La Rétro de Septembre par Pimy

C'est une question pour l'ensemble de la communauté catholique. La lutte contre le terrorisme est en cours https://ma-nu.fr/54186-lieux-de-rencontres-gay-63776/ depuis l'entrée en vigueur de cette loi. C'est une idée qu'il m'a proposée parce qu'il avait été évoqué en détail lors de leur conférence organisée l'année dernière à l'école de management en sciences sociales de la sorbonne.

L’objectif doit être d’aider l’enfant et l’adopter dans la période du. En fait, ces derniers https://glissepaganassociation.fr/60588-gay-saint-etienne-rencontre-60145/ jours, certains fenêtres sont en cours d'apprentissage. Les studios de la télévision sont également à la pointe du jeu.

Rencontre sur arras gratuitement par courrier électronique, ou sur l'enseignement du français et des langues dans les universités ou bien encore à la conférence des parties à une réunion d'entreprise. Aujourd’hui, vous devez à la bière de trouver les gens à qui votre nom ne faisait pas partie dans la bière, ou bien en bar gay lille centre attendant qu’ils soient devenus bien plus connus et bien plus étoilés. Les relations de coquille ont connu des variations entre deux pays et les pays voisins.

Au lieu de s’y précipiter dans des espaces clos, il y a un mouvement qui se passe, et qui se répand sur les choses, et qui s’est fait jour en vous et en les présentant à soi. Le lutte pour les ressources naturelles du québec a été déclenchée lundi matin au gay 18 tube Kobe centre de la province, après un événement très controversé de l’année passée à la petite rivière à québec. Un enfant de cinq ans, qui se serait élevé à cinq ans, à l'église, à un an de plus, d'un an avec son père dans une église de l'église du lac et qui aurait été enfin nommé pour sa première communion en son temps.

Cette Rétro du mois de septembre est en quelque sorte un hors série puisque je ne parlerai pas d’un sujet précis. Car oui, aujourd’hui nous allons parler de moi. Vous, lecteurs assidus de La Caz Retro, je sais que vous êtes présentement en train de vous demander : « Mais qui donc est cette Pimy ? Pourquoi écrit-elle sur La Caz Retro ? ». Et bien, si vous n’avez pas écouté le Podcast de pré-rentrée (ce qui est en soi un tort), on m’a intégrée en tant que membre de La Caz’.

Pour faire simple, et vous l’avez déjà compris, je suis Pimy aka Éléa IRL, 25 ans (autant dire jeune pour causer retro !) et je prête ma voix et ma plume au site pour cette nouvelle saison. Vous avez peut-être dû m’entendre lors du Grand Quizz du mois de février, c’est avec grand plaisir que j’ai accepté la proposition d’intégration.

Parler de soi n’est pas une chose aisée alors je vais faire ça de telle manière pour que vous, qui êtes confortablement installés dans votre canap’ ou serrés dans une rame de métro en heure de pointe, puissiez facilement me cerner. Je suis avant toute une grande amoureuse des jeux vidéo, condition sine qua non pour faire partie d’un tel site, mais qui a tout de même son importance.

Tout ceci a débuté lorsque j’ai reçu pour mon anniversaire il y a très longtemps déjà, la console que je n’ai jamais lâché : la Sega MegaDrive II. J’ai eu l’occasion de m’exercer sur divers jeux comme l’incontournable Sonic 2 ou Batman Returns (mon premier jeu terminé #Nostalgie), mais surtout ceux qui m’ont fait rester scotchée des heures devant la télé, et qui resteront ma sainte trinité de la console : Streets of Rage, Golden Axe et Kid Chameleon. J’ai depuis cette époque un affect tout particulier pour les Beat’em Up et rebranche très volontiers ma console lorsque les conditions s’y prêtent. En parallèle de la MegaDrive j’ai eu la chance d’avoir la GameBoy première du nom où j’ai pu découvrir les grands classiques de Nintendo tels que les Mario, Pokémon, Tetris et j’en passe.

Ayant eu une courte période sur Nintendo 64, j’ai finalement décidé de la troquer pour une PlayStation qui fut pour moi LA grande révélation. C’est par cette console que j’ai pu découvrir les jeux de rôles japonais au travers d’un titre qui reste encore aujourd’hui l’un de mes titres phares : Final Fantasy IX. N’ayant pas internet à l’époque, je feuilletais de rares magasines et discutait avec les copains avec lesquels j’ai pu découvrir de nombreuses consoles et jeux comme les Pandemonium, Drakengard, Mario Sunshine, Starfox etc. Pour résumer, mes styles de prédilections sont : Beat’em All, J-RPG, Plateforme Aventure, Visual Novel, Shoot’em Up, Rhythm Game et Point’n Click dans une moindre mesure. Des styles que l’on retrouve plutôt du côté japonais mais je m’ouvre peu à peu aux jeux occidentaux.

Et puisque je fais toujours les choses après les autres, j’ai découvert la Super Nintendo et ses titres cultes il y a de ça 7 ans, période où j’ai essayé de me forger de vraies connaissances en matière de jeu vidéo. C’est aussi à cette époque où j’ai commencé à écumer les vide-greniers pour rattraper mon retard vidéoludique. J’ai ainsi accumulé tout plein de jeux que je n’aurais pas le temps de faire (soyons honnêtes !). J’ai un attrait pour les jeux inconnus qui mériteraient que l’on parle plus d’eux ainsi que les jeux DS, console que je trouve mésestimée, tout comme la Wii. Bref, je suis passée par un certain nombre de machines avec plus ou moins de retard mais je ne prétends pas avoir la science infuse. Maintenant que vous me connaissez un peu mieux je peux vous dévoiler quelques confessions vis à vis de mon profil de joueuse :

– Je n’ai jamais joué à de grands classiques comme Metal Gear Solid ou Final Fantasy VII, un comble pour une fan de RPG.
– La série The Legend of Zelda ne me hype pas plus que ça.
– J’ai préféré acheter une 360 plutôt qu’une PS3 pour ses Shoot’em Up.
– Mes FF de la vie sont le IX et le V.
– La Game Boy Micro est ma console portable préférée.

Après cette (longue) présentation, je pense avoir fait le tour de tout ce qui me qualifie en tant que joueuse. J’espère être à la hauteur des attentes malgré ma grande timidité et je vous donne rendez-vous le 15 septembre pour le premier vrai podcast sur un jeu de l’amour !

Vidéoludiquement vôtre,
Pimy

Énigme Épisode #73

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Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 15 septembre, date de la soixante treizième émission de La Caz’ Retro et première de cette saison 5, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

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Procurez-vous le 2e numéro de « La Plag’ Retro » !!

C’est l’été sur La Caz’ Retro, et vous savez que l’été nous ne prenons pas de vacances ! Toute l’équipe de lacazretro.fr est donc très fière de vous offrir le deuxième numéro de « La Plag’ Retro » !

Alors qu’est-ce que c’est que ce truc ? Et bien « La Plag’ Retro » est une initiative de notre bon MrBiskot qui avait envie de proposer cet été aux lecteurs du site un petit bonus, un petit magazine d’été rempli de jeux comme il est de bon ton d’arborer sur une plage de sable blanc avec un crayon au coin des lèvres.

Ni une ni deux, toute l’équipe s’est mobilisée pour créer le mag le plus « Cazeur » possible, quelque chose de drôle et décalé mais sans laisser de côté la qualité qui, vous le savez, est un point primordiale pour nous.

La Plag’ Retro c’est donc un mag totalement GRATUIT que vous pouvez télécharger sur le site, à imprimer selon vos moyens si vous voulez emporter le mag avec vous pendant vos vacances. Il est liiiibre le mag ! Pardon…

On espère que vous allez prendre autant de plaisir à le feuilleter qu’on s’est amusé à le façonner, n’hésitez pas à vous prendre en photo avec et à nous partager ça sur Twitter ou Facebook histoire de nous montrer jusqu’où « La Plag’ Retro » est lu !

Vous pouvez même l’offrir à vos amis ou l’abandonner volontairement à la terrasse d’un café ou sur une banquette de TGV, tous les moyens sont bons !

Vous pouvez retrouver également le premier numéro de « La Plag’ Retro » à cette adresse.

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DIAPORAMA DU MAGAZINE

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Redonner une seconde jeunesse à vos jeux en loose Part.1

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Bonjour à tous ! Après mon tutoriel sur la restauration de vignettes Game Boy  j’ai le plaisir de vous faire partager mes recherches concernant la « rematérialisation » des boîtes de jeux rétro.

Sans rentrer dans le 3615 JeRaconteMaVie, Mikadette a très récemment découvert Zelda : A Link to the Past et a eu LA révélation : CE JEU EST GÉNIAL, il est « à l’ancienne ». Pour la petite anecdote (© Mikadotwix), elle a tellement adoré qu’elle s’est fait un devoir de le plier à 100% (vive les p’tits gorneaux). Bref ! Tout ça pour l’informer qu’il existait un super Zelda à l’ancienne répondant au doux nom de « Zelda, The Minish Cap ».

The_Legend_of_Zelda_The_Minish_Cap-fondNi une ! ni deux ! je me suis mis en quête de mon/son nouveau Graal, avec pour but de le trouver à « Tarifs Mikado ». Je vais être très honnête, en dessous de 15 euros en loose, c’est tout simplement mission impossible et encore moins en boîte, sauf si vous estimez qu’un montant à presque 3 chiffres vous semble correct. Ce qui n’est pas mon cas…

J’ai pas de boîte? pô graaave !!! je vais la faire moi même.

C’est précisément cela que je vais vous expliquer dans les moindres détails.

Je vais une nouvelle fois leur faire de la pub, mais j’ai naturellement téléchargé le gabarit sur le site de NintAndbox qui ô bonheur, propose des scans en HD et surtout en format A4 ET A3 (Le A3 étant le top du top pour avoir un point de collage en moins, mais j’y reviendrai plus tard).

Ce tutoriel se découpera en 2 parties :

Partie 1 : L’impression et La plastification (Étape facultative)
Partie 2 : La découpe, le pliage et l’assemblage

L’IMPRESSION

Pour ce tutoriel, il vous faut :

1 ordinateur
1 logiciel de retouche d’images
1 lien en favori vers nintAndbox
1 imprimante
1 colle en bombe
Du papier blanc A4 120g/m2
Du papier canson A4 224g/m2

Mon imprimante allant jusqu’au A4, ce tutoriel tournera autour de ce format.

Dans mes premiers essais, avant de m’engager dans une telle entreprise, j’ai tout simplement imprimé ce que l’on appelle dans le jargon de la presse « une maquette en blanc ». Il s’agit pour ce cas d’imprimer le gabarit sur un papier brouillon (du 80g/m2 par exemple), et de tout simplement le découper et de le scotcher pour, dans un premier temps, se faire une bonne idée de la difficulté à réaliser la petite boîte.

Zelda_Blanc

A ma grande surprise les designers de chez Nintendo ont vraiment bien pensé la chose, car l’assemblage est réellement très simple, et la tenue -pour du papier brouillon- est plutôt bonne.

Après une inscription sur nintAndbox, téléchargez la boîte de votre jeu adoré, puis ouvrez les 2 fichiers dans votre logiciel de retouche d’images (ici photoshop)

Ajoutez au moins 2 cm de surface de travail. Image >Taille de la zone de travail

Les traits bleu turquoise représentent les repères qui serviront a plier la boîte. Pas d’inquiétude, ils ne seront pas présents sur votre impression. Néanmoins, je vous conseille de rajouter de véritables traits de repères d’un pixel d’épaisseur, qui seront imprimés pour vous aider à la coupe et au pliage.

ouvertureToshop

Vos documents sont prêts à être imprimés.

Je possède une imprimante HP Photosmart 8150 qui très honnêtement est plutôt moyenne gamme. J’ai vraiment essayé mille et une façons d’imprimer et je trouvais que le résultat était très médiocre. Pour vous donner une petite idée, les noirs donnaient un rendu presque marron. Aucune profondeur et de plus l’image se « bouchait » (mauvaise démarcation des couleurs).

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Puis l’étincelle. Par défaut quand je souhaite imprimer un document, j’exporte toujours le fichier en PDF, sauf que mon réglage « d’imprimerie » est une conversion en CMJN (pour Cyan Magenta Jaune, Noir) en haute résolution. Hors, pour les imprimantes personnelles, il faut obligatoirement imprimer en RVB (Pour Rouge Vert, Bleu) qui est en gros le type de cartouches utilisées par mon imprimante. Encore une fois chaque imprimante a ses spécificités.

Le papier 120g/m2 à l’avantage d’être moins épais qu’un papier photo et surtout il a la spécificité de bien « absorber » les couleurs sans qu’il ne gondole ou ne « gaufre ».

Il est extrêmement important de lui indiquer que le papier est du « Jet d’encre » et non « Photo », sous peine d’avoir un rendu très médiocre.

Ici on peux se rendre compte du rendu de l’impression sur la jaquette que j’ai customisé de “Hitman Collection” sur PS3 (Petite dédicace au Panda au passage).

IMG_8950

Attaquons-nous maintenant au collage des documents. Mettez de la colle en bombe sur le verso de la feuille puis collez-la immédiatement sur le papier Canson, ensuite avec la paume de votre main, aplatissez la feuille de l’intérieur vers l’extérieur du document pour supprimer d’éventuelles bulles d’airs et pour bien l’aplatir…

Il n’est pas nécessaire d’être parfaitement bien calé car de toute manière vous aurez énormément de chutes de papier. Attention, vous n’avez droit qu’a un seul essai, la colle fixant immédiatement les documents.

Je vous déconseille la colle bâton, car au delà d’une adhérence moyenne, vous aurez probablement des surépaisseurs qui seront disgracieuses.

cancon

Le papier Canson a la particularité de bien solidifier et de rigidifier la boîte pour lui donner le même touché que les boîtes originales.

 

LA PLASTIFICATION (étape facultative)

La plastification a 2 avantages :
Bien rehausser le rendu des couleurs en lui donnant de la brillance
Rigidifier la boîte pour une meilleure tenue finale.

Pour cela il vous faut :
1 plastifieuse (j’ai acheté la mienne chez Auchan pour 10 euros)
Des feuilles à plastification
1 un cutter et ciseaux

Le problème avec l’impression A4, c’est qu’un point d’assemblage et de colle sera nécessaire et surtout que nous aurons une sur-épaisseur. Si vous le pouvez, imprimez sur du format A3.

Une feuille plastifiée, ne peut pas se coller avec un autre document plastifié, cela n’adhère absolument pas et de plus l’épaisseur et très disgracieuse. Il faut donc absolument poser la feuille plastique que vous aurez au préalable séparée en 2 au niveau de la pliure de la boîte. Ici, les guides que vous avez ajoutés vous aideront grandement à parfaitement ajuster le plastique.

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Ce tutoriel est valable pour les boites Super Nintendo et Nes. Pour les boites Gameboy jusqu’à GBA, la démarche un peu différente, est expliquée plus bas.

Bien évidement il faut découper une bonne longueur du plastique qui ne dois pas dépasser 21 cm (Le format A4) de large car le c’est la largeur maximale du « four » de la plastifieuse.

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Passez une 1ère fois le document au four, découpez un peu de « blanc » autour puis faites un second passage. Enfin, dès la sortie du rouleau posez les documents encore chauds 5 à 10 minutes sous 1 pile de livres pour bien les aplatir (la feuille chauffée a tendance a s’arrondir). Vos 2 documents ne demandent plus qu’à être découpés et assemblés.

Pour les boîtes Game Boy (Jusqu’à la GBA), la démarche est un peu différente, puisque la surface totale de la boîte est plus petite qu’une feuille A4.

Nous allons donc plastifier la boîte en une seule étape.

Commencez par couper avec votre règle et cutter le bord gauche du verso de la boîte. C’est primordial car l’assemblage final se fera au dos de la boîte (pour des raisons purement esthétiques).

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Découpez le blanc de la partie droite du recto en laissant environ 2 cm entre le bord droit du dessin et la surface de reliure (cela couvrira une plus grande surface d’assemblage).

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Présentez les 2 feuilles en vous aidant des repères précédemment ajoutés.

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Apposez 2 points de Scotch en haut et en bas pour maintenir la boîte.

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Pliez la reliure et mettez de la colle bâton sur les parties à relier, puis assemblez fermement en faisant bien glisser votre doigt sur la longueur du point de colle (vous pouvez également utiliser un objet à bord arrondi pour une meilleures adhérence).

IMG_8987Mettez à plat votre boîte sous une pile de livres 30 minutes, le temps que la colle sèche.

Dégrossissez le blanc aux ciseaux pour réduire la largeur du document (21 cm largeur Max) et posez la feuille plastique au bord de la pliure de la boîte.

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Passez le document au four une première fois puis une seconde fois en inversant le sens.

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Puis posez immédiatement la boîte plastifiée sous une pile de livres 10 minutes.

Merci d’avoir parcouru la première partie de ce tutorial, à très vite pour la suite et fin avec la partie la plus délicate : « La découpe, le pliage et l’assemblage »

Moi, Ma collection et Le bon coin

MoiBonjour à tous,

Vous le savez, le chineur et brocanteur du site, c’est bien votre serviteur. D’ailleurs l’équipe ne se prive jamais pour me surnommer « Mika la brocante ». Seulement voila, à force d’écumer les vide-greniers, on commence à cumuler tout un tas de vieilleries pour lesquelles je n’ai pas toujours un affect particulier. Bon ! En vrai, c’est surtout parce que Mikadette commence sérieusement à rouspéter car selon ses propos, les objets retrogaming commencent légèrement à déborder de la Gaming Room  chambre d’amis.

Bref ! je me décide enfin de me séparer à contre coeur d’une partie de mes vieilles consoles et jeux vidéo avec la riche idée de tout poster sur Le bon Coin coin. Oui ! Ce même site que je n’arrête pas de conspuer en podcast car aux yeux des gens, c’est devenu un argus… en brocante. La boucle est bouclée. Chers lecteurs, j’étais loin de m’imaginer de toutes les rencontres que j’ai pu faire, quelques bonnes et…. le reste. Je vais essayer de vous en décortiquer les plus cocasses.

On commence par ce que j’appellerais : « Les belles rencontres », vous savez, celles que vous idéalisez, un passionné, un fan de culture retrogaming.

J’avais un stick arcade Xbox qui est l’exacte reproduction du modèle Saturn, je l’ai envoyé à Lille, à un fondu d’arcade qui souhaitait préparer une borne pour sa femme. Je suis resté de longues minutes à papoter rétro avec lui.

SMS_Arcade

Plus proche de chez moi, j’ai rencontré un collectionneur COLECO qui, à mon grand étonnement, devait avoir au maximum 25-28 ans. Bel échange sur le plaisir ou non de jouer aujourd’hui sur des consoles de ce type.

J’avais un beau lot de jeux Xbox 1ère du nom que j’ai cédé à un passionné de Microsoft qui était en quête de faire le Full Set. Heureusement pour lui, ce sont de loin les jeux retro les moins onéreux.

Et…. C’est tout pour les belles rencontres.

Maintenant les personnes qui communiquent par SMS. Aaaaah ! le SMS, quel langage magnifique ! Je me suis surpris à plusieurs reprises à lire le message à haute voix pour tenter d’en décrypter le sens.

Il y a toutes sortes de SMS, du plus courtois au plus … WTF :

Le SMS « Shenmue » : Depuis l’annonce officiel du 3ème Opus, je pense avoir reçu un bonne dizaines de messages

Le SMS « frauduleux » : Un numéro court me demande de lui envoyer un email car il souhaite m’acheter un objet.

SMS_Frauduleux

Le SMS « Soldes » : La personne me demande si je solde la boutique

SMS_Soldes

Le SMS « Tramway » La personne me demande une ristourne car il dois prendre les transports en commun, pour au final m’envoyer paître.

SMS_TRAM

Le SMS « Pokemon » Quand on m’invite gentiment à disputer une partie sur Pokemon.SMS_POKEMON

Le SMS : Très court Quand le message est facturé à la lettre

SMS_COURT

Le SMS What the F***! Celui qui me propose des choses à lui racheter un jeu + des frais. En fait , je n’ai pas compris.

SMS_WTF

Le SMS « Ok ! Mais j’pose mes conditions » C’est quand un acquéreur nous fait l’honneur de vouloir nous débarrasser de nos biens MAIS seulement si on ajoute des accessoires. SMS_Conditions

Le SMS « J’ai la vérité sur la PS2 » Depuis des années on se chamaille pour savoir si on doit dire « Une Game Boy » ou « Un » Game Boy« . Mon interlocuteur a mis tout le monde d’accord concernant la 2ème console de Salon de SONY. SMS_LePS2

Le SMS « Langage de la NASA » C’est LE message qui mobilise toutes les ressources de la Navy, de la NASA et de la NSA pour décrypter le langage codé. SMS_NASA

Le SMS « Inscription Gratuite mais Obligatoire » C’est le message qui vous informe que vous avez été sélectionné pour une inscription gratuite mais payante avec la possibilité de refuser en envoyant par SMS « Refus » (250 euros, par SMS). SMS_Gratuit

Le SMS du bout du monde C’est le message qui vous fait voyager, voir du pays, en revanche il n’est pas précisé quels sont les frais de ports. SMS_Chinois

On attaque maintenant le décryptage des emails. Attention, on est sur du très lourd. J’ai pas mal de similitudes avec les SMS, je vous épargnerais donc les redites, mais sachez que j’ai du « Mail Shenmue » (j’ai dû en recevoir une bonne quinzaine), « Mail facturé à la lettre », « Mail à lire à haute voix » entre autre.

Le Mail « Livraison à domicile » Quand on est dans l’incapacité de se déplacer et vous demande si à titre exceptionnel vous pouvez vous déplacer et qu’on a oublié son “Bescherelle”.

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Le Mail « Je vais droit au but »04_Mail-2

Le Mail « Le fan de polystyrène »

C’est l’acheteur potentiel qui cherche à tout prix ces fameuses petites plaques blanches qui sont une horreur à balayer quand votre chat ou votre gamin s’est amusé à les dépiauter. Sur ce message, je suis déçu, je pensais qu’il me demanderait également si j’avais du papier bulle à « faire péter ».

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Enfin le plus beau mail pour la fin : « Le sans race »  Je… Je… n’ai pas d’argument, je vous laisse vous délecter de cet échange ubuesque. Pour info, je vends le jeux 5euros.

03_Mail Pour la petite info, j’ai fais mes calculs, Il faut 1 heure pour y aller pour 62,8 Km. La consommation de Carburant est de 6,66euros et je ne parle même pas des 2 radars. Bien évidement ce n’est que le trajet « ALLER »

Mappy

Je souhaitais également vous faire partager, mes magnifiques messages audios, malheureusement suite à une mauvaise manipulation, je les ai effacés. Néanmoins, j’ai en tête le plus collector que je vais vous retranscrire à l’écrit :

Moi : Allo?

Mon Aimable Interlocuteur (avec le timbre de voix de Frank Ribery) : Ouais ! Bonjour, j’vous appelle pour le jeu, C’est votre dernier prix?

Moi : Heu? oui ! (je poste toujours des annonces en dessous des prix du bon coin coin)

M A I : Nan ! parc’ que j’lai vu à 3 euros moins cher, mais le mec réponds pas.

Moi (Un peu excédé par ces types d’appels incessants) : Hé bien, allez lui acheter ! (Je lui raccroche au nez).

Quelques minutes plus tard, mon répondeur m’appelle.

M A I : Ouais ! C’est encore moi ! Déjà tu sais koi ! tu vas t’calmer hein ! et tu vas rapp’ler hein ! j’attends !

Je suis embarrassé, j’ai peut-être froissé mon interlocuteur? souhaitais-t-il vraiment ce jeu pour l’offrir à un proche? raaah ! je culpabilise, je le rappelle.

Moi : Oui ! rebonjour monsieur, pardonnez-moi, je suis confus je n’ai en aucun cas souhaiter vous froisser.

M A I : Vazy ! c’est pas grave ! apporte le jeu et on oublie ça

J’ai rendez-vous demain au 3 sous-sol de Carrefour, à 2h du matin, certes c’est peut-être un peu tôt, mais mon acheteur dois probablement travailler de nuit. je ne souhaite en aucun cas le décevoir une seconde fois. Par contre je ne comprends pas pourquoi il me demande de venir seul?

La Rétro de Juin par Professeur Oz

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« Mon pauvre Oz, mettez de l’ordre dans vos idées, et, surtout, apprenez à variez un peu vos exemples. Vos devoirs puisent trop souvent dans dans les mêmes sources »
C’est, à peu de choses près, ce que ma prof’ de Français de 1ère me répétait. Et malgré ses recommandations, je m’en vais métaphoriquement encore racler les bords du même pot de mon imagination pour garnir mon édito-tartine d’un sujet bien familier.

Verra-t-on un jour des développeurs grimper un pareil escalier ?

Le mois de mai vient de s’achever et avec lui son cortège de jours fériés, de ponts parfois mutés en viaduc avec l’aide de quelque RTT. Et comme chaque année, Cannes aura encore brillé le temps de son célèbre festival du cinéma.
Loin de moi l’envie de remettre sur la croisette une éternelle comparaison entre jeu vidéo et 7e art. Au gré de billets sur le site ou de chroniques en podcast, j’ai déjà eu l’occasion d’afficher mon scepticisme à ce sujet.
Néanmoins, je suis beaucoup plus ouvert quand il s’agit de s’inspirer des différentes formes de célébration du cinéma. Que ça soit pour Cannes, la Mostra de Venise ou Sundance, chaque festival fêtant le cinéma me pousse toujours à imaginer ce qu’il serait possible de faire concernant le jeu vidéo.

Mai s’achève tire sa révérence et laisse la place au mois de juin. Mois clé pour beaucoup de joueurs avec l’E3 de Los Angeles qui ouvre le bal des grands salons dédiés au jeu vidéo.
L’E3, donc ; puis la Gamescom de Cologne en Août ; suivi du Tokyo Games Show en septembre et de la toute jeune Paris Game Week en novembre.
J’ai beau y faire, et je manque certainement de culture tant dans le cinéma que dans le jeu vidéo, mais face aux grands festivals du cinéma, notre beau jeu vidéo n’a-t-il que des salons à proposer ?

Ainsi, pour les rendez-vous les plus médiatisés, le jeu vidéo ne semble offrir que des événements où l’industrie s’auto-congratule au lieu de célébrer le média et ses acteurs. Confondant dans une grande naïveté « GOTY » et chef-d’oeuvre.

 

Le grand salon du jeu vidéo ou la grande foire ?

L’E3 définitivement réservé aux professionnels n’a jamais eu pour but d’ouvrir ses portes au public (tout du moins pas à un tarif accessible à quiconque ne voulant pas ouvrir un financement participatif pour faire le voyage). La Gamescom, auréolée d’une chaleur et d’une jovialité toute germanique et estivale, n’en reste pas moins une grande foire tremplin propice à la découverte des grosses sorties de fin d’année, noyée sous les publicités et sponsors. Le TGS, toujours très auto-centré sur l’industrie japonaise (mais comment peut-on lui en vouloir) a bien perdu de son aura depuis les deux séïsmes que furent celui de Fukushima et, plus ironiquement, celui de la créativité des développeurs locaux sur la « old next gen ». Quant à la PGW, la petite nouvelle soufre encore d’un manque d’identité et ne fait que copier maladroitement et tardivement ses petits camarades afin de rappeler le jeu vidéo au bon souvenir du consommateur français lancé dans ses courses de Noël.

Oui, j’ai bien écrit « consommateur » et non « joueur ».

Parce que si je suis sceptique quant au fait de considérer le jeu vidéo comme un art (ce qui est un débat totalement vain étant donné la variété des propositions, convenons-en), j’ai bien de la peine pour les gens qui tentent de défendre ce point de vue quand ceux qui font le jeu vidéo se contentent encore trop de le présenter comme un produit plutôt qu’une œuvre.
Certes, le jeu vidéo reste dans l’ensemble un produit de consommation. Mais faut-il pour autant négliger ce qu’il a d’artistique ? C’est pour cela que je trouve que, si le jeu vidéo ne manque pas de salons, il accuse un sérieux manque en festivals.
Je ne suis pas dupe et j’imagine bien que les grands festivals du cinéma sont avant tout, aussi, de belles manœuvres en coulisse des grands studios et autres producteurs star. Mais cela est-il incompatible avec le strass, les paillettes et le talent ?

Quid d’un vrai festival du jeu vidéo qui ne serait pas qu’un décorum en carton pour un salon bien commercial lui ?

Le cinéma a par exemple son festival de Cannes, sa sélection bigarrée et parfois polémique, ses récompenses et sa quinzaine des réalisateurs. Un festival aussi bien ouvert aux professionnels reconnus qu’aux ambitieux anonymes, en passant par les vedettes internationales et les petites équipes inconnues. En dix jours, le cinéma est célébré autant par ceux qui le font, qui le financent que ceux qu’il distrait ou qu’il instruit.

Le jeu vidéo ne pourrait-il pas non plus avoir ce genre d’initiative ?

Un festival où les gros studios présenteraient leur prochain blockbuster en parallèle d’une compétition où seraient présentés des jeux de tout horizon ; où les petits éditeurs et autres indépendants pourraient s’échanger email et carte de visite ; où le simple joueur pourrait venir s’essayer à tous ces jeux, achevés ou encore prototypes …

Je serais bien hypocrite si je ne reconnaissais pas que ce genre d’initiatives pointent déjà ça et là depuis quelques années : les Game Awards ; la Game Developper Conference, l’Indiecade Festival.
Ce sont des débuts même si ces exemples restent encore trop axés sur des segments par trop délimités : le succès souvent commercial pour les GA ; l’aspect professionnel et purement créatif pour la GDC etc. J’aimerais voir un jour naître un festival melting pot de ces différents rendez-vous.

Je devine déjà certains prêts à me répondre qu’il n’y a pas de festival de cinéma sans star, ce qui pose un léger problème concernant le jeu vidéo. Je leur accorde volontiers ce point.

 

Mais qu’en est-il de la star trop souvent oubliée du jeu vidéo, à savoir le joueur ?

 

Qui en sera l’année prochaine ? Nous en tout cas, c’est certain.

Il y a peu, certains Cazeurs (dont votre serviteur) ont pu se rendre à l’édition 2015 du Stunfest à Rennes. Dans une tentative maladroite mais complètement assumée de raccrocher nos pérégrinations lors du rendez-vous breton à ce billet, je vais essayer de vous expliquer brièvement en quoi ce festival (et non salon) pourrait bien être le terreau d’un vrai festival du jeu vidéo en France.

Tout d’abord, un constat s’impose : ce n’est certainement pas après le porte-feuille du festivalier qu’en ont les organisateurs du Stunfest. Hormis les vétérans de Pix’n’Love, je n’ai rencontré aucun stand à seule portée commerciale. Pas de boutique affichant des produits à l’origine douteuse, l’ensemble de l’espace du Liberté de Rennes alloué au festival était dévoué à la découverte et au partage du jeu vidéo. Sans arrière-pensée.

Évidemment, la présence de sponsors en tout genre était là pour rappeler que le Stunfest ne s’était pas monté par la seule bonne volonté des contributeurs sur Ulule, mais l’association 3HitCombo a clairement réussi son pari de proposer un événement déconnecté de la vision « industrie » du média. Sur ce point, le Stunfest se présente tout simplement comme « l’anti Japan Expo ».

De plus, pour un festival que je savais de réputation grandement attaché à la scène des jeux de combat et où je m’attendais néanmoins à rencontrer les habituels stands retrogaming (bien présents), quelle ne fut pas ma surprise de découvrir le vaste espace réservé aux développeurs indépendants. Tout un étage du Liberté permettait à plus d’une trentaine de jeunes studios français de faire passer leurs jeux à l’épreuve du test public. Qu’ils ne soient encore qu’à l’état de prototypes ou fraîchement sortis sur les plateforme de téléchargement, tous ces jeux ont permis de mettre en lumière une scène indé française très dynamique et ambitieuse. Et appréciée aussi. Cet espace n’a jamais eu à rougir en terme de fréquentation par rapport au reste des activités proposées lors de l’évènement.

Et c’est là la plus belle réussite du Stunfest : redonner au joueur sa vraie place, au centre du jeu vidéo.

Tournoi sur jeux de combat, superplay, découverte de jeux indé, conférence … A chacune des activités proposées, le festival offre un bel hommage au joueur tour à tour acteur et visiteur.

« A quand un vrai festival du jeu vidéo ? » me demandais-je un peu plus haut. Je ne sais pas si ce festival est possible, s’il pourra un jour exister. En tout cas, une chose est sûre, les terres armoricaines semblent suffisamment fertiles et accueillantes pour le voir naître là-bas. A moins qu’il n’y soit déjà.

 

Les restaurations Retro de Mikadotwix #1

Tuto Mikado

Bonjour à tous,
Pour commencer a vous exposer mes différentes recherches concernant la restauration retrogaming en tout genre, je vais vous parler aujourd’hui de jaquettes Game Boy.

Comme vous avez pu le constater dans mon édito de Mai, j’ai récupéré un lot de jeux dans un état absolument épouvantable.

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Avant même de chercher à essayer de réimprimer des vignettes, il faut tout d’abord nettoyer les cartouches de toute trace de saleté, mais surtout retirer les vignettes abîmées.
Pour cela, j’utilise de l’alcool à brûler qui a la particularité de bien décaper SANS attaquer le vernis de la cartouche. Quand l’impression est épaisse, il ne faut pas hésiter à faire plusieurs passages.
Profitez-en au passage pour nettoyer les broches avec un coton-tige (les plats sont encore plus efficaces).
Attention, l’acétone est à bannir absolument sous peine de complètement détériorer votre jeu.

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Nous allons nous concentrer sur le jeu « Daffy Duck, un trésor de canard » que j’ai bien évidemment trouvé en brocante.

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Malheureusement, il n’est pas sur la base de données de Nintenbox (qu’une nouvelle fois je vous recommande). J’ai donc pris la lourde responsabilité de récréer de toute pièce cette vignette le plus fidèlement possible avec le peu d’éléments trouvés sur le net.

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La tâche fut rude, mais avec les ciseaux et la colle virtuelle de Photoshop, on arrive parfois à faire des miracles.

Maintenant, question existentielle :

Comment imprimer le plus fidèlement
possible cette petite vignette ?

J’ai une imprimante, moyenne voir bas de gamme qui ne rend pas toujours honneur aux image affichées sur mon Mac. Comment faire pour la rendre légèrement brillante ?

Eurêka ! Je vais utiliser du vernis transparent « Cuisine et Salle de bain« .

Vernis

Vous riez déjà ? Et bien vous avez raison de vous moquer, la tenue du papier une fois sèche et très bonne en revanche quelle catastrophe sur les couleurs qui bavent copieusement et qui perdent de leur éclat.

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Je n’allais quand même pas directement coller ces vignettes sans « brillant ». Oh que non ! Je trouve qu’il n’y a pas pire qu’une jaquette dégueu maison qu’une jaquette abîmée MAIS d’origine. Et puis, l’étincelle, « le Scotch transparent large ».

Au niveau de la largeur, c’est parfait. Il se plaque très bien et ne fait pas de bulles.

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Le résultat est plutôt correct, mais je ne suis pas plus emballé que cela. Je trouve le rendu un peu terne.

Coup de hasard, au détour du rayon JV de mon Auchan local, je trouve en tête de gondole, une plastifieuse avec transparents pour 10 euros. Je travaille dans le domaine des arts graphiques depuis une bonne quinzaine d’années et à l’époque ce type d’outil était totalement inabordable. J’ai craqué sans hésiter.

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Pour limiter les chutes de « feuilles plastifiées », j’ai imprimé plusieurs vignettes différentes sur une feuille A4 en 120g/m² d’épaisseur (l’épaisseur standard est 80g/m²)

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Dans mes lointains souvenirs, pour que la plastification soit efficace, il faut insérer la feuille dans la pochette plastique, puis la passer sous le rouleau. Pour les vignettes, c’est une mauvaise idée car nous aurions une surépaisseur et surtout il serait très difficile de faire adhérer le plastique sur la cartouche. J’ai donc tout simplement coupé le transparent en haut dans le sens de la largeur pour séparer les « feuilles » en deux. Je l’ai passé en machine sans aucune garanti de plastification. Non seulement le plastique adhère, mais le résultat est très satisfaisant sans toutefois donner l’illusion d’une vignette neuve. Car oui, paradoxalement, le résultat est « presque trop parfait ».

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En revanche, à ce jour, je n’ai toujours pas réussi a découper proprement les coins arrondis.

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Un coup de colle Uhu piquée à mes enfants et le tour est joué 🙂

À très vite pour vous faire partager mes recherches sur les boîtes de jeux.

La Retro d’Avril par Sirocco

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Vous le savez bien, le podcast de La Caz’ Retro permet de donner en quelques heures un aperçu de l’influence d’un jeu, de la conjoncture qui accompagne sa sortie et la critique que l’on en fait, que ce soit celle de l’époque ou une plus contemporaine.

Quand on évoque The Legend of Zelda : A Link To The Past (que l’on nommera LTTP, par commodité), on parle d’une oeuvre particulièrement importante de son genre (action/aventure teinté de RPG) mais qui transcende sa seule catégorie pour s’imposer en véritable référence. Le jeu n’est pas simplement connu : il est terminé, re-terminé, étudié de près, analysé afin d’en connaître toutes les qualités et tous les détails, aussi techniques soient-ils.

Si le speedrun est perçu comme une discipline élitiste, animée par des fous qui ne savent pas quoi faire de leur temps, il s’agit d’un exercice qui relève de l’évidence une fois saisi le fait qu’un jeu achevé plusieurs fois par le joueur est de mieux en mieux connu de ce dernier. Et aussi plus rapidement terminé, dans la majorité des cas.

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Les palmes sont souvent dispensables dans le speedrun

Evidemment, il n’est pas difficile de trouver de la documentation sur le speedrun de LTTP tant le jeu de Nintendo a fait parler de lui. Il s’agit d’une pratique ancienne, sur laquelle de très nombreux runners s’exercent encore aujourd’hui (145 personnes référencées sur le leaderboards ZeldaSpeedRuns en NMG) et qui fait l’objet de régulières avancées, signe que la communauté demeure particulièrement active en la matière.

Il sera évidemment très difficile de préciser toutes les spécificités et particularités du speedrun de LTTP mais s’il est déjà possible de vous donner un aperçu de son fonctionnement, cet article de vulgarisation aura déjà atteint son objectif. Vous aurez dès lors les clefs pour admirer les prestations des speedrunners et comprendre les subtilités de l’exercice.

Quel Est Le But ?

L’objet d’un speedrun est de terminer le jeu le plus rapidement possible. Appliqué à LTTP, il s’agit donc d’atteindre la salle de la Triforce le plus rapidement possible. Toutes les manières de s’exercer sur le speedrun de LTTP (car oui, il y’en a plusieurs) partagent ce fait : l’exercice s’achève une fois que Link entre dans cette dernière pièce, qu’il ait vaincu Ganondorf ou non.

Même le TAS (tool-assisted speedrun : speedrun réalisé via émulateur avec l’usage d’outils parallèles pour assister le pratiquant) ne déroge pas à la règle. Le dernier input qui indiquera la fin de l’exercice correspond à l’entrée dans cette même salle.

Comment Ça Marche ?

Pour réaliser un speedrun de LTTP, il vous suffit, en théorie, d’un jeu et d’une console. Rien de plus. Rentrons cependant un peu plus dans les détails. Cette première phrase, si elle semble idiote, ne l’est pas tant que ça.

Pourquoi donc ? Tout simplement car le speedrun désigne à la fois une activité occasionnelle ainsi qu’une pratique compétitive. Le simple joueur qui tente de terminer le jeu un chronomètre à la main réalise déjà un speedrun. Par conséquent, un simple émulateur et une rom qui reproduit assez fidèlement le jeu suffisent donc pour vous qualifier de speedrunner. Il n’est donc même pas nécessaire de posséder une SNES et une cartouche, un émulateur est tout à fait toléré, et vous pouvez aussi vous exercer sur d’autres plates-formes tels que la GBA, qui possède un jeu LTTP dans sa ludothèque, ou la Virtual Console de la Wii.

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Les plus sérieux des speedrunners se réfèrent cependant à des versions plus spécifiques : la version 1.0 de LTTP, disponible sur Super Famicom. La cartouche en question correspond à la version la plus glitchée, la plus buguée d’entre toutes, ce qui permet de bénéficier de certaines astuces, de tricks, qui offrent le meilleur temps théorique pour accomplir l’aventure.

Quant au support utilisé, il n’est pas nécessaire d’investir dans une console japonaise, une run effectuée via certains émulateurs de la SNES ainsi que la Console Virtuelle (qui est aussi un émulateur) est parfaitement acceptée par la communauté des runners de LTTP, ce qui rend la discipline accessible à partir du moment où vous disposez d’un ordinateur suffisamment solide pour faire tourner SNES 9x.

Ça Dure Combien De Temps ?

Tout dépend de la manière par laquelle vous souhaitez terminer le jeu.

Et non, il ne s’agit pas d’une réflexion idiote, il existe bien des manières de terminer LTTP, plus ou moins rapides selon les contraintes que vous vous imposez. Moralité, les temps oscillent entre 0 : 01 : 37 et 01 : 43 : 21.

Pour vous expliquer pourquoi tant de différences, il suffit de comprendre comment sont fondées les catégories. A la manière de l’athlétisme, les temps varient essentiellement selon les catégories de course : 100m, 200m, 110m haies…Le speedrun fonctionne exactement de cette manière et les contraintes imposées correspondent à l’autorisation donnée ou non d’user de certains glitchs ou de certaines techniques.

Par conséquent, le format le plus rapide permet le recours à l’Exploration Glitch, un Out of Bounds (un glitch permettant de sortir des limites visuelles et physiques imposées par les concepteurs) qui permet d’achever le jeu en moins de deux minutes, tandis que la version la plus longue oblige le joueur à récupérer tous les quarts et réceptacles de coeur et presque tous les équipements à leur dernier niveau (ce qui permet de passer outre la tunique bleue. Les carquois et sacs de bombe n’ont pas à être récupérés).

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Selon le classement ZSR.com

Il existe cependant une catégorie qui jouit d’une notoriété particulière, celle que l’on nomme NMG, abréviation de No Major Glitch, et qui désigne une manière de terminer LTTP que l’on peut qualifier de « réglo » bien qu’elle permet l’usage de certains glitchs mineurs. D’ailleurs, NesBlog, via son émission Speed Game, vient tout juste de présenter une runneuse Française, KartSeven, qui exécute une démonstration de cet exercice.

Sans tourner autour du pot, la NMG est la manière la plus connue et la plus appréciée de pratiquer le speedrun de Zelda, et cela pour plusieurs raisons (liste non exhaustive et assez personnelle) :

  • la durée (~1h30), qui instaure une tension auprès des spectateurs, qui connaissent la durée du jeu et les étapes critiques qui attendent le runner,
  • l’accessibilité, sachant que les techniques les plus délicates n’y sont pas autorisées,
  • le potentiel d’optimisation, qui est connu de tous et qui se précise année après année, offrant une très grande marge de progression pour chacun,
  • l’aspect compétitif, car il s’agit du format le plus apprécié et où la communauté est la plus forte…

 Si pendant de très longs mois, Kryssstal a écrasé la concurrence avec une performance en 1 : 24 : 31 (le 13/08/2013) absolument incroyable et loin d’être parfaite (+12 secondes issues du lag émulateur et absence de recours au Superspeed, technique inconnue  à l’époque), de nombreux progrès et l’avènement d’un speedrunner Canadien particulièrement impressionnant ont permis de descendre sous cette limite, longtemps estimée infranchissable.

Xelna, le runner en question, débute en Septembre 2013 et s’impose aujourd’hui comme le meilleur dans sa discipline. A l’écoute du podcast, vous entendrez parler d’un 1 : 24 : 20 déjà exceptionnel. Et bien, le 20 Mars dernier, ce même runner atteint les sommets en gagnant 11 secondes supplémentaires pour terminer sur 1 : 24 : 09, après 18 mois de pratique, seulement. 

Impressionnant.

Et Les Français ?

Article connexe : Soldats Bleus (certains temps ne sont pas actualisés).

Et bien, sachez qu’ils se débrouillent pas mal du temps. Vous avez pu apercevoir le talent de KartSeven en la matière mais d’autres impressionnent par des temps notables et remarquables.

Revolver005, JeanClaude, IncroyableBB font partie des meilleurs dans la discipline. S’ils ne rivalisent pas encore avec les historiques (Jadin, Xelna, Acmlm…), leurs prestations demeurent néanmoins particulièrement fortes, approchant des dix meilleurs et figurant parmi les « sub 1h30″ (terminer la NMG en moins de 1h30, seuil incarnant un certain niveau de talent).

D’ailleurs, mention spéciale à l’ami Ajneb qui, s’il n’est Français mais Belge francophone, demeure la référence au niveau européen.

On pourrait s’attarder sur d’autres aspects de l’exercice mais l’article se fait long, la fatigue se fait sentir et il n’est pas certain que l’explication des techniques les plus avancées et les plus délicates à réaliser puisse intéresser, tant il est difficile de les décrire.

Néanmoins, une bibliographie est jointe au post afin que vous puissiez jeter un oeil à la base documentaire (Attention ! C’est en Anglais la plupart du temps) mais la meilleure chose à faire reste d’observer les runners. Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à les leur poser, la grande majorité d’entre eux y répondront. Qui plus est, l’ambiance est particulièrement bonne chez les runners francophones cités au cours de l’article. Alors, autant en profiter.


Bibliographie

  • Zeldaspeedruns, pour les leaderboards et les vidéos des meilleurs temps personnels (Personal Best),
  • LTTP Wiki par Skarsnikus, pour les catégories, les techniques et les glitchs,
  • Les streams des runners cités dans l’article (les liens sont disponibles dans l’article).

La Retro de Mars par Oursique

 

Faisons le point sur ce qui est peut-être votre loisir ou même art préféré :

  • une série d’avancées technologiques a permis l’émergence de toute une industrie, de nouveaux métiers ;
  • il a fallu attendre longtemps pour avoir le son, la couleur, et qu’on en profite chez soi ;
  • faute de salles permanentes, on devait attendre le passage de foires pour en profiter ;
  • les salles avaient mauvaise réputation, les parents n’aimaient laisser leurs enfants y aller ;
  • les premières œuvres étaient souvent des clones d’une œuvre qui a eu un succès populaire ;
  • on s’attendait même à ce que le phénomène passe de mode et que les gens l’abandonnent ;
  • il a aussi fallu longtemps pour passer du format court à de longues et prenantes histoires ;
  • et il a fallu ce temps pour que ce nouveau média commence à être considéré comme un nouvel art.

 

Si vous pensiez à l’histoire du jeu vidéo, et à votre jeunesse dans les salles d’arcades, puisque nous sommes sur la Caz‘ rétro, j’ai réussi mon accroche.

Je parlais en fait de l’histoire du cinéma.

Le cinéma du début du 20e siècle doit encore faire ses preuves. C’est un phénomène de foire où l’on s’émerveille encore du simple fait de voir une image bouger. Et l’on regarde un énième film de policiers qui courent après des méchants. On reste encore proche du modèle du théâtre.

Il faudra attendre les années 10 pour que les premières salles permanentes ouvrent à Paris, et que des gens comme Chaplin — pour ne citer que lui qui en avait marre des recettes éculées — décident d’exploiter les possibilités uniques du support pour raconter des histoires comme il n’était pas possible de le faire avant. Et que s’enrichissent soudainement les codes cinématographiques que l’on connaît aujourd’hui.

L’expression « septième art » naît dans les années 10 mais son auteur bataille encore dans les années 20 pour la faire admettre. Alors que Chaplin a déjà réalisé plusieurs des chef-d’œuvres qu’on lui connaît.

Là où je veux en venir, au-delà du parallèle que j’ai établi avec l’histoire du jeu vidéo, c’est que nous, retrogamers, sommes au jeu vidéo ce que les cinéphiles sont au cinéma.

Je m’amuse moins de constater comment un cinéphile est reconnu pour sa culture par la société, alors qu’un retrogamer aura droit à des termes condescendants comme « nostalgique », « adolescent attardé », voire « geek » comme dans « toi t’es qu’un geek ».

Il y a du chemin… mais le cinéma a un siècle. Le jeu vidéo commercial n’en a même pas atteint la moitié.

 

 

Tenez, faisons justement le point sur le cinéma séculaire :

 

  • cette industrie pèse plusieurs milliards, rien qu’aux États-Unis par exemple ;
  • des créateurs (metteurs en scène, scénaristes, compositeurs) sont assez célèbres pour que le grand public puisse en citer ;
  • les métiers et les codes du cinéma sont enseignés dans des écoles spécialisées, pas dans les écoles de théâtre;
  • il ne viendrait à personne l’idée de contester le qualificatif d’art ;
  • personne ne perd non plus de vue que c’est un produit culturel de consommation, les deux sont possibles.

 

Le jeu vidéo commence à valider tous ces points. Pour le poids financier, c’est vite vu, c’est la première industrie culturelle, devant le cinéma, justement. Il est assez probable que votre entourage qui ne partage pas votre passion ait quand même entendu le nom de Shigeru Miyamoto. Mais pas de quoi avoir une série sur les game designers à Questions pour un champion.

Et le jeu vidéo continue de créer ses métiers et ses codes, et de les enseigner dans des écoles qui continuent de s’ouvrir.

Pas besoin de démontrer la nature de produit culturel. Reste donc la question de l’art qui fait débat. Il a fallu du temps au cinéma pour acquérir ses lettres de noblesse, il en sera de même pour le jeu vidéo. Non, ce n’est pas Flappy Bird qui élèvera le jeu vidéo au rang d’art. Mais les teen movies n’invalident pas le statut artistique du cinéma dans son ensemble. Ça n’a pas non plus empêché de continuer à créer des films de policiers qui poursuivent des méchants.

Attention, je ne dis pas que le jeu vidéo s’inspire du cinéma parce qu’il a grandi de la même façon. C’est tout simplement que les premières générations de créateurs étaient bercées de cinéma dès l’enfance. Et les générations actuelles ont grandi avec un jeu vidéo déjà avancé. Peut-on imaginer ce qu’ils seront capables de créer une fois devenus créateurs ? Chaplin avait-il imaginé le cinéma d’aujourd’hui ?

Je ne me sens personnellement pas capable d’imaginer à quoi ressemblera le jeu vidéo quand il soufflera ses cent bougies. Mais je ne doute pas qu’il existera encore.

OURSIQUE

 

 

Consoles+ ou l’art du copier/coller

Chez La Caz Retro, vous le savez si vous nous écoutez régulièrement, nous n’avons pas de vache sacrée. A ceux qui mystifient un peu trop rapidement une époque du jeu vidéo désormais révolue, on aime à rappeler que tout n’était pas forcément mieux avant. Et si nos souvenirs ont tendance à enjoliver exagérément certains jeux, l’épreuve du temps se révèle parfois peu clémente pour certains d’entre eux, les obligeant à descendre d’une marche sur le piédestal que le temps a érigé pour eux.

Mais ce qu’on constate pour les jeux se vérifie aussi pour l’écosystème qui a pu se développer autour du media depuis maintenant plus 25 ans. Et les magazines ne font pas exception à la règle.

J’ai le souvenir de l’émission dédiée à Secret of Mana où Julien Chièze nous avait déclaré qu’il ne regrettait pas vraiment l’époque de la presse papier car, malgré toute la tendresse qu’on pouvait avoir pour elles, les revues de référence étaient souvent mal écrites et finalement peu pertinentes par rapport à ce qu’on peut trouver aujourd’hui, que ça soit sur Internet ou dans les kiosques. Et force est de constater que, depuis que l’on fait une revue de presse dans chaque émission, il est difficile de le contredire sur ce point. Arpentant souvent les archives d’Abandoware-magazines.org (aussi bien pour la Caz que pour le plaisir), il m’arrive souvent d’être mi-attendri, mi-agacé, quand je retombe sur un vieux numéro d’un magazine que j’appréciais particulièrement pour finalement m’apercevoir qu’une fois les photos enlevées, il ne reste guère grand chose à se mettre sous la dent.

Et pourtant, sans même revenir sur leurs qualités rédactionnelles respectives, je ne m’attendais pas à tomber d’aussi haut qu’avec Consoles+, plus précisément avec les origines du magazine.

Déjà habitué à acheter de temps en temps des Amstrad CPC ou des Génération 4, et bien qu’avec les années, je lui préfère son concurrent Joypad auquel je fus longtemps aussi abonné, Consoles+ reste le premier des magazines de jeu vidéo auquel je me suis attaché, dès le numéro 0, hors-série de son grand frère Tilt de l’été 1991, achetant les numéros suivant et m’abonnant rapidement.

Reconnaissant dès les premières années de son existence des défauts qui m’auront fait passer à la concurrence, Consoles+ garde cette place toute particulière de la première revue « jeu vidéo » dont j’attendais la sortie à chaque début de mois.

Avant d’aller plus loin, peut-être que certains connaissent déjà l’histoire de Consoles+, mais je reste quand même étonné qu’elle n’ait pas plus de retentissement dans la sphère du retrogaming.

De souvenir, il me semble que c’est lors d’un des vénérables podcasts de MO5 que j’appris que Consoles+ était à l’origine une adaptation d’une revue anglaise, Mean Machines. Je m’en étais arrêté là ayant appris avec le temps qu’il n’était pas rare que les journalistes JV des 80s/90s aillent chercher l’inspiration auprès des revues étrangères, comme ça pouvait être le cas pour nourrir les rubriques « trucs et astuces » en puisant dans les mag japonais.

Cependant, ce n’est que récemment qu’au gré de mon fil Twitter, je suis tombé sur ces images de @DamienMcFerran.

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De la maquette générale, au choix des couleurs en passant par la typologie du mot « REVIEW » en haut de chaque page, la ressemblance proche du copier/coller avec ce qui se faisait dans les premiers Consoles+ est assez flagrante. A peine un retweet de ces images que Neocalimero (@neocalimero) me signale que les premiers numéros de Consoles+ repompaient sans grande originalité une bonne partie des tests parus dans Mean Machines, conservant maquettes, photos, caricatures des testeurs, système de notation et se contentant de simplement traduire les textes pour les jeunes Français.

Quelques clichés valant mieux que des mots, je vous laisse comparer l’original de la copie.

couverture Sonic  Megamn mean 1 et 2

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megaman mean 3 et 4

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Moonwalker mean 1 et 2

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Moonwalker mean 3

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Au passage, j’en viens à beaucoup mieux comprendre certaines critiques de jeux vidéo dans Consoles+ parfois assez étranges du fait de la traduction qui n’a rien à envier à une vulgaire Google trad’.

Pour exemple, je vous renvoie à l’émission consacrée à Moonwalker où je m’amusais des testeurs qui parlaient de « pas lunaire » ou du héros qui s’écriait « qui sont les méchants ? » en lieu et place des évidents « moonwalk » et « who’s bad ? »

De plus, aucune mention des auteurs anglo-saxons originaux n’est jamais fait dans les crédits des numéros incriminés (où l’on croise entre autre Marc Lacombe aka Marcus qui officiait sans doute déjà pour Tilt). Seuls sont mentionnés les quelques chroniqueurs qui devaient alimenter le magazine de ses rares pages originales comme le célèbre Banana San et ses tests import du Japon.
Certes, on aurait tort de crier au plagiat car il apparaît que l’éditeur de Mean Machines au Royaume-Uni collaborait avec les Éditions Mondiales afin de faire de Consoles+ une adaptation française de la revue anglaise. Mais il y a quand même de quoi être déçu quand on apprend que ce magazine, qui a tant participé à faire pour beaucoup les joueurs qu’ils sont aujourd’hui, n’était en fait au début pas vraiment destiné au public français. Jusqu’à ce qu’une véritable rédaction ne se constituent en France et finisse par faire de Consoles+ une véritable revue française, et non une simple copie.

Au moment de conclure cet article, me revient à l’esprit les mots de Cyril Drevet lors d’un podcast de Gameblog et Pix’n’Love qui s’était dit « oh les copieurs » quand on lui avait demandé quelle avait été sa réaction à l’arrivé des nouveaux magazines comme Consoles+ puis Joypad sur un marché où l’équipe de Player One faisait figure de pionnière en France. A nouveau, je ne comprends pas qu’avec le temps, et les ressentiments peu équivoque que pas mal de célèbres journalistes de l’époque nourrissent à l’égard de Jean-Michel Blottière, rédac’ chef originel de Consoles+, ceci n’ait pas été plus souvent mis en lumière tant nombre de vieux joueurs, comme moi, vouent un vrai respect à la sainte trinité du jeu vidéo sur console que représentait Consoles+, Joypad et Player One.

Bien que déçu de découvrir que le premier magazine jeu vidéo auquel je me suis attaché n’avait en définitive pas vraiment d’âme dans ces premiers numéros. J’en reviens à admirer encore plus les équipes de Joypad ou de Player One qui, elles, livraient un vrai travail pour offrir tous les mois à leurs lecteurs un magazine, certes imparfait, mais au moins original et avec une véritable identité.

Si vous souhaitez en savoir plus concernant Mean Machine et Consoles+ ainsi que les réactions des journalistes anglo-saxons, je vous renvoie vers les deux articles que Neocalimero avait rédigé sur son blog (et dont je me suis inspiré, rendons à César etc) ici et .

Et si vous préférez l’original à la copie, je vous invite à aller jeter un œil au site The Mean Machines Archives qui recense pas mal d’information sur la revue anglaise, ainsi que des scans de couvertures et de tests dont sont issues les images qui alimentent mon article, les scans de Consoles+ venant bien évidemment d’Abandoware-magazines.org.

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