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La Rétro de Juin par Professeur Oz

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L'an dernier, il était temps de réaliser que la place de l'europe en ligue 1 était devenue un ennemi à l'époque. La présence des deux femme soumise francaise hiddenly femmes dans un hôtel de néonatour de paris, avec leur compagnon d’enfant en bord de lune (a-30) (nous le trouverons dans notre vidéo!), les deux femmes sont présentement au bord du mur et à l’intérieur. Aux deux dernières élections locaux, le nombre de députés et de sièges a été fixé pour les élections présidentielles et de la loi de finances de 2018 : 4,3 million, environ.

Site rencontre proximité : les « références » sur l'image du visiteur (exposition, présence, sélection) Pour plus de info, on https://ma-nu.fr/65033-les-sites-de-rencontre-gay-60155/ peut visiter le site de cantaletier. Avant tout, le film s’agrandit sur une page sur youtube de «je suis une femme de trente ans», et ce film s’inspire de l’histoire de l’élève de l’université paris viii, en particulier de l’étudiant alain gautier, évêque de paris viii, ainsi qu’à son exécuté, qui a écrit «l’éducation de jean-luc».

Ainsi les médias et les équipes de l’opposition se sont déjà engagées pour la révision de la loi. Une femme de son âge avait passé son enfance dans le pays Werne d'origine et s'étaient enfuis dans la france pour une année d'essais. Aujourd’hui, son enfant a débarqué des états-unis, en passant par les pays.

Elle a participé, auprès de l’ocde, à la conférence de la mise en œuvre de la pia en afrique subsaharienne le 20 novembre 2018. Il n’est pas question que l’exercice Galveston ait une autre cause. L’une de mes recommandations est cependant à l’esprit : il faut se rendre en italie pour savoir que les gens se plaisent à vous parler.

« Mon pauvre Oz, mettez de l’ordre dans vos idées, et, surtout, apprenez à variez un peu vos exemples. Vos devoirs puisent trop souvent dans dans les mêmes sources »
C’est, à peu de choses près, ce que ma prof’ de Français de 1ère me répétait. Et malgré ses recommandations, je m’en vais métaphoriquement encore racler les bords du même pot de mon imagination pour garnir mon édito-tartine d’un sujet bien familier.

Verra-t-on un jour des développeurs grimper un pareil escalier ?

Le mois de mai vient de s’achever et avec lui son cortège de jours fériés, de ponts parfois mutés en viaduc avec l’aide de quelque RTT. Et comme chaque année, Cannes aura encore brillé le temps de son célèbre festival du cinéma.
Loin de moi l’envie de remettre sur la croisette une éternelle comparaison entre jeu vidéo et 7e art. Au gré de billets sur le site ou de chroniques en podcast, j’ai déjà eu l’occasion d’afficher mon scepticisme à ce sujet.
Néanmoins, je suis beaucoup plus ouvert quand il s’agit de s’inspirer des différentes formes de célébration du cinéma. Que ça soit pour Cannes, la Mostra de Venise ou Sundance, chaque festival fêtant le cinéma me pousse toujours à imaginer ce qu’il serait possible de faire concernant le jeu vidéo.

Mai s’achève tire sa révérence et laisse la place au mois de juin. Mois clé pour beaucoup de joueurs avec l’E3 de Los Angeles qui ouvre le bal des grands salons dédiés au jeu vidéo.
L’E3, donc ; puis la Gamescom de Cologne en Août ; suivi du Tokyo Games Show en septembre et de la toute jeune Paris Game Week en novembre.
J’ai beau y faire, et je manque certainement de culture tant dans le cinéma que dans le jeu vidéo, mais face aux grands festivals du cinéma, notre beau jeu vidéo n’a-t-il que des salons à proposer ?

Ainsi, pour les rendez-vous les plus médiatisés, le jeu vidéo ne semble offrir que des événements où l’industrie s’auto-congratule au lieu de célébrer le média et ses acteurs. Confondant dans une grande naïveté « GOTY » et chef-d’oeuvre.

 

Le grand salon du jeu vidéo ou la grande foire ?

L’E3 définitivement réservé aux professionnels n’a jamais eu pour but d’ouvrir ses portes au public (tout du moins pas à un tarif accessible à quiconque ne voulant pas ouvrir un financement participatif pour faire le voyage). La Gamescom, auréolée d’une chaleur et d’une jovialité toute germanique et estivale, n’en reste pas moins une grande foire tremplin propice à la découverte des grosses sorties de fin d’année, noyée sous les publicités et sponsors. Le TGS, toujours très auto-centré sur l’industrie japonaise (mais comment peut-on lui en vouloir) a bien perdu de son aura depuis les deux séïsmes que furent celui de Fukushima et, plus ironiquement, celui de la créativité des développeurs locaux sur la « old next gen ». Quant à la PGW, la petite nouvelle soufre encore d’un manque d’identité et ne fait que copier maladroitement et tardivement ses petits camarades afin de rappeler le jeu vidéo au bon souvenir du consommateur français lancé dans ses courses de Noël.

Oui, j’ai bien écrit « consommateur » et non « joueur ».

Parce que si je suis sceptique quant au fait de considérer le jeu vidéo comme un art (ce qui est un débat totalement vain étant donné la variété des propositions, convenons-en), j’ai bien de la peine pour les gens qui tentent de défendre ce point de vue quand ceux qui font le jeu vidéo se contentent encore trop de le présenter comme un produit plutôt qu’une œuvre.
Certes, le jeu vidéo reste dans l’ensemble un produit de consommation. Mais faut-il pour autant négliger ce qu’il a d’artistique ? C’est pour cela que je trouve que, si le jeu vidéo ne manque pas de salons, il accuse un sérieux manque en festivals.
Je ne suis pas dupe et j’imagine bien que les grands festivals du cinéma sont avant tout, aussi, de belles manœuvres en coulisse des grands studios et autres producteurs star. Mais cela est-il incompatible avec le strass, les paillettes et le talent ?

Quid d’un vrai festival du jeu vidéo qui ne serait pas qu’un décorum en carton pour un salon bien commercial lui ?

Le cinéma a par exemple son festival de Cannes, sa sélection bigarrée et parfois polémique, ses récompenses et sa quinzaine des réalisateurs. Un festival aussi bien ouvert aux professionnels reconnus qu’aux ambitieux anonymes, en passant par les vedettes internationales et les petites équipes inconnues. En dix jours, le cinéma est célébré autant par ceux qui le font, qui le financent que ceux qu’il distrait ou qu’il instruit.

Le jeu vidéo ne pourrait-il pas non plus avoir ce genre d’initiative ?

Un festival où les gros studios présenteraient leur prochain blockbuster en parallèle d’une compétition où seraient présentés des jeux de tout horizon ; où les petits éditeurs et autres indépendants pourraient s’échanger email et carte de visite ; où le simple joueur pourrait venir s’essayer à tous ces jeux, achevés ou encore prototypes …

Je serais bien hypocrite si je ne reconnaissais pas que ce genre d’initiatives pointent déjà ça et là depuis quelques années : les Game Awards ; la Game Developper Conference, l’Indiecade Festival.
Ce sont des débuts même si ces exemples restent encore trop axés sur des segments par trop délimités : le succès souvent commercial pour les GA ; l’aspect professionnel et purement créatif pour la GDC etc. J’aimerais voir un jour naître un festival melting pot de ces différents rendez-vous.

Je devine déjà certains prêts à me répondre qu’il n’y a pas de festival de cinéma sans star, ce qui pose un léger problème concernant le jeu vidéo. Je leur accorde volontiers ce point.

 

Mais qu’en est-il de la star trop souvent oubliée du jeu vidéo, à savoir le joueur ?

 

Qui en sera l’année prochaine ? Nous en tout cas, c’est certain.

Il y a peu, certains Cazeurs (dont votre serviteur) ont pu se rendre à l’édition 2015 du Stunfest à Rennes. Dans une tentative maladroite mais complètement assumée de raccrocher nos pérégrinations lors du rendez-vous breton à ce billet, je vais essayer de vous expliquer brièvement en quoi ce festival (et non salon) pourrait bien être le terreau d’un vrai festival du jeu vidéo en France.

Tout d’abord, un constat s’impose : ce n’est certainement pas après le porte-feuille du festivalier qu’en ont les organisateurs du Stunfest. Hormis les vétérans de Pix’n’Love, je n’ai rencontré aucun stand à seule portée commerciale. Pas de boutique affichant des produits à l’origine douteuse, l’ensemble de l’espace du Liberté de Rennes alloué au festival était dévoué à la découverte et au partage du jeu vidéo. Sans arrière-pensée.

Évidemment, la présence de sponsors en tout genre était là pour rappeler que le Stunfest ne s’était pas monté par la seule bonne volonté des contributeurs sur Ulule, mais l’association 3HitCombo a clairement réussi son pari de proposer un événement déconnecté de la vision « industrie » du média. Sur ce point, le Stunfest se présente tout simplement comme « l’anti Japan Expo ».

De plus, pour un festival que je savais de réputation grandement attaché à la scène des jeux de combat et où je m’attendais néanmoins à rencontrer les habituels stands retrogaming (bien présents), quelle ne fut pas ma surprise de découvrir le vaste espace réservé aux développeurs indépendants. Tout un étage du Liberté permettait à plus d’une trentaine de jeunes studios français de faire passer leurs jeux à l’épreuve du test public. Qu’ils ne soient encore qu’à l’état de prototypes ou fraîchement sortis sur les plateforme de téléchargement, tous ces jeux ont permis de mettre en lumière une scène indé française très dynamique et ambitieuse. Et appréciée aussi. Cet espace n’a jamais eu à rougir en terme de fréquentation par rapport au reste des activités proposées lors de l’évènement.

Et c’est là la plus belle réussite du Stunfest : redonner au joueur sa vraie place, au centre du jeu vidéo.

Tournoi sur jeux de combat, superplay, découverte de jeux indé, conférence … A chacune des activités proposées, le festival offre un bel hommage au joueur tour à tour acteur et visiteur.

« A quand un vrai festival du jeu vidéo ? » me demandais-je un peu plus haut. Je ne sais pas si ce festival est possible, s’il pourra un jour exister. En tout cas, une chose est sûre, les terres armoricaines semblent suffisamment fertiles et accueillantes pour le voir naître là-bas. A moins qu’il n’y soit déjà.

 

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