Link’s Awakening aurait-il pu proposer un mode deux joueurs ?

Et on s’enferme tous les deux dans la peur et la détermination, Les rencontres gratuites vous permettent de rencontrer avec une amie ou amis qui vous aident à vous aider en personne, à prendre un avis, à breadthwise avoir une réflexion et à faire le bon choix de vous défendre avec des compétences et des compétences que vous avez apprises. Les jeunes de 17 ans et 18 ans qui y ont participé sont venus avec leurs camarades de 17 ans et 18 ans pour faire les premiers recoins d’une des premières journées d’exercice de la légende.

Le jeune acteur de la réalité du film, il faut l’attirer et l’enlever, comme un vrai vin, a expliqué le directeur des projets du film, le filmeur david lévy. Le https://ma-nu.fr/8866-rencontre-gay-a13-23168/ projet propose une nouvelle génération d'informations sur les réseaux sociaux. Le président de l’association nationale pour l’accueil des enfants a annoncé mercredi 15 janvier qu’il souhaitait que les parents de ces nouveaux enfants soient invités à l’hébergement des familles.

Dans l'immédiat précédent, ces derniers, à l'initiative de la société d'art de montréal (sam), étaient les organisateurs du salon deux ans auparavant à l'échelle des régions, de l'ouest de la province à montréal. En pleine nuit, le mont-saint-esprit (avec son halo) rencontre sexe gay poitiers se dresse de toutes parts. The english edition of _la nouvelle revue française_

Il nous faut aussi des amis ou de nouveaux amants. Les documents du royaume de france qui n'en ont pas moins la forme, sont le règlement d'une institution établie autrefois sur les principes du droit d'états et qui, selon les débats gay dating advice à venir, n'a cessé d'apparaître aujourd'hui à la tête d'un réseau de personnalités. En revanche, vous ne pourrez rembourser que les frais de l'utilisation des outils.

Si vous êtes un minimum au fait de l’actualité vidéoludique, vous n’êtes pas sans savoir que très récemment est sorti l’ouvrage Hyrule Historia. Ce livre dédié à la saga Legend of Zelda est déjà présenté par ceux qui ont eu la chance de se le procurer comme une véritable bible. D’abord disponible au Japon, puis en langue anglaise, nous pauvres francophones devront attendre l’été 2013 pour le voir traduit dans la langue de Rayman (par les bons soins de Florent Gorges) aux éditions Soleil Manga.

Evidemment, il n’aura pas fallu patienter très longtemps pour voir pointer la moindre info sur divers sites anglophones. Une des rumeurs les plus fameuses apparues dernièrement sur la toile concerne l’épisode Gameboy des aventures de Link (auquel nous avons déjà consacré une émission). Si le livre semble malheureusement s’arrêter très peu sur l’épisode monochrome de la série, une page en particulier retient l’attention. Exposant plusieurs documents design issus du développement du jeu, en marge de l’un d’entre eux est inscrit :

« PROBLEM : What’re we gonna do about 1P mode? »

En clair « qu’allons-nous faire du mode un joueur ? »

Neuf ans avant Four Swords sur Gameboy Advance, les équipes de Nintendo auraient-elle déjà imaginé plusieurs joueurs parcourir en même temps les mondes de Zelda ? L’écran monochrome de la portable aurait-il fini d’achever cette idée, empêchant de différencier clairement les différents « Link » ? ça n’est évidemment qu’une rumeur et il y a peu de chance que Nintendo ne lève le voile un jour. N’empêche, on se prend à rêver de parcourir  un jour l’île Cocolint avec un ami … Sûrement encore un tour du Poisson Rêve !

Source :  ScrewAttack

Mes impressions (tardives) sur Faster Than Light

« Dans l’espace, personne ne vous entendra crier ».

Si cette célèbre punchline peut résumer à merveille l’expérience proposée par Faster Than Light, ou FTL pour les intimes, difficile de ne pas y voir une cruelle métaphore de l’univers du jeu indépendant aujourd’hui. D’abord connu comme le premier jeu dont le développement à pu bénéficier de la générosité des donateurs de Kickstarter, il est malheureusement facile d’imaginer les obstacles que l’équipe de Subset Games a du surmonter afin de mener son projet à bout. En effet, en 2012, quel éditeur prendrait le risque de lancer un titre dont la majeur partie des interactions consiste à gérer le fonctionnement d’un navire spatial au gré de sa traversée de multiples galaxies ? Certainement destiné à une catégorie de joueurs dite « de niche » (comprenez pas assez importante pour qu’on s’y intéresse vraiment), se rappelant au bon souvenir des jeux micro et PC des années 80 et 90, FTL est pourtant bien plus qu’une simple lubie de vieux fans de gestion et de space opéra.

L’amer des Etoiles

Faute d’oxygène, mon équipage vient de lamentablement rendre l’âme après avoir seulement traversé une galaxie. Un conclusion bien piteuse après une bonne douzaine de parties. D’autant plus rageant que dès mon quatrième essai, j’étais parvenu à atteindre la sixième galaxie, soit les portes du combat final. Comment expliquer une telle déconvenue alors que je considère avoir bien compris les règles de FTL et intégré les subtilités de son gameplay ?

Devant l’écran de statistiques qui récapitule ma piètre aventure comparée à mes précédentes explorations aux scores bien plus honorables, je déroule dans ma tête le fil des évènements qui m’ont conduit à ce fiasco.

Mes deux membres d’équipage sont morts asphyxiés, faute d’avoir eu le temps de réparer le module d’oxygène. Ce dernier était en proie à un incendie après avoir reçu un missile en provenance du vaisseau pirate qui m’a accueilli dans ce secteur de la galaxie d’une manière aussi douce qu’une bonne vieille rupture par texto. Je pensais pourtant avoir le dessus dans ce duel, mes missiles anti-bouclier ayant atteint ses réacteurs à deux reprises, l’empêchant de prendre la fuite, pendant qu’un de mes drones de combat se chargeait justement de rendre hors service son générateur de bouclier.

Dans d’autres parties, avec un autre vaisseau, la fermeture des portes d’accès au module et l’ouverture des hublots de la salle en feu, auraient certainement permis d’étouffer rapidement le feu. Malheureusement, dans le Parpaing des Étoiles (doux nom donné par mes soins à mon navire), le module d’oxygène ne dispose d’aucune ouverture sur l’extérieur, m’obligeant à envoyer Raymond, l’un de mes deux membres d’équipage, éteindre l’incendie. Pauvre ingénieur de son état, Raymond doit alors abandonner son poste dans la salle du bouclier, me privant d’un bonus sur ce dernier. Malheureusement, l’incendie est plus sérieux que ce que je pensais. L’ingénieur voit sa barre de vie diminuer cruellement. Je décide d’envoyer Raoul, mon pilote, à son aide, me rappelant que deux personnes répareront les dégâts bien plus rapidement qu’un seul individu.

Il faut d’abord sélectionner votre vaisseau

Les premières secondes me donnent raison. Le feu est éteint. J’en profite pour envoyer Raymond à l’infirmerie afin qu’il se soigne pendant que Raoul entreprend de réparer le module d’oxygène. Pendant ce temps, le combat a continué et a tourné en ma défaveur, un laser ayant endommagé ma salle d’armement. La situation étant plus que critique, la raison voudrait que je mette en terme à cet affrontement en prenant la poudre d’escampette (en voilà une expression qui était déjà bien rétro dans les années 80). La fuite n’est certes pas glorieuse, mais elle me permettrait au moins d’espérer poursuivre mon aventure. Peine perdue car, de toute façon, Raoul ayant abandonné le poste de pilotage pour réparer le module d’oxygène, impossible de fuir. De toute façon, même à sa place, le brave Raoul serait obligé d’attendre de longues secondes avant de pouvoir relancer les réacteurs. Je me prends à rager d’avoir dépensé mes précieux points d’amélioration pour un système de sécurité contre les intrusions bien inutile dans ma situation, au lieu de doter mon vaisseau d’un pilote automatique.

Vous ne pourrez pas forcément tout visiter sur la carte d’un secteur. Les flèches rouges indiquent l’avancée des pirates à vos trousses.

Tiens Raoul vient de mourir ! Pendant que je m’énervais sur mes mauvais choix, je n’avais pas remarqué que, malgré les efforts de mon pilote pour réparer le module, l’oxygène avait dangereusement baissé durant tout ce temps. Mes deux membres d’équipage ont donc vu leurs barres de vie diminuer plus rapidement que n’avançait la remise en état du module. Bien que requinqué après son passage à l’infirmerie, et ayant repris son poste dans la salle du bouclier, Raymond se retrouve seul dans le Parpaing des Étoiles. Dépité, je le renvoie prendre le relais de Raoul, en sachant de toute manière que le malheureux ingénieur n’aura pas suffisamment de temps et d’oxygène pour mener à bien sa tâche.

Si la situation n’était pas insoluble, même avec deux membres d’équipage, elle était quand même extrêmement délicate. La présence d’un troisième équipier m’aurait certainement permis de donner une tournure plus avantageuse à l’affrontement. Et pourtant, j’ai bien démarré le jeu avec trois hommes : Raoul, Raymond et Riton ! Seulement, dans un précédent secteur, j’aurais mieux fait de m’abstenir au lieu de visiter un vaisseau abandonné. J’y certes gagné un peu de carburant et quelques missiles, mais Riton y a aussi attrapé un mauvais virus qui l’a tué immédiatement.

En clair, j’ai pêché par excès de confiance. Rassuré après plusieurs parties où mes choix, mais aussi mes réserves et ma prudence, m’avaient permis de faire face à des situations autrement plus compliquées, j’en avais oublié qu’il valait mieux parfois suivre son chemin sans se montrer trop curieux.

Assez d’essais ! c’est du hard rogue !

Qu’on se le dise, même en mode normale, FTL est un jeu dur.

Un écran de combat que vous allez retrouver trèèèèès souvent !

La durée d’une partie de FTL est aussi aléatoire que la longueur des parenthèses de Mikadotwix. Pouvant varier entre dix minutes ou plusieurs heures, l’une des grandes forces du jeu est de proposer à chaque aventure un contenu aléatoire (tout comme les fameuses parenthèses d’ailleurs) qui force à s’adapter à chaque situation sans avoir le luxe de s’appuyer sur ses souvenirs d’une partie précédente. Certes, le jeu tourne quand même autour de quelques moments clés incontournables, comme le déplacement sur la carte de la galaxie où la visite de magasins, mais tout le reste sera différent d’une aventure à une autre.

Ses différences vont des simples noms des galaxies visitées jusqu’à l’agencement et le nombre même des secteurs mis à votre disposition sur chaque carte. En passant évidemment par les évènements qui surviendront à votre arrivé dans ces dits secteurs.

Et parlons-en des évènements tiens ! Bien qu’au gré de mes parties, il m’ait été donné de tomber quelques fois, à peu de chose près, sur le même mystérieux vaisseau abandonné cachant en fait une entité qui finira par avoir la peau d’un de mes téméraires explorateurs (RIP Riton !), il faut reconnaître aux développeurs de Subset Games de s’être vraiment cassé le ciboulot pour imaginer un grand nombre de situations. Attaque surprise par des pirates, navire en détresse réclamant votre aide, champs d’astéroïdes venant endommager votre carlingue, j’en passe et des meilleures tirées du « space opéra pour les nuls ». Mention spéciale aux secteurs proches d’un soleil dans lesquels votre vaisseau risquera l’incendie générale si vous y traînez trop longtemps.

Parfois, il vaudra mieux éviter un combat, si on vous en laisse le choix …

Tous ces événements sont sobrement contées par un texte (en anglais, le jeu n’ayant pas été traduit) qui aboutit très souvent à un petit choix : en gros passer son chemin comme un Jean Foutre, ou risquer sa peau en espérant une éventuelle belle récompense. Oui, éventuelle parce qu’après avoir secouru un vaisseau au prises avec des pirates, celui-ci se contentera parfois d’un simple « Merci pigeon, à plus ! ». A moins que vous ne décidiez de faire main basse sur sa marchandise, voire de réduire en esclavage son équipage ? Gnark, gnark !

De plus, afin de vous forcer à assumer vos choix dans votre stratégie d’exploration, il n’y a aucune sauvegarde. Une fois la sélection de votre vaisseau faite au début (parmi plusieurs aéronefs débloqués après avoir réussi certains objectifs), vous n’aurez plus qu’à aller le plus loin possible dans votre voyage. Rassurez-vous, le jeu propose quand même une option « quit & save » qui vous permet d’interrompre votre partie pour la reprendre un peu plus tard. Mais il vous sera impossible d’effectuer plusieurs sauvegardes vous permettant, tel l’Emmet Brown moyen, dans le cas d’une situation critique, de revenir quelques étapes en arrière pour modifier un choix malheureux. Sinon je peux vous assurer que Riton serait encore virtuellement des nôtres !

Le jeu laisse donc un place certaine au hasard.

L’écran où vous devrez répartir vos points d’améliorations.

Là où certains y ont vu un défaut du fait d’enchaînements des situations délicates ou, à l’inverse, trop faciles, échappant à la maîtrise du joueur sur son aventure, j’y vois plutôt une certaine cohérence par rapport au thème même de l’exploration spatiale. En effet, le joueur chevronné qui s’attend à ce que son expérience du genre, ses connaissances et ses réflexes lui permettent de surmonter le moindre obstacle risque de devoir ravaler sa fierté lorsqu’il va voir son équipage bêtement mourir dans une traversée d’astéroïdes.

Qui pourrait prévoir ce qui l’attend dans l’espace infini ? N’est-ce pas justement l’essence même de l’exploration que d’avancer vers l’inconnu en acceptant d’être le jouet du destin ? Le sentiment d’immersion qui éprend lors d’une partie de FTL provient justement de cet inconfort face à ce qui nous attend. L’équipage et le vaisseau ne sont pas indestructibles et la moindre erreur de jugement peut se payer chère.

Même si j’ai vaincu le vaisseau ennemi, le plus dangereux reste le soleil qui risque de provoquer de nombreux incendies dans mon vaisseau.

A ce titre, J’inscris FTL dans la lignée d’un Super Meat Boy. Ces deux titres ont en commun de se montrer intransigeant avec le joueur, mais aussi incroyablement juste en couronnant chaque petite victoire par un sentiment de fierté qui n’est jamais dû au hasard lui. Là où le jeu de la Team Meat récompense la mémoire et les réflexes du joueur virtuose (et acharné), le titre de Subset Games fera briller votre sang froid et votre sens des responsabilités.

Arrivé à ce stade de l’article (il y a encore du monde d’ailleurs ?), les néophytes du genre, si ils ont osé poursuivre leur lecture, doivent se dire que FTL n’est pas pour eux car trop compliqué, trop impressionnant. Autant passer son chemin. Quelle erreur !

L’auteur de ces lignes ne connaissait pas grand chose aux rogue like avant de s’intéresser à ce jeu. Et c’est avec un mélange de curiosité et d’appréhension que je me suis lancé dedans. Curiosité pour un titre qui semble tout droit sorti des années 80/90 par son design sobre mais néanmoins classe et très identifiable ; appréhension par l’éventail de possibilités offert et les trésors de patience requis pour l’amadouer. Et pourtant, qu’il est facile de tout gérer dans FTL.

Le courageux Loupign reste seul à bord de La Caz Retro, même dans les pires situation.

Subset Games a visiblement accompli un travail d’orfèvre pour proposer un jeu à la fois riche, complexe et addictif, mais aussi très accessible. La gestion de votre vaisseau est un exemple de simplicité et d’ergonomie. Que ça soit votre équipage, l’équipement, les armes, les différentes salles, la distribution de l’énergie en fonction de la priorité du moment, quasiment tout se contrôle sur l’écran principal avec une aisance désarmante. C’est bien simple, même si les raccourcis clavier sont présents et efficaces, FTL peut se jouer presque uniquement à la souris. Il n’a pas fallu trente minutes pour que votre serviteur se sente déjà à l’aise au commande de son aéronef. A ce titre, le tutorial proposé en option, à la fois clair et didactique, est un passage obligé pour le débutant voulant s’adonner aux joies de l’exploration spatiale. En clair, jamais vous ne perdrez de temps à chercher telle ou telle option dans l’interface qui se paie le luxe de se faire oublier progressivement au fil des minutes pour permettre de vous concentrer sur l’essentiel : l’aventure.

Après une poignée de parties de Faster Than Light, on ne se pose même plus la question de son succès depuis sa sortie en septembre 2012. Alliant tactique, mesure, improvisation et sang froid, il est tout bonnement jouissif de voir comment les initiateurs de ce fabuleux titre ont réussi l’exploit de rendre leur jeu incroyablement addictif par sa facilité d’accès et sa richesse déconcertante. Que ça soit par son interface aussi simple qu’efficace, son esthétique résolument simpliste mais néanmoins agréable, ou les ambiances musicales délicieusement aériennes de Ben Prunty, c’est toute la technique discrète de FTL qui semble se mettre au service de l’immersion dans cette odyssée spatiale.

Il n’y a rien à redire, Faster Than Light est un fier représentant du genre « allé, encore cinq minutes et j’arrête ». La marque des grands !

 

Et si « The Walking Dead » était sorti sur Commodore 64 ?

« Le jeu de l’année », voire même « le meilleur jeu de tous les temps », fichtre ! Rien que ça ? Je savais les joueurs prompts à s’emballer facilement dès qu’ils adorent un titre, pour parfois l’oublier aussi rapidement dès que sort un nouveau « tripleuha ». Mais je pensais tout de même que les « journalistes » étaient capables d’un peu plus de retenue quand il s’agit de porter aux nues un jeu en particulier. Ayant découvert récemment avec beaucoup de plaisir le comics « The Walking Dead« , je dois avouer que c’est non sans une certaine méfiance (certainement mon côté « saumon ») que je me suis enfin décidé à me lancer dans l’adaptation vidéoludique de Telltale Games. 

Et s’il est encore trop tôt pour me faire un avis sur le jeu, le retrogamer que je suis ne peux qu’être heureux de voir que sous ces compliments unanimes (et peut-être un brin exagérés), c’est bien d’un point’n’click dont il est question ici.  Le meilleur jeu de 2012 reposerait donc sur un gameplay largement ignoré depuis des années ? Un style de jeux qui fit les beaux jours (et les belles nuits) de tant de joueurs il y a plus de vingt ans. Sur des machines, qui pour faire fonctionner n’importe quel programme, demandaient de taper des lignes de caractères que l’adorateur moyen des Grands Anciens n’aurait pas renié.

Toute cette jolie prose, qui n’est autant d’esbroufe que pour vous tenir en haleine, seulement pour écrire qu’un point’n’click  « The Walking Dead » n’aurait pas du tout juré dans la ludothèque des ordinateurs de l’époque. Alors, oui, cela aurait été un fameux paradoxe temporel vu que le comics date de 2003. Et à en croire sa galerie DeviantArt, NickBounty est un gros fan de la série de Robert Kirkman. A tel point que le gars est allé jusqu’à réaliser des screens bien pixelisés d’une version Commodore 64 du jeu.

Bon maintenant, j’attends le demake moi !

Et, tant qu’à faire, une maquette franchement classe de la boîte du jeu

source : Kotaku

La Rétro de Février par un Retrogameur

Pour ce mois de février nous vous proposons une rétro du mois un peu particulière, puisqu’elle nous vient d’un auditeur qui nous a envoyé son petit mot. Touchés par ce geste, nous avons décidé de rendre hommage à ce retrogameur en publiant son édito ce mois-ci. Bien sûr ceci est totalement exceptionnel, et unique.

 

On oublie rarement sa première fois.
La chaleur de son regard, la moiteur de nos peaux, le côté touchant d’une pénétration vaginale qui ne dure que trente secondes à peine, etc.

C’est donc normal que je me souvienne encore avec une émotion beaucoup plus palpable que la poitrine de la demoiselle évoquée plus haut de mon tout premier RPG : Grandia.

J’étais en CM2, jeune et innocent, je ne caressais que des billes et allais au bureau de tabac uniquement pour acheter pogs et autres cartes Pokémon : c’était il y a bien longtemps. C’est à cette époque qu’arriva Grandia, sur PS1 pour moi, et non Saturn.

J’ai de suite été charmé par le côté enfantin des graphismes. Grandia, c’est un jeu loin d’être laid ! Il me rappelait les dessins animés devant lesquels je me perdais tous les matins : couleurs chatoyantes et bulles de dialogues aux expressions dignes des plus grands smileys MSN me donnèrent l’impression de participer à un de ces animés épiques que j’aimais tant. En plus, c’était en 3D ! Il fallait faire pivoter la caméra, et c’était tout nouveau pour moi. Je me suis perdu dans le village natal de Justin, le héros, pendant un nombre incalculable d’heures.

Bref, autant de détails qui m’ont immergé plus que de raison dans ce jeu. D’autant plus que le début du jeu est assez, « enfantin », puisqu’on se trimbale pendant une bonne heure avec une épée en bois à la recherche de vieilles casseroles censées être d’incroyables trésors, d’où le côté très dessin animé.  Et puis…Et puis l’histoire s’envole, depuis ce point de départ des plus banals, pour nous faire vivre une aventure digne des meilleurs shonens, qui nous mène jusqu’aux confins du monde, et les dépasse, puisque le premier CD se termine lorsqu’on franchit le mur qui délimite le monde de Grandia.
Rien que d’en parler, je me souviens de ce que ça m’a fait de jouer à ça, de vivre toutes ces étapes épiques comme celles du confin du monde. C’était la première fois que j’étais face à une aventure d’une telle envergure, d’une cinquantaine d’heures, où les personnages évoluaient autant – tant au niveau du gameplay que de l’histoire. Magique.

Le gameplay d’ailleurs, parlons-en. Il avait le mérite de se démarquer un peu du tour par tour habituel via un système de combat qui lorgnait sur le temps réel, et qui en plus le faisait bien ! Je suis sûr que même aujourd’hui, le jeu vaut encore de par son gameplay, si on arrive à être happé dans une aventure, qui, je l’avoue du haut de mes vingt et un printemps, rassemble pas mal de clichés du J-RPG.

Je le conseille quand même, si vous avez des enfants de dix piges ou si vous pensez pouvoir être happé par le trait très manga des graphismes, l’histoire résolument shonen-esque quoiqu’efficace et le gameplay vraiment bien chiadé. Ce que je sais c’est que c’est un des jeux qui m’a donné goût aux jeux vidéo, qui m’a fait sortir de la consommation idiote de produits pour me diriger vers l’appréciation d’oeuvres un peu plus conséquentes. Le jeu n’en vaut peut-être pas la peine pour certains, mais avec mes yeux d’enfant, il avait tout des plus grands. Et puis, c’était le premier.

Je suis même arrivé en retard à un contrôle parce que j’y jouais souvent le matin avant d’aller en cours – je me levais plus tôt pour ça, j’étais fou – et que lorsque j’ai battu le boss de fin, la cinématique qui a suivi durait facile 15 minutes.

J’ai peut-être Grandi mais je n’oublie pas Grandia.

Un clip live hommage à Streets of Rage

Alors que Sega n’en finit pas d’oublier les grandes licences qui ont fait son histoire (il n’y a qu’à voir le casting de Sonic All Star Racing), on ne peut plus compter que sur les fans pour faire perdurer le souvenir des héros oubliés de la firme au hérisson.  Streets of Rage 4 relevant plus du fantasme effleuré que de la véritable arlésienne, qu’avons-nous à nous mettre sous la dent pour nous rappeler au bon souvenir de Blaze, Axel et consort ?

Evidemment, les fan-games pullulent sur la toile, quand les meilleurs ne sont pas purement et simplement interdits par Sega à l’instar de l’excellent remake sorti en 2011. Mais il n’y a pas que les jeux. Ainsi, la semaine dernière, l’équipe de De-Pixelated s’est fendu d’un hommage au célèbre beat them all par le biais d’un clip live. Oui, oui, avec des acteurs et tout et tout. Alors bien sûr, il ne faut chercher la ressemblance à 100 % avec les personnages des jeux (même si certains costumes sont priceless) ou avec les coups et techniques employés. Mais il faut quand même reconnaître qu’il y a du niveau.

Là où cette vidéo impressionne plus, c’est qu’elle est constituée d’un unique plan séquence de près de huit minutes. De plus, on appréciera aussi de menus clins d’oeil aux jeux, comme cette voiture derrière laquelle passe le héros et qui n’est pas sans évoquer celle que l’on voit au premier plan dès le début du premier Streets of Rage. Sans oublier la bande-son totalement originale mais aux sonorités très « Koshiro-esque ».

 

 

Le Forum de La Caz’ Retro ouvre ses portes !!

Le voilà, il est tout beau tout neuf, la peinture est encore fraîche et il n’attend plus que vos petits doigts boudinés pour s’épanouir : Le Forum de Lacazretro.fr est ouvert !! 

 

Lorsque nous avons ouvert le site il y a bientôt un an, une de nos premières interrogations était « doit-on ouvrir un forum? ». Réponse unanime de la rédaction à l’époque : Non.

Il y a un an, nous ne savions pas ce qu’était La Caz’ Retro (le savons-nous aujourd’hui d’ailleurs?). Mais surtout nous ne savions pas vraiment qui nous suivait et s’intéressait à nous. Et puis au fil des mois nous avons vu naître sur les réseaux sociaux un véritable lien avec nos auditeurs, qui devinrent finalement à notre contact comme une petite communauté de passionnés.

Pour vous témoigner de notre affection, et de notre envie toujours vive d’être encore plus en contact avec vous, nous avons décidé qu’il était temps de vous ouvrir un espace qui vous est consacré sur lacazretro.fr!

 

Que retrouverez vous sur nos forums? Déjà la possibilité de débattre sur les sujets traités dans nos podcasts, de manière plus posée qu’en commentaires. Vous êtes aussi invités à nous proposer des sujets d’émissions, cela nous permettra de sentir quels sont les titres qui vous tiennent particulièrement à coeur (histoire qu’on ne les fasse jamais gnarkgnarkgnark). Vous pourrez bien sûr partager vos bons plans retro, vous installer dans les topics dédiés à des consoles en particulier, ou même faire trembler les murs du site avec la Boite à Buzz !

Ces forums sont pour nous l’opportunité de voir germer une véritable communauté réunie autour de cette même passion pour les vieux jeux qui ont bercé notre enfance. Être retrogameur ne veut pas dire qu’on ne joue qu’à de vieux titres, mais qu’on prend autant de plaisir à se plonger dans un PacMan qu’un cinéphile en aurait sur un Nosferatu; et c’est une chance pour nous que de pouvoir partager cette passion « chez nous », avec les gens qui prennent le temps de nous écouter papoter toutes les deux semaines.

Comme nous sommes entre gentlemen, ou comme dirait Anfalmyr, « entre vieux », nous sommes persuadés que vous saurez prendre soin de cet espace, et que chaque membre pourra s’exprimer dans le cadre le plus poli qu’il soit. On passe quand même après la guerre, pas de raison de jouer les vieux cons accoudés au bar. On peut se chambrer, mais toujours dans le respect et la bienséance.

LE FORUM

 

Voilà, on vous l’avait promis, on vous l’offre : Le Forum de La Caz’ Retro est ouvert, prenons-en soin ! Et à tout de suite pour continuer le débat ! 

 

Les expendables du Retrogaming

Ça fait maintenant un peu plus d’un an et demi que j’ai le privilège de faire partie de la Team de « La Caz' » comme on l’aime à le dire entre-nous, et au fur et à mesure de l’évolution du podcast, notre équipe s’est agrandie avec notre bon Professeur OZ, puis Dopamine et Gerfaut, sans oublier Locutus, notre intervenant spécialiste ultime des « ordinausaures » dont même moi, je n’ai jamais entendu parler.

Si mon compte est bon, on arrive à 8 intervenants. 8 retrogameurs? 8 papas (enfin presque) du jeu vidéo? Voilà une bien belle équipe de choc à l’instar des Expendables avec nos légendes des années 80.

La Rétro de Janvier par Anfalmyr

« Prêts? Générique…. Boooooonjouur à toutes et à tous et Bienvenue dans ce NOUUvel épisode de La Caz’ Retro ! L’émission gameur qui revient avec PAssion sur ces jeux qui ont marqué — Une Génération de Joueurs ! Que ce soit par leur QUAlité ou au CONtraire par leur MÉdiocrité ! Eeeeet pour m’accompagner pour cette Rétro de Janvier je suis avec VOUS! Vous les auditeurs des podcasts de La Caz’ Retro ! Toute l’équipe se joint à moi pour vous souhaiter nos meilleurs voeux en cette année 2013 ! » 

Il y a un an, ce site n’existait pas encore. A peine avions nous cinq émissions au compteur. C’est en se replaçant dans ce contexte qu’on réalise le chemin parcouru déjà par notre petite équipe. Nous sommes au coeur de notre deuxième saison, et chaque semaine on prend un plaisir fou à alimenter La Caz’ Retro, et à lire vos différents retours, vos sollicitations… C’est magique. La même magie qui émerveille un enfant face à quelques guirlandes scintillantes durant les fêtes de Noël. Si on s’est lancé dans ce podcast à la base, c’était pour partager notre passion dans la bonne humeur, et un ton qu’on espère « unique ». Aujourd’hui, la magie, elle vient de vous. Des milliers de gens qui nous écoutent tous les quinze jours, qui partagent leurs propres souvenirs dans les commentaires, qui nous écrivent simplement pour nous témoigner de leur amitié. C’est un déferlement de bonnes ondes qui réchauffe le coeur. Sincèrement. Et que dire des Vips que nous avons eu durant cette année 2012… Non mais il est temps de se réveiller !  On est Personne, on existe à peine, et on se retrouve un dimanche à dire « Salut JulienC, bienvenue chez nous, comment ça va? »..

 

Les Invités :

Dès Avril, soit un mois après l’ouverture du site, Carole Quintaine a accepté de venir partager ses souvenirs d’Ecco chez nous, alors qu’elle était alors en pleine préparation de Gameràtoutprix. A cette époque, j’avais osé prédire que 2012 serait l’année Quintaine, parce que notre Taty Caro déborde de joie de vivre, de passion, d’énergie, et qu’une telle explosion pétillante et charmante allait faire un bien fou à un milieu français manquant d’un nouveau souffle. Twingo.

Le mois d’après, toujours dans La Rétro du Mois, on a eu le plaisir de recevoir Moggy de feu le Moggy Aspi Show, émission dailymotion consacrée aux jeux récents et oldies dont j’étais particulièrement fan. Aujourd’hui Moggy s’est lancé avec sa compagne dans Croc Critik, et je leur souhaite plein de bonnes choses dans cette nouvelle aventure!

Dans nos émissions, nous avons eu la chance, que dis-je, le méga giga honneur, de recevoir une seconde fois Bruno Rocca, à qui on filera un double des clés s’il vient faire une triplette chez nous. On a également reçu Julien Chièze, l’homme sans qui, à coup sûr, La Caz’ Retro n’existerait pas, puisque les podcasts de Gameblog sont pour nous une influence avouée. A titre personnel, l’idée d’hoster une émission avec le meilleur de la presse vidéoludique, c’était dingue. Par deux fois nous avons reçu l’ami Sirocco de L’Accent Ludique qui est venu avec ses connaissances de Zelda sur nos deux podcasts consacrés à la série, un grand merci à lui, et vivement le retour des podcasts toulousains. N’oublions pas cette émission géniale sur Goldeneye avec Patrick Hellio de Silence on joue ! Que de passion, que de plaisir passé ce soir-là à déverser autant d’amour pour ce jeu N64 ! Et puis, pour Noël, un week-end inoubliable en compagnie de l’équipe de Gamerside pour un Cross-Over d’une durée totale de Cinq heures!  Panda était déjà venu poser sa plume dans une Rétro du Mois, et voilà qu’on se retrouve chez GMS… Un moment incroyable pour nous tous !

Quand on a autant de chance, de donner envie à des gens aussi généreux de venir partager un peu de temps et de souvenirs avec nous, on n’a qu’une envie : Qu’ils prennent du plaisir et qu’ils passent un bon moment.  Pourvu que ça dure !

 

Les Vidéos : 

Depuis l’émission sur Goldeneye, il n’y a plus de version vidéo des podcasts. Pourquoi? Avons nous mis un terme à cette formule? Absolument pas. Il faut savoir deux choses; premièrement, j’avais depuis plusieurs mois des problèmes à chaque exportation de la version vidéo. Et jamais le même ! Il faut dire que ça faisait un an que je montais sur la même composition, et qu’à force je devais collectionner les incompatibilités de scripts et de formats. Alors depuis la rentrée on évoquait l’idée de retravailler le format histoire d’oublier tous ces petits problèmes techniques qui me causaient nombre de nuits blanches. Deuxièmement, disons les choses clairement, ce format faisait un sacré bide comparé à la version audio. Plus d’une fois sur notre compte twitter on s’est rendu compte que beaucoup de gens ne savaient même pas qu’une version vidéo existait ! On avait donc un soucis à régler, il fallait impérativement travailler la visibilité et l’accessibilité de cette version. C’est quand même la version qui me demande le plus d’investissement en temps, alors voir que les gens ne la connaissent pas, et pire, ne la regardent jamais en entier (seulement 3% de visionnage total, fail). Il devenait donc impératif de faire table-rase et de repenser ce format. Donc, depuis ce temps, on prépare le retour des vidéos, avec plusieurs nouveautés, et pour en faire un contenu adapté à son format. On espère que ça vous plaira et qu’elle connaîtra la même progression en terme d’audience que sa soeur audio.

 

2013 :

Que nous souhaiter pour 2013 ? Plein de choses ! Déjà la santé, c’est la première chose. Ensuite, rester réguliers dans la diffusion des podcasts, qu’ils continuent de vous plaire et de vous voir toujours plus nombreux à arpenter notre site pour découvrir toujours plus de contenus « faits maison ». Comme tout le monde, on a beaucoup de projets, reste à savoir lesquels on souhaite concrétiser sur cette deuxième moitié de saison. Inutile de vous promettre quelque chose tant que rien n’est sûr. Que notre bon professeur  continue de faire marcher la boite à Buzz, que Mikadotwix continue de nous faire des « petites parenthèses en préparant l’émission », que le Papa Loupign continue d’administrer le site en écoutant du Poetic Lovers, que Master Subby continuent de se perdre sous une montagne de vieux canards pour ses revues de presse, que notre Tonton Dopamine vienne toujours avec une bonne bouteille à consommer avec modération, que notre ordinosaure de Locutus retrouve ses charentaises, que Gerfaut nous régale encore de ses exposés toujours pertinents… Et pour moi? Oh, vous savez, si je peux continuer à vous déblatérer mon intro encore un an, je signe tout de suite !

 

Que la mélodie d’Hiroshi Kawaguchi continue de bercer nos émissions, et que le retrogaming continue de se partager avec autant d’amour et de passion ! 

 

Le jeu vidéo fait son entrée au MoMA de New York

Le jeu vidéo est-il un art ? Si je me garderai bien de donner mon avis sur cette question qui se pose depuis que le jeu vidéo joue des épaules avec le cinéma et la musique, le Museum of Modern Art (MoMA pour les intimes) de New York a décidé d’y répondre à sa manière en ouvrant ses portes à quelques-uns des plus ingénieux représentants de notre loisir préféré.

C’est très récemment, le 29 novembre pour être précis, que Paola Antonelli, directrice du département « Architecture et Design » du musée, a annoncé l’acquisition de quatorze jeux d’époques diverses sur une quarantaine de titres espérée dans un futur proche. Convaincue que, par leurs histoires, leurs musiques, leurs mécaniques de jeu, voire même l’élégance de leur code de programmation, les jeux vidéo représentaient une forme d’art, la conservatrice appuie également ce choix sur une volonté de conservation et de préservation de titres de plus en plus difficiles à pratiquer sur leur support d’origine. Emboîtant le pas à l’exposition Game Story de l’association MO5.com s’étant tenue il y a maintenant un an au Grand Palais à Paris,  le MoMA accueillera donc dès mars 2013 les jeux suivants :

  • vib-ribbon, tout à fait le genre de jeu « à part » qui mérite sa place dans un musée.

    Pac-Man (1980)

  • Tetris (1984)
  • Another World (1991)
  • Myst (1993)
  • SimCity 2000 (1994)
  • vib-ribbon (1999)
  • the Sims (2000)
  • Katamari Damacy (2004)
  • Eve Online (2003)
  • Dwarf Fortress (2006)
  • Portal (2007)
  • flOw (2006)
  • Passage (2008)
  • Canabalt (2009)

Si vous ne connaissez pas Passage de Jason Rohrer, je me demande ce que vous faites encore à lire cet article.

Proposant les plateformes originales des titres présentés afin de permettre aux visiteurs de jouer dans les conditions d’époques, tout en assurant le bon fonctionnement et la sécurité des-dites machines, le Musée a également fait l’acquisition des codes source des jeux présentés. Toujours dans un soucis de conservation, mais aussi avec l’intention de les adapter aux nouvelles technologies afin de transmettre cet héritage aux générations futures sur des supports moins archaïques. Et quand on voit la liste des prochains jeux  qui devraient faire leur entrée au MoMA, on se dit que les conservateurs n’ont pas choisi la facilité :

Spacewar! (1962), une compilation de jeux de la console Magnavox Odyssey (1972), Pong (1972), Snake (dont le design original remonte aux années 70 pour un titre qui connut un grand succès sur les téléphones Nokia à partir de 1997), Space Invaders (1978), Asteroids (1979), Zork (1979), Tempest (1981), Donkey Kong (1981), Yars’ Revenge (1982), M.U.L.E. (1983), Core War (1984), Marble Madness (1984), Super Mario Bros. (1985), The Legend of Zelda (1986), NetHack (1987), Street Fighter II (1991), Chrono Trigger(1995), Super Mario 64 (1996), Grim Fandango (1998), Animal Crossing (2001), et Minecraft (2011)

Une liste hétéroclite et de qualité qui témoigne du sérieux et l’implication d’une telle démarche. On attend avec impatience que d’autres musées fassent preuve de la même ouverture d’esprit.

 

Un Regard de Retrogameur : Les Jaquettes Custom de YAO

Yao est un artiste qui s’amuse à inventer des jaquettes Super Nintendo ou même Neo-geo sur des sujets qui on marqué son enfance (Les dessins animés des années 80 par exemple) ou sur des jeux de cette génération de console (Mirror Edge, Asura’s Wrath, Oboro Muramasa, No More Heroes, … ).
Je l’ai découvert grâce à l’excellente communauté de Gameblog. Il a une solide culture années 80 et bien évidement a toujours une anecdote à raconter dès que l’on évoque la meilleure console jamais sortie : La Megadrive La Super Nintendo. (le mec troll tout seul vous avez remarquez? ndlr)
Années 80? Super Nintendo? Super Durand? Un homme de Goût évidemment.
C’est donc tout naturellement  que je l’ai contacté pour lui poser quelques questions. Mention spéciale pour la cover d’Ulysse 31 Pack Collector ;).

Mikadotwix :  Salut Yao, comme tu le sais nous sommes très admiratifs de ton travail ici sur lacazretro.fr, pour les gens qui nous suivent et qui peut-être te découvrent, pourrais tu te présenter?

YAO : Yo !
Déjà merci beaucoup ! C’est gentil de dire ça ! Je vous retourne le compliment sur vos podcasts !! Je ne peux plus m’en passer !!! J’adore vos anecdotes !!! De vraies pépites !!! On sent les passionnés !!
Sinon pour la présentation, donc je m’appelle Philippe Bouaka (Yao c’est mon nom d’artiste mais c’est aussi mon deuxième prénom), j’ai quasi 32 ans (en fin d’année, j’en pleure d’avance…). Je suis graphiste à Trait Pour Trait (agence graphique des Éditions Delcourt/Akata). En gros je crée des logos, réalise de la mise en page (PLV, affiches, Dossiers de presse, couvertures de bouquins) sur du manga, comics et BD franco-belge. À mon actif dans le désordre je bosse sur du Walking Dead, Haunt, Syndrome 1866, Ascension, Undead, Otomen, Spawn, Hadès, etc… Dernièrement j’ai bossé sur Sonic, Mass Effect, WoW : la Perle de Pandarie.
Et sinon, je suis dans l’asso Nekomix (www.nekomix.com) depuis plus de 10 piges maintenant en tant que « dessinateur » et illustrateur ! Voilà pour les infos !

MKT : En dessin, as-tu un style de prédilection?
YAO : Hum… Je n’aime pas trop me cataloguer mais je suis grandement influencé par le manga et en particulier Toriyama Akira (Dr Slump je vénère cette œuvre et Dragon Ball of course). Niveau humour, je surkiffe cet auteur !! Sinon, il y a aussi Inoue Takehiko (vagabond, Slam Dunk), Oda Eiichiro (One Piece), Kishimoto Masashi (Naruto), Murata Yusuke (Eyeshield 21), etc… Niveau Français, en ce moment c’est Bill & Gobi (Zblu Cops) que j’adore !! Je ne vais pas tout énumérer mais bon la grosse influence vient d’auteurs japonais mais j’aime aussi m’inspirer des auteurs US et français !!!

MKT : Y a-t-il un ou plusieurs sites où nous pourrions découvrir tes oeuvres?
YAO : Alors, il y a mon blog actuel qui est sur Gameblog  où je dessine, parle de mon fils en faisant des montages (pauvre de lui) en Sentai, et la créa de jaquettes entre autre !
Sinon je tweet aussi (@Shinobiyao) et il y a le site de l’asso dont je fais partie (www.nekomix.com).

MKT : D’où te vient cette passion pour le dessin?
YAO : Ça va sembler bateau mais depuis que je suis petit !! Je suis de la génération Club Do ! J’ai grandit devant ses émissions et devant le début de la japanime en France (Saint Seiya, Dragon Ball, Hokuto no Ken, Yoroiden Samurai Troopers [Les Samouraïs de l’Éternel], Nadia, etc…). Tout ça m’a poussé et inspiré à tâter du crayon !!!

MKT : A propos de tes fameuses jaquettes où tu nous proposes tes visions d’artiste sur les mythiques cover Super Nintendo, comment procèdes-tu lorsque tu les élabores? C’est le jeu qui prime sur la composition ou le contraire? As tu déjà de futures jaquettes en préparation?
YAO : Hum je dirais le jeu !!! En fait voilà comment je procède : En général je choisis soit une série qui m’a bercé durant mon enfance (une qui a été diffusée au Club Do ou à Youpi, l’École est finie) ou un jeu que j’ai surkiffé durant cette génération et que j’aurais bien vu à l’époque (genre NMH). Ensuite c’est la magie du net, je google le nom de l’œuvre et j’essaie de chopper des screens « utilisables ») puis je fais ma mise en page. Si il faut je recrée le logo en le vectorisant sous Illustrator (Super Durand/Future Policeman Urashiman) ou en le boostant sur Photoshop. Il peut m’arriver de redessiner aussi des éléments. Je m’inspire de la mise en page de l’époque pour être le plus fidèle possible ! Voilà en gros comment je m’y prends !!
Mes sujets de prédilections sont forcément les boîtiers SNES car voilà quoi, tu le sais toi même c’est la meilleure console jamais conçue !! 🙂 Et je pleure des larmes de sang de l’avoir vendue pour pouvoir m’acheter une N64 !! TT 3 TT

Il peut y avoir de la Wii, de la PS3 (c’est rare), j’ai essayé une fois la Neo Geo mais je trouve les jaquettes sans plus. Niveau Sega, n’en parlons pas, les boîtiers Megadrive sont moche (niveau Euro, j’entends bien) et ne parlons pas de ceux de la Master System, il n’y a pas de mot pour décrire ces horreurs…
Mes futurs projets ! J’en ai plein la tête !!
J’aimerais faire du Sherlock Holmes, Wonderful 101 (ça va être dans mes prochains, je suis en mode créa à 200% sur ce futur hit à mes yeux de Kamiya san), Alfred J. Kwak et Bof (Tout le monde se fout de ma gueule quand je parle des ces séries, mais elles m’ont marqué ! Tu connais ?? Si toi tu ne connais pas ??), King Arthur, Mashin Eiyuuden Wataru (Adrien, sauveur du monde), Macross (Meilleure série de mechas non SD de tous les temps) etc… J’en ai pour un moment ! Tant que j’ai l’envie quoi !!
Si ça en intéresse certains, toutes mes créas sont dispo ici
Dans le désordre on y trouve du Akira, Mask, Wingman, Le Roi Léo, Galaxy Rangers, ThunderCats, Surato, Ulysse 31, etc…

MKT : Pour réaliser des jaquettes retro avec tellement de soin et de passion, tu as forcément une grosse culture vidéoludique; quelle est ta première expérience de joueur? et sur quelle bécane?

YAO : Alors de mémoire… J’ai un flou total !!! Je suis en train de tout mélanger !! Je ne me rappelle plus l’année exacte où j’ai eu la Nes !!
Il me semble que j’ai d’abord joué chez un pote (tu sais LE pote bourgeois qui a toutes les consoles) à Renegade et Lemming sur Amstrad CPC.
En tout cas ma première console fût la NES (je ne suis pas sûr si j’ai découvert la Nes avant les G&W). Bref de toute façon ça a été sur Nintendo ! Dessus j’ai joué aux inévitables Mario, Duck Hunt, & TMNT !!! Ce dernier m’a rendu ouf !! Je n’ai pas besoin de détailler mais ceux qui y ont joué à l’époque savent !!! Il y eu aussi The Simspons (ce jeu m’a rendu ouf aussi !!!). Je ne pourrai pas te répondre par un jeu précis (car honnêtement je ne m’en souviens pas), mais, mes premiers jeux ont été ceux-ci !! Ensuite il y a eu du Kung-Fu, Ikari Warriors, Duck Tales, Castlevania, Ninja Gaiden, Bayou Billy, Tic & tac, Probotector, Jackie Chan, Wrath of the Black Manta (LA PIRE BOUSE DU MONDE !!), Saint Seiya, Dragon Ball, Bad Dudes, Metal Gear, Spy vs Spy, Punch Out, Robocop, etc…
Ensuite il y a eu la Super Nintendo (ce serait trop long à expliquer tellement cette console est mythique…), puis la N64, le Game Cube, la Play 2, la Wii, la PS3 et la 3DS (je n’ai jamais eu de portable avant, et ouais !!).

MKT : Et ta plus belle expérience de vieux joueur, ta Madeleine de Proust?
YAO : Hum je vais détailler par console car je ne peux pas te sortir un seul jeu !!! Sur Nes, ça va être Duck Tales, UNE TUERIE ce jeu !!! Je me suis régalé du début à la fin ! Capcom dans toute sa splendeur !!! Et comment ne pas mentionner SMB 2 (la version Doki Doki Panic) & 3. 2 petits derniers : Double Dragon 2 et Megaman 2 !!! Je retiendrai ces 4 jeux !!!
Sur Snes, ça a été la découverte de l’import !!! Et quel bonheur !! L’achat de l’adaptateur AD-29 pour pouvoir jouer à Sunset Riders (comme un connard j’ai prêté ce jeu et je ne l’ai jamais revu !! À celui qui me la carotte : VA TE FAIRE E*** !!!), Tiny Toons, Ganbare Goemon 2 (tu sais à quel point je kiffe cette licence !!). Tu vois le point commun de ces 3 jeux, toutes des licences Konami… La bonne époque ! Il y a eu aussi du Dragon Ball Z of course, découvrir le jeu avant « tout le monde » c’était kiffant, Sonic Blastman, SF2, Killer Instintc, Lost Vikings, Hook, Secret of Mana, Donkey Kong Country, etc…

Très belle illustration d’un Hors-série fantasmé pour une licence culte

Désolé je m’écarte de ta question mais je suis obligé de citer tous ces jeux !!! Je m’arrête à la période 16 bits… Je n’ai pas cité la Megadrive mais même si je n’avais pas la console à l’époque (fallait choisir son camp dans la cour de récré), on se prêtait les consoles !! Du coup j’ai pu jouer à Sonic (je n’adhère pas du tout au jeu !!), Street of Rages (Surtout le 1er), Mickey, Castle of Illusions, QuakeShot, etc…

J’étais comblé comme ado !! Mon regret c’est de ne pas avoir pu jouer à la Neo Geo (jusqu’à maintenant je n’ai jamais touché à cette console !!!) et la Pc Engine ! Je voulais tellement jouer à City Hunter et Mashin Eiyuuden Wataru… Bon depuis j’ai pu les tester et ce sont des bouses faut l’avouer mais les Pc Kid, Toilet Kids, ça c’est culte !!! Que dire du design de la bête… Bref…
Sinon j’ai tâté aussi de l’arcade !!! À l’Aquaboulevard de Balard (pour les parigos !! ^ 3 ^) et La Tête dans les Nuages !! La découverte de SF II, Rival Schools… Putain quel jeu celui là aussi!! Capcom un reboot façon SF IV please !! Et dans la foulée Tobal !!!

MKT : Même Punition, mais sur l’ensemble des années 80 (musique, ciné, tv..)? Allez réponds moi Super Durand STP
YAO : Woooa, ba Urashiman of course ! C’est plus milieu des années 80 (1986 pour être précis !!) :
Niveau DA, ça a été du Club Do combo Youpi l’école est finie !!! Je vais un peu me répéter mais ça y va à base de Saint Seiya, Dragon Ball, Hokuto no Ken, Shurato, Captain Tsubasa (Olive & Tom), Nadia et le secret de l’eau Bleue, Yoroiden Samurai troopers (Les Samourais de l’Éternel), Mashin Eiyuuden Wataru (Adrien, sauveur du monde, je suis tellement fan que j’ai acheté des box DVD au japon, sans sous-titres. Ça m’a coûté un rein + un bras !! Je pourrai t’en parler des heures, toute une vie de cette série CULTE, voir plus que ça à mes yeux !!! La meilleure série de mechas typé SD !!), Kimengumi High-School (Collège, Fou, fou, fou ! Encore un classique !), Cops, Mask, Ulysse 31, Jayce, Musclor, Sailor Moon, Le Piaf, Les Mondes Engloutis, la série Ghosbuster, etc…

Niveau série : Parker Lewis, Sauvé par le Gong, Alf, Prince de Bel-Air, 21 Jumpstreet, Cosby Show, La vie des Botes, Madame est servie, Bioman, Winspector, X-Or, Sharivan, San Ku Kai, Bomber X, etc…

Je regardais aussi Micro Kids, Televisator 2, En route pour l’aventure, Manga Zone, etc…

Niveau films : Robocop, Le Choc des Titans, Retour vers le futur, le combo Stallone, JCVD et Schwarzy, découverte de John Woo, Boys in the Hood, Menace 2 Society, … Que des films faits pour des enfants de mon âge à l’époque !

Je crois que ça devrait aller là !!
Il reste la musique, ça va être simple j’écoutais de tout : du rock Fm à la pop, au rap, à la techno ! Tout y passait !!! En vérité c’était du Madonna, The King of the Pop et basta ! LOL

Bon bah ça y est, cette fois j’ai bon ! Purée je t’ai pondu un roman, je suis vraiment désolé !
En tout cas ce fût un plaisir de répondre à tes questions !!

Bonjour à toute la team de la Caz !! Vous êtes des oufs !!
まったね !

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