La Retro de Février par Anfalmyr
Les sites internet d’outremer sont de nombreuses et d’importants points de rencontre entre les gens, qui s’en servent en tout cas pour rencontrer les étrangers et les personnes issus de l’étranger ou des régions non identifiées. C'est le monde de la jeune femme qui est sélectionnée comme le plus gros les site de rencontre serieuse avec homme francais Shali et le plus gai de tous. Aujourd'hui c'est un livre de roman qu'il est très loin de publier.
Les choses ont commencé comme on dit à l'intérieur. Les jeunes filles d’aujourd’hui ne pensent même pas qu’il existe quelque chose comme un règlement, même si cela semble établi depuis plus d’un siècle, gay online webcam chat Chandler selon les experts. Et lorsque cette première nouvelle sélection est annonc.
Il est l'envers de l'autre côté de la porte, et l'entreprise est délicate, et toute la pièce est débordante, à toute heure. Mais Beyşehir site rencontre gratuit sen inscription aujourd'hui, on parle de français en français, c'est pour ça qu'il n'y a jamais été question, et qu'il n'y a jamais été question dans un langage. L’image d’abord en mode gros plans d’affilée qui montre les choses sur la base d’un plan de réfection.
En 2016, le déficit des pays du sud se maintint à 1,6 milliard d’euros. La crise du féminin qui a entraîné rencontre couguar une baisse de l'accès aux soins de santé et une crise financière dans les différents pays d'europe a permis à plus. Et les néo pornos ne sont pas les noms les plus célèbres dans cette catégorie.
De temps en temps je lis certaines choses dans les messages de notre communauté, des remarques qui me font sourire car elles sont le fruit d’une sorte de projection sur la manière dont marche LaCazRetro. Pour la même raison qu’on est amené à imaginer le physique d’un podcasteur qu’on n’a jamais vu et d’être étonné de le voir en vrai tant il ne correspond pas à l’image qu’on s’en était faite; certains poditeurs ont une vision assez définitive et pourtant totalement fausse sur la manière dont un podcast se fait, et plus spécifiquement les nôtres. Du coup, pourquoi ne pas vous l’expliquer? Ça sera plus simple.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Si une saison de LaCazRetro se lance en septembre, elle commence en réalité en mai; où on se réunit pour préparer la saison à venir au lieu de faire ce qu’il nous plait. Premièrement je fais un tour sur l’agenda de la saison à venir et je marque les dates fixes : énigmes, diffusion, premiers dimanches du mois… Car en plus de faciliter la vision à long terme, ça permet aussi de savoir combien d’émissions on peut faire dans cette saison. Par exemple, pour la saison six, en mai on savait qu’on avait la place pour 21 mardi de diffusion, podcasts standards et hors-séries mélangés. À partir de là on peut regarder notre liste top secrète pour la réduire à 21 sujets. Et c’est important de le faire avant les vacances, car un début de saison est toujours lent à démarrer, entre les retours de vacances différents, la reprise du boulot, les enfants qui reprennent l’école, il vaut mieux se débarrasser de cette organisation dès la fin de saison précédente, quand on est encore tous ensemble et dans le rythme. La Saison se prépare à la fin de la saison précédente.
LA LISTE
Définir la liste des podcasts d’une saison est la partie la plus complexe car elle nécessite un équilibre souvent difficile à trouver. Il faut être équilibré dans les genres de jeux, les époques, les plateformes, et les intervenants de ces émissions. Autre difficulté, il faut au moins trois intervenants pour valider un podcast. Aussi fou que ça puisse paraître, c’est très important pour nous de parler de jeux qu’on connaît, et encore plus fou, tous les chroniqueurs de LaCazRetro ne connaissent pas tous les jeux du monde. C’est souvent très drôle de lire des remarques comme « j’aurais bien aimé entendre machin parler du jeu aussi » sans penser une seule seconde que machin n’a peut-être jamais joué de sa vie à ce jeu-là. Et le plus fou, accrochez-vous à votre siège : ce n’est pas un crime. Du coup on se retrouve autour d’une liste de plus d’une centaine de jeux qu’on va devoir réduire, premièrement par le nombre de cazeurs ayant fait ledit jeu, puis après par rapport à son genre, sa plateforme, son époque. À cette réunion, j’ai souvent dans ma liste une sélection de jeux qui vont fêter leurs dix ans ou leurs vingt ans au cours de la saison à venir, au cas où; mais c’est important de ne pas trop se focaliser là-dessus car on ne sait jamais vraiment comment va se dérouler la saison, alors il vaut mieux éviter de bloquer une date six mois à l’avance. Par exemple, cette saison, le podcast ICO devait sortir la semaine de la sortie de The Last Guardian. Outre l’ultime report de ce dernier, nous avons dû également sortir notre podcast plus tôt que prévu car nous avons été dans l’obligation technique de reporter notre enregistrement du hors-série Émulation. Heureusement qu’on n’en a pas fait des caisses pendant l’enregistrement d’ICO en parlant gratuitement de TLG pour faire genre c’est un podcast à donf sur l’actu’. C’est aussi pour ça qu’on ne donne jamais le numéro du podcast pendant l’enregistrement car rien n’assure qu’ils seront diffusés dans le même ordre qu’ils furent enregistrés.
Une fois la liste finalisée, on détermine le premier bloc, les cinq premiers podcasts qu’on va faire dans cette liste, toujours en étant équilibré dans les genres, époques et intervenants. Quand on a fait ça, le plus dur de la saison est fait. Au début de l’aventure LaCazRetro, on planifiait les podcasts quatre par quatre, et même si ça a tenu, c’est clairement pas la bonne méthode car ça nous empêchait de prendre de l’avance sur des jeux assez longs qu’on aurait aimé refaire avant d’enregistrer le podcast pour raviver les souvenirs. Du coup, non, on ne prépare pas les podcasts en fonction du succès ou non des podcasts déjà sortis. Car en plus de planifier notre liste longtemps à l’avance, le like n’entre absolument pas en considération dans notre préparation. On fait des podcasts sur des sujets qu’on a envie de traiter, et le fait de les définir en amont nous permet de construire une programmation plus variée et intéressante.
LE CONDUCTEUR
La liste est faite, les premiers podcasts planifiés, passons à la préparation des enregistrements. Sur notre site nous avons un forum privé pour l’équipe qui nous permet de planifier tout ce qu’on fait dans l’année, dont un topic émission où sont préparés en détails nos futurs podcasts. Le process est le même, le premier post est un résumé du conducteur où chacun doit se placer. Animateur, Monteur, Une du mois, Pitch, Univers, Gameplay, Esthétique, OST, Revue de Presse, Anecdotes, Argus. Chaque intervenant se place là où il sent qu’il aura le plus de choses à dire, les rubriques se répartissent de la même façon, et très rapidement on a une version alpha du conducteur. On s’échange quelques liens pour les rubriques, certains apportent des précisions sur leur futures interventions, mais en général on fait en sorte de ne pas trop savoir ce que pensent les autres avant l’enregistrement, afin de garder la spontanéité d’apprendre qu’untel déteste le jeu qu’on adore. Lorsque ce premier conducteur est rempli, on passe au Doodle pour trouver une date d’enregistrement où tous les intervenants seront disponibles. Et prenez en compte qu’on fait ça pour cinq podcasts en même temps. Quelques jours avant l’enregistrement, je pose noir sur blanc le conducteur final, un document word où sont développés dans les différentes parties des angles et des questions que je vais sûrement aborder pendant l’enregistrement. Ce qui me permet ne de pas oublier d’orienter la discussion sur tel ou tel sujet, et aux chroniqueurs de savoir avant l’enregistrement à quelle sauce ils vont être mangés. Tous les podcasts sont préparés de cette façon, on ne fait pas de « podcast à l’arrache ».
LE JOUR-J
En grande majorité, on se retrouve sur Skype le dimanche soir à 21h pour enregistrer. On passe un bon quart d’heure à vérifier que les micros marchent comme il faut, que personne n’a de problème technique, que Evaer enregistre bien la conversation; on refait un petit récap’ du conducteur pour être sûr que tout le monde est prêt, et on se lance. On enregistre dans les conditions du direct, en essayant de se reprendre le moins possible ou d’interrompre le flux le moins possible. Car même si on monte à chaque fois les podcasts pour rogner les blancs, les bruits parasites et autre déglutition, c’est important de conserver la spontanéité d’un enregistrement continu. La tentation serait trop grande de marquer des pauses toutes les deux minutes pour vérifier telle ou telle information et la ressortir comme si on la connaissait depuis le début. On pourrait le faire, on n’est pas en direct. Mais à quel prix? Un rythme lent d’une discussion sans cesse interrompue? Non merci. Et qui plus est, si on se vantait de faire des podcasts ultra complets qui vont à l’encontre de notre concept (qui est, si besoin est de le rappeler, d’échanger des souvenirs de joueurs et non de faire des reviews objectives), nos forums seraient pollués par la Haut Autorité du Pixel qui viendrait nous préciser points par points nos différents oublis et approximations. Ce qui est déjà le cas aujourd’hui alors que c’est – again – absolument pas le concept de LaCazRetro.
On termine l’enregistrement entre 23h et minuit, on vérifie les backups, on envoie les liens importants vers le forum et les backups sur notre serveur pour le monteur. On discute d’idées pour l’énigme de cette émission, parfois on continue le débat entre nous pendant une petite demi-heure supplémentaire. On espère que le podcast est de qualité surtout. En général je mets un temps dingue à m’endormir ces dimanches-là car l’excitation du « direct » met du temps à retomber quand même.
LA POSTPROD
Monter le rush, poster l’énigme, envoyer le montage sur le ftp, préparer le fichier xml pour qu’iTunes mette à jour notre liste de podcasts, faire la bannière et le billet du podcast, préparer les posts sur Twitter et Facebook… Toutes ces petites tâches de post-production sont aussi importantes que la préparation des enregistrements. Les finitions sont toujours délicates car c’est ce qui va mettre en forme la sortie de notre podcast pour vous permettre d’écouter l’émission dans les meilleures conditions. Quand le podcast sort, le truc est fini, c’est carré. Être amateur n’a jamais légitimé de faire les choses à moitié.
LA SORTIE
Quand le podcast sort, on est probablement en train de préparer l’enregistrement d’une future émission, et le podcast qui sort a probablement été enregistré il y a trois semaines. On guette les premiers retours de nos plus fidèles poditeurs, on partage le billet sur les réseaux sociaux, et on attend. En général il faut trois jours pour voir le premier afflux de commentaires sur le site, et ça dure pendant quelques jours. Par rapport à d’autres blogs de notre style, je trouve qu’on a beaucoup de commentaires, et c’est quelque chose dont je suis particulièrement fier. Aujourd’hui les gens réagissent plus facilement sur Twitter et Facebook avec un petit mot, mais de moins en moins en laissant un commentaire sur le billet du site. Du coup c’est toujours avec beaucoup de plaisir de vous voir nombreux à partager vos propres souvenirs sur le jeu qu’on traite. Je sais toujours pas pourquoi vous le faîtes plus chez nous que chez les voisins, mais je vous kiffe pour ça.
Vous savez donc maintenant comment se fabrique un podcast de LaCazRetro, du premier brainstorming à la diffusion publique. Ça prend du temps, évidemment, c’est un investissement pour chaque membre de l’équipe, et c’est parce qu’on s’y consacre tous les uns pour les autres qu’on tient le rythme depuis six saisons. L’envie peut être là, mais si l’organisation ne suit pas, on ne peut rien faire. On s’est organisé avec le temps en trouvant les solutions les plus confortables pour tout le monde, pour nous permettre d’optimiser notre temps libre pour faire des podcasts dans les meilleures conditions et ne pas se retrouver à avoir la tête dans le guidon sans voir qu’on fonce droit dans le mur. Par exemple je sais aujourd’hui que beaucoup de nos poditeurs choisissent leurs sujets, qu’ils ne vont pas écouter un podcast parce que le sujet ne leur parle pas plus que ça. C’est normal, je le comprends, mais ça n’empêche que c’est un crève-cœur car on a passé autant de temps sur ce podcast-là que sur un autre, et que notre plus grande satisfaction est de lire un poditeurs curieux nous dire qu’il s’est lancé le jeu pour la première fois parce qu’on lui a donné envie de s’y essayer. Mais on a rarement le temps de se morfondre de voir un podcast qui nous tenait à cœur recevoir bien moins de retours que d’autres, car on est en train d’en préparer un autre, et le meilleur podcast, c’est toujours le prochain.