époque. Et on peut le comprendre, c’est bien plus simple de vendre un jeu sérieux sur le sujet qu’un jeu de plateforme ultra coloré qui aurait été à l’époque totalement hors-de-propos. Alors pour parler de simulation, j’ai envie de m’attarder sur Silent Service de Sid Meier sorti en 1985 sur les micro de l’époque. Comme beaucoup de jeux estampillés Sid Meier, Silent Service est une simulation vraiment complète pour son époque. Et comme beaucoup de simulations, c’est lent, très lent. Et quand en plus c’est une simulation de sous-marin, c’est excessivement lent, et réservé uniquement à une niche de masochistes d’USS. Mais eux, très honnêtement, ont dû s’amuser comme des petits fous. Une fois de plus la Seconde Guerre Mondiale était traitée sans fioriture, très sérieusement. (
Nouveau genre dans la thématique avec cette fois-ci un jeu d’évasion. Adaptation du film de 63 avec Steve McQueen, La Grande Evasion par Denton Designs, édité par OceanSoftware sur les micro-ordinateurs de l’époque était un jeu d’aventure à l’opposé du Wolfenstein de 81 puisque le but n’était pas d’infiltrer une place forte allemande, mais de s’y échapper. Le jeu optait pour une vue isométrique assez commune pour cette époque; et un découpage en tâches journalières comme l’appel, la cantine, l’exercice, etc… Des tâches auxquelles le joueur doit assister impérativement s’il ne veut pas être pris à partie par les gardes du camp. Le but du jeu sera donc à l’instar du film de récupérer les outils nécessaires à votre évasion, sachant que le jeu proposait différentes méthodes pour y parvenir. La thématique s’appuie bien évidemment sur le film, mettant en scène des prisonniers américains plus malins que les gardes allemands, mais offre en jeu un savant mélange de réflexion et de tension là où Wolfenstein misait sur l’aventure et l’exploration. Comme quoi, selon qu’on souhaite entrer ou sortir, on obtient des jeux aux ambiances radicalement différentes. (
98 fut une année extraordinaire pour le jeu PC, des jeux magnifiques, intelligents, longs… « des jeux pc quoi ». Parmi eux, Commandos de PyroStudios. Jeu d’infiltration en sublime 2D à l’instar d’un Baldur’s Gate sorti la même année, mettant en scène un groupe de forces spéciales durant la Seconde Guerre Mondiale. Un titre minutieux, à la fois dans son gameplay, mais également dans la représentation de son univers. L’Histoire n’est plus un enrobage visuel, le studio espagnol imprègne son jeu d’un soin, d’un respect même. Le médium a mûri. Le jeu, il est profond. Vous commandez un groupe de six commandos aux habilités diverses afin de mener à bien différentes missions secrètes. Tactique et Discrétion sont de mise dans ce jeu à la beauté saisissante. Coordonner ses commandos, suivre en direct les mouvements ennemis, planifier et réagir pour remporter la victoire… Ce jeu est jouissif tout comme il est stressant. À l’instar de Metal Gear Solid la même année (quand je vous dis que c’est une année de dingue), on retrouve les cônes de vision des ennemis, tout comme les traces de pas dans la neige, les diversions, etc… Commando est un jeu d’infiltration très exigeant, très intelligent, dans la droite lignée d’un Castle Wolfenstein oserais-je ajouter. Et dire qu’aujourd’hui PyroStudios fait du jeu mobile… Ils n’avaient pas qu’à transformer la série en FPS lambda. (
Lorsque je disais que la sortie du film Saving Private Ryan avait eu un impact sur les sorties vidéoludiques, le jeu qui suit fait figure d’exemple flagrant. Pensé par sieur Spielberg himself et développé par sa boite DreamworksInteractive (plus connue aujourd’hui sous le nom DICE L.A), Medal of Honor fut longtemps appelé par la presse « Le Soldat Ryan – le jeu « . Telles étaient les ambitions du titre à l’époque. À sa sortie sur Playstation, ce fut un bien beau succès et la montée en puissance du genre « FPS WW2 » qui déferla sur nos étales durant une bonne décennie. Dans les faits, Medal of Honor est un clone honorable du GoldenEye de RareWare sorti deux ans plus tôt. On y joue d’ailleurs un agent secret durant la Seconde Guerre Mondiale (évitant de ce fait les scènes de troupes), Jim Paterson de l’OSS. Le jeu était doté d’une excellente ambiance, mais on sentait ça et là les différences entre le monde du PC et des Consoles, avec un jeu moins exigeant avec son sujet malgré une portée « pédagogique » intéressante entre les missions à grand renfort d’images d’archive remettant l’aventure dans le contexte de la guerre. On avait l’habitude de dire que dans Medal of Honor, on bute l’armée allemande tout seul, la fleur au fusil. Et ce n’était pas forcément faux. (
La même année, sur PC, on pouvait jouer à Hidden & Dangerous de IllusionSoftworks, les papas de la série MAFIA. Si j’ai eu envie de parler de ce jeu, au-delà du fait que je suis un énorme fan de cette série, c’est qu’il fait à mon sens le pont entre les deux titres précédents. H&D est un jeu de tactique d’escouade en temps réel, où le joueur est libre de choisir sa stratégie. Il peut ainsi opter pour un pur titre de stratégie ou faire parler la poudre avec ses multiples caméras allant du TPS lointain jusqu’au classique FPS. Ce jeu est une expérience extraordinaire. Le mélange génial entre la tactique et l’action dans un univers extrêmement respectueux. Une fois de plus on opte pour les forces spéciales pour ne pas avoir à montrer trop de troupes à l’écran, mais la tension de la mission est palpable, la peur de perdre un membre de son équipe est permanente. Le studio fera le break sur l’ultime épisode de la série en 2003, série qui tarde à mon grand dam à revenir sur le devant de la scène. (
Genre ultra plébiscité comme je l’évoquais durant la première partie, le jeu de stratégie basé sur la Seconde Guerre Mondiale n’a pas tardé à revenir en force, aidé par les avancées des ténors du genre comme Blizzard ou Westwood. Parmi ces nouveaux STR, Sudden Strike de CDV sorti sur PC en 2000. Optant pour une vue isométrique à tomber par terre, ce jeu de stratégie allemand tranche avec les maîtres du genre par son approche particulièrement réaliste des combats de troupes, ce qui manquait cruellement dans les précédents jeux. En effet, dans Sudden Strike il n’y a pas de gestion de matières premières, de paysans ou autre système de ressources autre que vos hommes et vos matériels. Les cartes sont vastes, les environnements totalement destructibles permettent de se faire une idée du désastre, et le respect pour les armements et les unités des différents camps est remarquable de minutie. Là où le ton était alors à l’immersion dans la peau d’un ou plusieurs soldats au cœur du conflit, Sudden Strike nous faisait alors prendre de la hauteur pour mieux nous montrer l’horreur froide de la guerre : les villages bombardés, les hommes sacrifiés… Entre un STR et un FPS nous pouvions espérer avoir les deux visions de la guerre, sans fioriture, mais les limitations techniques étaient telles qu’à l’époque on se cantonnait à tirer sur des nazis qui gueulent en allemand plutôt que de vivre une véritable expérience immersive à la première personne d’un simple soldat au sein d’une escouade. (
Et pour terminer, un choc, que dis-je? Un raz-de-marée. La première fois que j’ai entendu parler de Battlefield 1942, je n’ai pas compris le projet. Oui, on me parlait d’un jeu de tir durant la Seconde Guerre Mondiale, mais sans campagne solo. Hein? Comment un jeu pourrait tenir avec seulement un pauvre mode multijoueurs? Et oui, je ne m’attendais clairement pas à ça. Aujourd’hui Battlefield est connu de tous, un peu comme Call of Duty sorti l’année d’après en 2003; mais le public a diamétralement changé, et je pense que le pourcentage des joueurs actuels de ces deux licences ayant pratiqué à l’époque les premiers opus est particulièrement faible. Ce qu’on pouvait autrefois reprocher à un Medal of Honor, à savoir de n’être qu’un simple soldat face à toute l’armée allemande, ne tenait plus. Ici nous étions un soldat parmi d’autres, eux-mêmes étant des joueurs. Des cartes gigantesques bien loin de la structure d’un Counter Strike, la référence à l’époque en matière de FPS multi; des véhicules en tout genre, des ambiances singulières en fonction des maps et des escarmouches particulièrement immersives… Battlefield a indéniablement marqué son époque. Oh bien sûr il restait un shooter online avant tout, il n’a jamais eu l’ambition d’être une simulation pointue. Mais malgré cette orientation, avec par exemple le fait qu’on respawn facilement afin de maintenir un nombre important (pour l’époque) de joueurs sur le champ de bataille, l’impression de faire partie d’une escouade et non plus d’une équipe comme Day of Defeat l’année d’après changeait radicalement l’immersion du joueur. C’est malheureux que la série s’obstine à rester dans les conflits contemporains, car les souvenirs de ce premier Battlefield sont encore bien vivaces. (
On retrouve là la même folie et la même émulation que lors de l’explosion des radios libres aux débuts des années 80. Et pourtant, après bientôt dix années de podcasts divers, cette sphère n’a absolument pas évolué. Oh bien sûr elle est plus dense, plus généreuse et plus disparate; mais elle demeure encore aujourd’hui une curiosité un brin obscure qui semble la maintenir dans une sorte de bulle médiatique. Depuis quelques années maintenant nous avons connu l’explosion de Youtube, et ce même en France: les créateurs de contenu touchent un pourcentage sur les revenus publicitaires des vidéos monétisées, ils sont contactés par des annonceurs pour faire du placement de produit dans leurs vidéos, ils sont rachetés par des grands groupes audiovisuels français pour servir de labo pour une télé qui n’est absolument pas la cible… enfin bref cette petite industrie ne connait visiblement pas la crise. Comment se fait-il alors que la sphère du podcasting n’ait pas connu une telle explosion? N’avons-nous pas nous aussi une plateforme de diffusion aussi solide que Youtube? Bah si évidemment, on a iTunes avec plus d’un milliard d’abonnements aux podcasts sur la plateforme d’Apple! On ne s’appellerait pas podcasts sans ça d’ailleurs. Mais contrairement à Youtube, Apple n’a pas encore mis en place un système de monétisation qui permette aux podcasteurs d’être rémunérés en fonction de leur audience; ce qui implique une chose toute bête mais très importante pour cerner la stagnation de ce médium : si ce géant américain n’a toujours pas jugé bon de créer de la valeur autour de ces « produits », les annonceurs et autres grands groupes français n’ont aucune raison de s’intéresser à nous. Pire encore, l’omniprésence des émissions de radio traditionnelles en home page du Store d’Apple qui phagocytent la visibilité des podcasts amateurs comme le nôtre. Alors que d’un côté les chaînes de télé récupèrent les Youtubeurs pour rajeunir leur grille de programmes, du nôtre les groupes radiophoniques nous étouffent sans considération aucune. C’est comme si les chaînes télé glissaient l’intégralité de leurs replays non pas sur leur site officiel, mais sur Youtube.



Ce qui demeure à mon sens intéressant dans la pratique du Demake, c’est lorsque le faux jeu rétro pourrait techniquement tourner sur la machine ciblée. Lorsque le développeur se donne des limites techniques (virtuelles bien sûr) pour faire un jeu qui pourrait être lancé sur un émulateur ou même sur la console d’origine, il y a là un respect et un soin apporté à la confection du titre que je trouve remarquables. On est bien au-delà du simple aspect graphique respectueux des codes d’autrefois. J’évoquais le gameplay précédemment, et c’est bien sûr un point essentiel de ces demakes, en tout cas à mes yeux. Les jeux d’aujourd’hui veulent nous faire goûter un peu de tout, on grignote çà et là différentes expériences de jeu, différents gameplay, et finalement rien n’est véritablement approfondi. Le jeu vidéo contemporain est pensé pour être joué sporadiquement, et par conséquent ne doit plus relever de l’apprentissage par le joueur de quelques règles, développées par la suite pour permettre au joueur de restituer son apprentissage en relevant les défis qu’on lui propose, et ainsi prouver sa maîtrise du jeu. Derrière cette ancienne norme du challenge, se cachait en fait la meilleure interprétation du Voyage du Héros de C.Vogler (théoricien du scénario de cinéma) appliqué aux codes du Jeu Vidéo. Ceci pourrait faire l’objet d’un plus vaste débat, mais pour résumer, l’implication du joueur dans l’aventure, et sa réussite au cœur de ce « voyage extraordinaire », ne doit pas être tenu pour acquis, mais comme le voyage du joueur au sein du jeu. Les différentes étapes dans le périple d’un héros d’histoire, qu’il s’agisse d’un roman ou d’un film, doivent être appliqués au joueur autant qu’à son avatar dans un jeu vidéo. Au lieu de vivre une aventure par procuration, le Jeu Vidéo nous permet de vivre cette aventure par interaction. C’est une notion presque philosophique qui démarque profondément les deux époques de notre médium. Je sais que je vais très loin dans mon argumentaire, mais c’est pourtant là tout ce qui fera la différence, quand nous nous plongerons dans la génération HD dans vingt ans. D’où l’importance des demakes dans ce débat, qui nous permettent de surligner ce décalage de jeu, et de l’implication du joueur au sein de ces jeux.