Mieux que les brocantes : Les DECHETTERIES

Mais aussi, c'est une réalisation qui, en dehors des mots, nous est apparue comme une réalité humaine. Elle me dit https://lanm.fr/70010-rencontre-cougar-77-8138/ tout bas que son mari a été tué en syrie il y a deux ans. C’est à la lutte qui va démarrer qu’on peut voir la réalité de l’existence.

C'est également le cas dans certains domaines éthiques. Nous rencontre gap hautes alpes savons, comme beaucoup, que cette époque n’a pas vraiment eu de victimes, mais nous nous demandons : qui se battraient pour ça? Site rencontre qc gratuit pour un franc franc francs rencontre qc.

La rencontre est une rencontre avec un fils de la famille et un fils de l’auteur. Site rencontre Velikiy Ustyug adulte 100% gratuit, cette fois avec une voiture. You can check your profile for more details about your sex chat experience.

En début de sa vie, le philosophe anglais john stuart mill, l’auteur de l’essai “l’éducation sentimentale, le retour des écrivains”, l’a appris à partir de ses études à cambridge. Il y a trois ans, j’avais déjà rencontré cette rencontre sans lendemain lyon parenterally personne, dans l’obscurité de ma ville natale. Rencontre celibataire epinal de la réforme éducative.

En ce samedi de fin de janvier, je me décide enfin me séparer de mon sapin de Noël (En vrai c’est Mikadette qui me menaçait de me déplier le canapé, mais bon, passons). Direction donc, la déchetterie.

Disney

Jusqu’ici, rien de bien palpitant, mais « Mika la brocante » a toujours en tête de regarder du côté de la benne électroménager « des fois que ». J’ai encore le douloureux souvenir d’une PS1 me suppliant de venir la sauver et d’être resté impuissant face au taulier de l’établissement qui refusa tout net de la gracier.

Playstation

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Rien de particulier a signaler, la benne regorge de vieux PC désossés et de four à micro-ondes, mais rien de bien « retrogaming ». Sur le point de repartir, du coin de l’œil, je vois un gris que je connais bien. Je tourne la tête, alleluia, une NES !

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Je m’en approche dans un état proche de la méditation, et j’aperçois également tout un tas de cartouches NICKELS !
Mon âme de « sauvegardeur du patrimoine vidéoludique » m’a obligé de sauver cette petite Nes et tous les jeux présents (Il y avait également un jeu N64). Hein ? Quoi ? On me souffle dans l’oreillette qu’une SARL de rattisseurs de brocantes viens d’installer ses locaux à côté de ma déchetterie…

TicTac

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DuckTalesbilly

Duke

Test de la bête par Mikado Junior 🙂

mikadoJR

Les Tutos de Loupign #04

Bonjour les amis !!

Aujourd’hui, ce n’est pas un  tuto mais une présentation que je vous propose, il s’agit d’une manette usb qui reprend le design de la fameuse manette Snes.

Si vous êtes intéressé, on en trouve facilement sur ebay (ibuffalo snes).

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La Newsletter de La Caz Retro

Aujourd’hui, nous inaugurons l’ouverture de la newsletter sur LaCazRetro.fr, cette dernière vous permettra de recevoir une notification par mail des articles mis en ligne sur le site.

Bien sûr, on ne parle pas de spam, ne traitant pas d’actualité, nous éditons en moyenne trois à quatre billets par semaine.

C’est aussi un moyen pour nous de pouvoir vous annoncer d’éventuels événements comme la date exacte de notre rendez-vous mensuel sur Twitch.

Il vous reste juste a mentionner votre adresse ci-dessous et confirmer votre inscription par un mail qui vous sera envoyé.

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La Rétro de Janvier par Professeur Oz

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Et voilà. L’excitation des fêtes de fin d’année est derrière nous. Pendant que certains ramassent les derniers cotillons planqués sous le canapé ou dans le lecteur de la Playstation, d’autres comatent encore, victimes de leurs trop nombreux excès. 2013 a tiré sa révérence, 2014 entre en scène. Après l’heure des bilans vient celle des résolutions. Inutile de promettre les classiques « cette année, je me mets au sport » ou « j’arrête de passer mon temps sur Twitter ou Facebook au boulot ». Non, non, quitte à prendre de bonnes habitudes dès le début de l’année et si possible de les tenir durant les douze mois qui vont suivre, autant qu’elles soient réalistes. Et plutôt que de se donner des objectifs impossibles à atteindre, mieux vaut essayer de joindre l’utile à l’agréable. C’est pourquoi je vous propose un panel de résolutions touchant à notre petite passion commune : « les bonnes résolutions du retrogamer ».

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  1. C’est décidé, je confectionne des boites pour mes jeux Nes et Super Nes, parce que les cartouches, ça fait vraiment moche à côté des jeux Megadrive en boîte.
  2. Parce que je suis un passionné, un vrai, que je préfère jouer aux jeux sur leur support d’origine, j’arrête donc l’émulation…. Enfin quasiment, mais promis, j’achète les jeux que j’ai bien aimé. Enfin s’ils ne sont pas trop chers parce que les prix du rétro hein, c’est un peu la flambée ! En fait, l’émulation c’est quand même pratique.
  3. J’arrête d’acheter n’importe quel jeu indé rétro sous prétexte que « le pixel c’est trop bien, ça me rappelle ma folle jeunesse ». Parce que même chez les indé, il y a des mauvais jeux. Et les pixels n’ont pas toujours donnés des chef-d’œuvre.
  4. Ah et puis aussi, j’arrête d’acheter n’importe quel remake de vieux jeux. Parce que non dans le jeu vidéo, ça n’est pas forcément dans les vieux pixels qu’on fait les meilleurs soupes. Ou alors si, en fait oui parfois on a de la soupe, mais c’est pas forcément bon signe.
  5. Ça marche aussi avec Kickstarter. J’arrête de donner des sous pour n’importe quel jeu sous prétexte que les développeurs ont de bonnes têtes sur leur vidéo de présentation ; qu’ils y racontent des blagues ; qu’ils y font pleins de promesses dignes d’un Molyneux des meilleurs jours ; mais qu’ils oublient de nous montrer ne serait-ce que dix secondes de ce à quoi pourrait bien ressembler leur futur « jeu qui ne verra pas le jour faute d’objectif atteint ».
  6. Cette année, je me lève dès l’aurore pour aller en brocante histoire d’y être avant même l’ouverture, avant même les râtisseurs et de tomber sur les bonnes affaires.
  7. En brocante justement, j’arrêterais de négocier les prix vachement à la baisse quand ce sont des mamies ou de jeunes enfants qui s’occupent de la vente. Parce que c’est pas bien de profiter des faibles et des innocents… Bon, disons que j’arrête d’embêter les gamins !
  8. Et quand je suis en brocante, je me fixe un montant à ne pas dépasser. Pourquoi pas 10 euros en pièces de 50 centimes ? Non parce que l’année dernière j’y ai vraiment claqué trop de pognon pour des babioles qui n’avaient rien à voir avec le jeu vidéo.
  9. Non, en fait, il vaut mieux que j’arrête tout simplement d’aller en brocante. De toute façon, j’ai déjà tout les Fifa et les PES en triple depuis l’époque PS2.
  10. De toute façon, pour les achats rétro, il n’y a pas mieux qu’internet pour trouver ce qu’on cherche. D’ailleurs, ce serait bien cette année si je me contente d’acheter seulement les jeux que je cherche plutôt que d’enchérir sur 80 % des annonces d’eBay.
  11. Le plus simple, c’est juste d’arrêter de surenchérir bêtement sur eBay, non mais sérieusement, c’est quoi l’intérêt dans les 10 dernières secondes de passer de 25 € à 40 € pour un jeu ? De toute manière, ça ne marche jamais, il y a toujours un abruti pour faire monter le prix à 60 €.
  12. Arrêtez d’aller sur eBay toutes les heures parce que ça commence un peu à se voir au boulot.
  13. Arrêtez d’aller sur eBay tout court, parce que de toute manière là aussi toutes mes économies y passent.
  14. Non, ça ne sert à rien de se rabattre sur leboncoin, c’est la même chose, donc on oublie aussi.
  15. En fait je vais peut-être garder mes sous pour des trucs plus utiles. En fait l’émulation c’est peut-être une bonne idée !
  16. Ah et puis ce serait pas mal de jouer aussi un peu aux jeux récents. Parce que je vois pas trop l’intérêt d’acheter des jeux « day one » à 60 € si c’est pour les laisser prendre la poussière à côté de la PS3 ou de la 360. Quoique, vu qu’ils doivent encore être sous blister, ils n’ont pas trop à craindre la poussière. (oui, oui, vous avez bien lu, je n’ai pas écrit « PS4 ou Xbox One », je croyais que vous vouliez dépenser moins de sous. Ne me dites pas que vous avez sorti l’équivalent d’un demi SMIC net pour vous offrir une superbe console sans jeu vraiment intéressant ? )
  17. Le plus simple c’est peut-être d’arrêter le retrogaming non ! ça n’est qu’une mode après tout. Et puis, avouons-le, on s’en fout un peu de tous ses vieux jeux. On est juste très fier de parler de sa jolie collection dans un grand élan de « c’est qui qu’à la plus grosse ». En plus toutes ces machines, ces cartouches, c’est que ça prend de la place.
  18. En fait le dématérialisé, c’est pas si mal que ça ! Pas besoin de grosses étagères pour ranger ses jeux. En plus les prix sont plus intéressants que ce qu’on trouve dans le rétro. Il faudra que je m’achète plus souvent des jeux comme ça.
  19. Ah !  Et puis le mot « retrogaming », parlons-en ! Ça ne veut rien dire, on est d’accord ? Et puis c’est aussi ridicule que « vidéoludique » non ? Et si on profitait de 2014 pour trouver un vrai mot pour désigner cette dévianc… Hem hem pardon, cette passion !

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Si dans tout ça, vous ne trouvez pas au moins une bonne résolution à vous plaire, c’est que vous faîtes preuve de mauvaise volonté et méritez de rester bloquer en 2013. Cela dit, ça ne devrait pas trop gêner les vieux cons comme nous qui sont déjà restés bloqués dans le 20e siècle. Sinon, j’ai bien en tête quelques résolutions faciles à tenir, comme de vous abonner à notre compte iTunes pour ne louper aucun de nos podcasts. Et vous pouvez aussi vous inscrire sur notre forum pour venir discuter avec nous. Et il y a également la newsletter de La Caz Retro pour vous tenir informé de l’actu du site. (quoique là, j’écris sous le contrôle de notre grand chef à tout faire Loupign). Sinon, moi, je m’étais dit que j’écrirais plus souvent des articles, et qu’ils seraient plus courts. C’est pas gagné !

Et vous ? Quelles sont vos résolutions de joueurs pour 2014 ?

Ah, et j’allais oublier, même si mon honnêteté naturelle m’incite à ne pas participer à cette vaste hypocrisie collective, la bienséance m’enjoint quand même de terminer ce billet par :

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TOUTE L’EQUIPE DE LA CAZ RETRO VOUS SOUHAITE

UNE BELLE ET HEUREUSE ANNÉE 2014

 

C’est Noël sur La Caz’

Le site a revêtu son grand manteau blanc pour quelques jours !!

J’ai envoyé une carte au Père Noël récemment, afin de savoir si La Caz’ Retro mérite ses cadeaux cette année.

J’ai reçu la réponse en vidéo, il est top moderne maintenant ce vieux bougre.

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JOYEUX NOEL !!!

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La Rétro de Décembre par Anfalmyr

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Et voilà c’est déjà la fin de l’année. Une génération de console tire sa révérence, une autre sort de l’œuf. Un bouleversement qui est loin de nous inquiéter ici, puisque de cette transition nous n’en parlerons qu’en 2023.  Je pose donc ma plume ici pour la dernière fois cette année, l’occasion de revenir avec vous sur une longue année de retrogaming, et il y a beaucoup à dire.

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Une Année de Cazeur :

Faire un podcast c’est simple. Tu branches un micro, tu racontes des trucs, tu enregistres ce que tu racontes, et tu le diffuses. Simple comme Bonjour quoi. Faire un podcast rythmé, qui soit à la fois divertissant et didactique pour plaire à la fois aux connaisseurs sans chercher à se vouloir élitiste, trouver sa propre identité plutôt que de singer ce qui se fait ailleurs en mieux, et tenir un rythme soutenu de trente podcasts dans l’année, c’est déjà plus compliqué. On essaye tant bien que mal de tendre vers ce niveau de qualité, avec plus ou moins de succès, mais c’est une volonté sincère. Nous ne sommes peut-être pas toujours à la hauteur de vos attentes, et croyez bien qu’on lit toutes vos remarques, et la moindre critique nous atteint.

Pour ma part je prends de plus en plus de plaisir à animer les podcasts de La Caz’ Retro, et il faut dire que contrairement au reste de l’équipe, j’ai dû être de chaque rendez-vous, et ce même cet été pour chaque podcast estival hebdomadaire. C’est bien simple, pour moi il n’y a pas eu la moindre pause entre la saison 02 et la saison 03. Donc si avec tout ça tu ne prends pas de plaisir dans le rôle que tu occupes, ça deviendrait problématique. Je pense d’ailleurs que le plaisir vient avant-tout d’une certaine habitude à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Il faut bien le dire, lorsque j’ai eu l’idée de La Caz’ Retro, je ne pensais pas à ce que ça impliquerait vraiment pour moi, de ma place au sein de cette création. J’avais juste envie de réunir une équipe pour parler d’histoires de joueurs, et d’aborder le jeu vidéo vintage d’une manière subjective parce que j’en avais tout simplement ma claque de lire et d’entendre les mêmes fiches wiki sans aucune personnalité. Ce n’est pas la vision que je me fais du jeu vidéo, quel que soit son âge. Et donc aujourd’hui je m’y suis fait, à cette place d’animateur. J’essaye chaque semaine de m’améliorer, oui parce qu’on enregistre chaque semaine, même s’il n’y a que deux podcasts par mois. L’habitude je vous dis, quand tu t’exerces presque chaque semaine, au bout de deux ans tu commences à prendre tes repères c’est évident.

C’est aussi pour ça que cette saison je vous propose Le Podcaz. Mon coin. Parce que le risque quand on anime podcast après podcast, qu’on les monte les uns à la suite des autres, c’est de se sentir comme un simple technicien. De se sentir enfermé dans une routine et de ne plus chercher à créer quelque chose d’original. C’est très dangereux, surtout quand on fait du web. Un podcast qui ronronne c’est un podcast voué à disparaître. Mais paradoxalement, c’est tout aussi dangereux de modifier sa formule, car les gens ont besoin justement de ces repères, donc il faut faire évoluer ta recette lentement, dans le temps. Alors la meilleure alternative c’est de proposer un nouveau contenu, mon petit labo, où tout est permis. C’est aussi pour moi la possibilité de partager MA vision du retrogaming, ou du moins de ce qu’on catalogue comme étant « retrogaming ». En podcast j’essaye autant que faire se peut de garder mon point de vue, car je n’aime pas les animateurs qui monopolisent leur propre antenne. Je suis là pour faire le bateleur et pour mettre en valeur mes chroniqueurs, pas pour être un intervenant supplémentaire. Preuve en est, nombreux sont les podcasts où l’auditeur de passage peut n’avoir aucune idée de mon nom. Et pour moi c’est un podcast réussi, car ça veut dire que je me suis mis au service de l’équipe et que je n’ai pas eu à trop prendre la main pour maintenir le rythme.

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Le Retrogaming Partout :

Cette année fut l’occasion également de voir de plus en plus de retrogaming. Qu’il s’agisse d’un podcast belge, de deux magazines papiers, d’une palanquée de streams…. Bref on a vu du retro partout ! Même le Meilleur Blog Jv de l’année parlait de Rétro ! Ah oui mince, c’était nous. Et c’est amusant, car si tous nous avons sensiblement le même « fond de commerce », j’ai l’impression que cette appellation de « retrogaming » a de moins en moins de sens, ou plutôt qu’on lui prête tellement de définitions différentes que le terme y perd tout son sens justement, si tant est qu’il en avait un auparavant. Par exemple, ici sur lacazretro.fr, nous ne parlons que de jeux qui ont au moins dix ans. C’est une limite théorique que j’avais fixée sans trop de raison lors de la création du podcast. Récemment en écoutant le podcast de JeGameMoiNonPlus, je me suis rendu compte que cette petite règle interne était considérée comme notre propre définition, notre vision conceptuelle du retrogaming. Soit, c’est un état de fait, mais ça montre bien à quel point ce terme est un fourre-tout hallucinant.

Nous, nous essayons de défendre une vision très subjective de ces jeux. Si aujourd’hui il est de plus en plus admis qu’un jeu techniquement convenable peut malgré tout être un mauvais jeu dans ce qu’il propose de fond et de forme, nous venons quand même de quelques décennies de contrôles techniques parfaitement arbitraires, totalement en décalage avec ce que le médium représente aujourd’hui, et pour les amateurs, et pour la société en général. Il est donc très important de garder en tête que les podcasts de La Caz’ Retro ne sont ni des tests, ni des rétrospectives, mais des débats entre amateurs ayant découvert ces titres à différents moments de leur vie, avec différentes approches et des ressentis divers. C’est en acceptant le fait que le jeu vidéo, de par l’interactivité qui le définit, est un médium on ne peut plus subjectif, qu’on arrivera à terme à parler d’un Another World comme un cinéphile parlerait d’un Nosferatu. Une évolution dans la mentalité qu’il ne faut pas attendre des industriels. Les éditeurs n’ont d’intérêt à préserver leur propre patrimoine vidéoludique que s’il leur est profitable à court ou moyen terme; la préservation et l’enrichissement de cette sous-culture ne peut venir que des passionnés. J’en veux pour preuve l’illustre Cinémathèque française, créée en 1936 par trois amateurs passionnés qui voulaient simplement partager leur amour pour ce médium entre eux, pour se rendre compte que 75% du patrimoine cinématographique avait à jamais disparu car les diffuseurs ne voyaient alors aucun intérêt à conserver des films dont la commercialisation avait pris fin.

L’émulation a permis de sauver un nombre stratosphérique de petits titres médiocres qui ne verront JAMAIS le jour sur le moindre store, parce que personne ne les achètera. Mais c’est indispensable qu’ils soient préservés. Tout comme il est vital d’avoir des auteurs de talents qui vont vraiment sur le terrain pour s’entretenir avec les créateurs qu’on cesse avec le temps de considérer comme des programmeurs mais comme des auteurs à part entière. Je n’en peux plus des rubriques Wiki de gens qui veulent juste surfer sur un thème à la mode en passant un peu de pixel sans jamais chercher à y trouver du sens. C’est pour tout ça que je suis fier de ce que nous faisons sur La Caz’ Retro, à réunir ensemble une pensée « grise », car il faut arrêter avec cette idée que dans un médium à portée artistique il puisse y avoir des consensus. Toute cette année nous avons fait de notre mieux pour défendre cette idée, sans jamais nous prendre au sérieux, et lorsque je vous vois toujours plus nombreux à parcourir notre site ou à écouter nos podcasts, je ne me dis pas qu’il faudrait changer ça pour éviter de froisser ceux qui ne seront pas de notre avis, mais plutôt que dans le fond vous aussi vous recherchiez cette philosophie. Alors tout ce que je nous souhaite pour 2014 c’est de continuer dans cette voie, on verra bien !

Cette année 2013 fut riche, elle nous a offert de belles rencontres, de belles surprises, et indéniablement un niveau d’exigence supérieur. Que nous souhaiter pour 2014 alors? D’être toujours à l’heure dans la livraison de nos podcasts, de vous amuser toujours plus, et quelque part, dans un coin de nos têtes, continuer à creuser cette pensée autour de l’histoire vidéoludique et des souvenirs des joueurs. Car n’oubliez jamais, le retrogaming est l’avenir des consoles next gen ! 

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Deux gamers à la plage

Bon, cela fait depuis 1 mois et demi que Subbinette me tanne pour publier cet article.

A la mi-octobre comme chaque année, nous partons en vacances « d’été » en décalé sur les plages méditerranéennes. Plusieurs avantages pour nous: temps encore très agréable, plage vide et poisson à volonté via la crié. Bref les vacances comme je les adore.

1er jour: L’année dernière, nous avions tenté de faire quelques châteaux de sable sans matériel. Grosse erreur, un vrai échec cuisant. Cette année, l’heure était à la revanche. Modèles, spatules, seaux, nous étions mieux préparés pour le second round. Nous avons tenté chacun de notre côté de réaliser un Companion Cube de Portal. Rapidement, nous nous sommes rendus compte de notre trop grande ambition pour un premier essai.

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Il est très difficile de faire une structure carrée assez haute et surtout avec des arêtes bien droites et marquées. Pour ma part, j’ai essayé de réaliser les motifs sur la face supérieure du cube, tandis que Subbinette tentait de les faire sur le côté du cube.

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Dans les deux cas, le résultat fut très en dessous de nos attentes. Voici des cubes échoués sur la plage.

2ème jour: Fort des points d’exp gagnés la veille, nous avons revu nos prétentions légèrement (beaucoup) à la baisse. J’ai décidé de partir sur la réalisation d’une manette SNES et Subbinette sur un screen complet de Pac-man. Malgré de gros défauts gênant, j’étais très content du résultat. Je pars donc en soutien sur le chantier de Subbinette.

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Hélas, un deuxième détail nous avait échappé. Les marées. Comme tous les non habitués des plages du Sud, on se disait « il n’y a pas de marée en méditerranée ». Et bah je peux vous confirmer que même si elles sont très faibles, elles existent bien. Etant relativement proche de la mer pour avoir du sable humide, notre labyrinthe (à mi-chemin de la réalisation) a été totalement noyé dans les flots d’une marée montante. Une grande déception pour Subbinette.

3ème jour: L’heure de la revanche a sonné. Après avoir atteint le level 3, Subbinette a montré à cette fichue plage qui était le patron (ou la patronne plutôt). Elle réalisa un bouclier de Link et je ne vous cache pas que nous étions très fiers du résultat. Les quelques promeneurs se sont souvent arrêtés surpris par cette étrange construction en cours.

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A l’année prochaine où l’on tentera d’atteindre le niveau 4.

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Les origines du Ice Cap Zone Theme de Sonic 3

Si vous être amateur de retro gaming et de l’histoire du jeu vidéo, vous savez déjà certainement que derrière la fantastique bande originale de Sonic 3 sur Mega Drive plane l’ombre de Mickaël Jackson. Et bien, ces derniers jours, on a vu resurgir du fin fond des années 80 un morceau qui pourrait avoir inspiré l’emblématique thème musical de Ice Cap Zone.

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Pour les trois fans de la Snes au fond, près du radiateur, pour rappel, le Ice Cap Zone Theme, c’était ça :

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Si le Roi de la Pop a toujours refusé de confirmer avoir participé à la création de cette soundtrack (paraît-il trop déçu de la qualité sonore de la Mega Drive, « sans déconner »), sur Youtube pullulent de nombreuses vidéos comparatives entre différentes musiques de Sonic 3 et des chansons de l’artiste, venant au moins confirmer plus qu’une vague ressemblance.

Il y a quelques jours, on a retrouvé sur le net le morceau « Hard Times » du groupe new wave the Jetzons datant de 1982

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La ressemblance avec la musique du niveau de glace de Sonic 3 est plus que troublante !
Si on ajoute à cela le fait que l’un des membres du groupe, Brad Buxer, a plus tard travaillé avec Bambi, et est l’un des compositeurs du troisième opus des aventures du hérisson, avouez que le doute n’est plus vraiment permis.

 

Source

Jeu vidéo L’EXPO à la Cité des Sciences

Inéluctablement, le jeu vidéo est voué à traverser les mêmes étapes que le cinéma, le rock, le rap ou les mangas. Il est à croire que toute révolution, qu’elle soit technologique ou culturelle ne peut être acceptée et respectée qu’après avoir été éprouvée, vilipendée, accusée de tous les maux d’une génération par les médias ou le grand public d’un naturel toujours méfiants à l’égard de ce qu’il ne comprend pas. Aujourd’hui, malgré ce que voudrait encore nous faire croire quelques journalistes restés bloqués dans le siècle de Pac-Man, le jeu vidéo n’est plus le méchant boss à abattre. Reconnu comme une industrie à part entière mais encore opaque pour bon nombre de personnes, le voir inviter à s’exposer dans des musées ne peut qu’aider à sa démocratisation. Ainsi, après les institutions que sont le Musée des Arts et Métiers (pour Museogames en 2010), le Grand Palais (pour Game Story en 2011), ou plus récemment le MOMA de New York, c’est au tour de la Cité des Sciences et de l’Industrie d’accueillir depuis le 22 octobre 2013 et jusqu’au 24 août 2014 une nouvelle exposition sobrement intitulée « Jeu vidéo L’EXPO ».

DSC02253Ici, pas de chemin balisé, de circuit à suivre. Plongé dans un décorum rétro-futuriste évoquant les films Tron, le visiteur est invité à se muer en joueur en déambulant comme bon lui semble dans un peu plus de 1000 m².

Au contraire de précédentes manifestations qui présentaient le jeu vidéo avant tout par le prisme de son histoire, l’exposition choisit ici une autre démarche. Évidemment, si une partie de l’espace est réservée à revenir sur l’évolution du média depuis son apparition à la fin des années 50, les concepteurs de Jeu Vidéo L’EXPO (parmi lesquels on trouve des noms bien connus comme Mathieu Triclot, Olivier Lejade, conseillés par, entre autre Eric Chahi, Philippe Dubois ou Serge Tisseron) ont eu a cœur de mettre en avant LE jeu vidéo, ce qu’il exprime et son langage, avant ses grandes figures, ses références classiques.

L’un des points les plus intéressants de l’exposition est de très souvent s’affranchir des grands jeux pour ne retenir que l’essence même du jeu vidéo, sa grammaire, à savoir son gameplay. Accueilli par une version raccourcie du jeu Evoland lui présentant subtilement les évolutions esthétiques et ergonomiques du jeu vidéo, le visiteur/joueur est par la suite sans cesse invité à toucher, manipuler, interagir que ça soit des manettes, des claviers, des tablettes et bien d’autres.

Les différentes installations proposées, pour la plupart créées spécialement pour l’exposition, se veulent avant tout didactiques, pédagogiques tout en restant bien sûr amusantes et simples d’accès. Il est évident que le jeu vidéo s’appréhende avant tout quand on l’expérimente, plutôt que par de longs panneaux explicatifs.

C’est ainsi que le FPS est entre autre présenté par un petit jeu à deux du chat et de la souris ou l’un des joueurs est tout simplement aveugle, ne pouvant se déplacer qu’à l’aide des sons. A nouveau, au lieu de s’appuyer sur des titres bien connus, il a été préféré de privilégier l’expérience de jeu avant tout.

De la même manière, dans l’espace consacré aux métiers du jeu vidéo, au lieu de proposer un film ou un texte expliquant la conception d’un soft, un logiciel diablement simple nous propose de concevoir un petit jeu en jouant sur différents paramètres comme le style de jeu, les décors, la vitesse … Une excellente démarche encore une fois. Et, cerise sur le gâteau, on a la possibilité de sauvegarder et de diffuser sa création, ainsi que bien d’autres choses de l’exposition, au moyen de « mon LOG », un ticket servant un peu de « carte mémoire » sur les différentes installations.

DSC02288Se voulant exhaustive dans la présentation de « l’ecosphère du jeu vidéo», les concepteurs ont aussi réservé aussi une partie de l’espace à la découverte, de phénomènes comme la chiptune, le modding ou les serious game.

De plus, l’implication et l’influence du média se voit détaillées par le biais de courtes vidéos d’entretien avec des personnalités comme Frédéric Raynal ou Eric Viennot relatant leurs souvenirs sur des titres marquants ou encore d’un mini film réalisé en collaboration avec Arte. Mention spéciale à l’écran géant illustrant en temps réel l’actualité du jeu vidéo sur internet où on peut observer les sujets forts du moment (souvent perfidement appelés « sujets à clics ») comme les sorties de gros titres autour desquels gravitent des événements de moindre portée. Si le dispositif n’est certainement pas infaillibel (car limité à une quinzaine de sujets), l’exercice reste intéressant et témoigne du dynamisme de la communication autour du jeu vidéo sur la toile.

Enfin, qui dit musée dit aussi contemplation, et l’exposition n’oublie pas de montrer que le jeu vidéo adopte des formes plurielles afin de susciter toute sorte d’émotions. Le visiteur peut donc faire une pause en s’allongeant sur des sièges Pac-Man pour apprécier des environnements issus de titres aussi différents que Far Cry 3, Journey ou Proteus.

Néanmoins, si l’exposition révèle une orientation et un parti pris vraiment intéressants et originaux par rapport à ce qui a déjà été fait, elle n’est pas exempte à mon sens de petits défauts.

Le premier d’entre eux découle directement d’un de ses points forts.

Vous l’aurez compris, la manifestation met l’accent sur la manipulation, le plaisir de jeu. Plus particulièrement sur le « jouer ensemble », le jeu vidéo comme vecteur d’échange, de communication. Et à ce titre, beaucoup des installations proposent surtout des expériences collégiales, à pratiquer à deux, si ce n’est plus. Et pour le coup, le visiteur esseulé pourra se trouver un peu embêté de ne pas pouvoir pratiquer tel jeu parce qu’il n’a pas de partenaire. Alors, bien sûr, les plus optimistes d’entre vous y verront surtout une occasion de discuter, échanger, s’amuser avec d’autres visiteurs inconnus en participant avec eux à un même jeu. Mais il aurait été intéressant que les installations proposent toutes un « mode un joueur », à défaut d’être plus nombreuses.

La seconde de mes critiques relève de l’absence d’exploitation du processus dans lequel s’inscrit Jeu vidéo L’EXPO. Ouh la ! Voilà une phrase bien pompeuse que je vais m’efforcer de vous expliquer au mieux.

Commandée par le gouvernement, l’exposition est une main tendue vers le secteur du jeu vidéo afin de montrer que, désormais en France, cette industrie est prise au sérieux. Après l’épisode malheureux de l’éphémère Musée du Jeu Vidéo à la Défense en 2010, cela fait quelques mois maintenant que, par l’intermédiaire de la Cité des Sciences et de l’Industrie, les amateurs et professionnels s’entendent dire que le succès de l’exposition pourrait conduire à la création d’un cité permanente du jeu vidéo. C’est ainsi que diverses manifestations ont précédées Jeu vidéo L’EXPO, parmi lesquelles trois masterclass consacrées à David Cage, Christophe Balestra et plus récemment Jean Guesdon. Ayant pu assister aux deux premières, je peux assurer que ces rencontres n’étaient pas de simples exercices de communication ou de promotion de jeux à sortir mais révélaient de témoignages et d’anecdotes tout à fait intéressant. Sauf erreur de ma part, au cours de ma visite de l’exposition, je n’ai vu aucune trace de ces masterclass. Ni même aucune communication autour de ces événements qui participent aussi à assainir le discours autour du jeu vidéo dans notre pays.

Cela n’enlève évidemment rien à la qualité et la pertinence de l’exposition, mais il est dommage que ces contenus n’aient pas été exploités ou mis en avant.

Au moment de conclure cet article, il reste une question essentielle à laquelle je n’ai pas répondu : « à qui s’adresse Jeu vidéo L’EXPO ? »
Bien entendu, par le lieu même qui la reçoit, l’exposition s’inscrit dans une démarche résolument grand public visant à véhiculer au plus grand nombre, et plus certainement aux néophytes, la richesse de l’expérience jeu vidéo, que ça soit dans ce qu’il peut proposer comme contenu que dans les émotions qu’il peut provoquer. Bien sûr, le public joueur est aussi visé. Ce dernier heureux de voir son loisir préféré justement reconnu ne peut qu’être attiré par l’événement. Mais je préfère vous mettre en garde. J’ai entendu des retours de joueurs déçus qu’il n’y ait pas plus de jeux à pratiquer, ou déstabilisés par les installations proposée, trop éloignés selon eux du jeu vidéo qu’ils ont l’habitude de pratiquer. Je pense que ces gens n’ont pas compris le but de l’exposition. Quel est l’intérêt de venir dans un musée si c’est pour y jouer aux mêmes jeux qu’à la maison dans des conditions moins bonnes ? Un musée reste avant tout un lieu de découvertes, d’évasion, de questionnements. Autant de mots qui s’appliquent à merveille au jeu vidéo, à condition de faire preuve d’un minimum de curiosité et d’ouverture. Si vous êtes le genre de joueur qui aiment être surpris plutôt que pris par la main, il y a de fortes chances que vous adhériez aussi au propos résolument intelligent et ambitieux de cette manifestation.

Si elle n’est pas l’exposition dont rêvent tous les gamers (mais sommes-nous au moins d’accord là-dessus ?), Jeu Vidéo L’EXPO est une belle pierre supplémentaire et nécessaire dans le projet de Cité du Jeu Vidéo qu’on espère voir sortir de terre rapidement

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Merci à Tous !!

Je vous écris un mot rapide pendant cette soirée de folie, certains le savent déjà, La Caz’ Retro vient tout juste de remporter le Golden Blog Awards 2013 du Jeu Vidéo.

On reviendra bien sûr plus longuement sur cette soirée, mais je voulais partager à chaud cette victoire avec vous et vous remercier de votre soutien !!!

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