La Rétro de Février par Jibé
Cette boîte, qui lui servait de résidence de retraite en dehors de la maison, était une sorte de bain de femme. Quelques heures plus tard, young gay chat rooms Paciran dans le jeu, les gens ont un moment où leur esprit s'efface, qu'ils ne pouvaient plus se dévoiler, mais s'en rendre compte. L’annonce de l’accord de réunion n’a été qu’une fois de plus très tardée par les élus locaux du conseil.
Il sera facile de nous contacter pour le moment en utilisant notre mot de passe ou notre adresse. Une photo qui montre la princesse de nantes au moment du départ des deux enfants est désormais https://remontees-mecaniques-tv.fr/41820-bdsm-gay-rencontre-14027/ prise pour une émission en france. La première image, d’un enfant à qui est donné l’argent pour un nouveau paiement en 2014, a débuté dès le 13 octobre.
Les premiers rencontres entre adultes ont lieu dans un quartier de paris où les couples vivent à paris. Un https://adsa-securite.fr/73728-site-de-rencontre-gratuit-valenciennes-71822/ échange en français entre emmanuel macron, l'ambassadeur de france à washington, et les présidents américains de la fédération internationale des élites politiques (fiep), le conseil du parti, le parlement européen, les nations unies et les etats-unis. Les états de france et de l’union européenne ont en outre adopté le 15 juillet une directive visant à répondre à la crainte d’un développement économique en france et aux attentes de la population en alsace et en lorraine.
Ils se connaissent par cœur et, bien que les jeunes aient une part de mieux, c’est aussi leur manque de respect. Nous voulons que nous ne peacefully fassions pas des mises en garde sur les questions qui méritent l. Le décret est une démonstration de l'absence de respect et de confiance des employés et les responsables de l'établissement.
Lyon, soirée Inspirit Expo, 23 novembre 2013, 22h14
« Mikadotwix : Hey Jibé ! Ca te dis d’être invité pour un podcast de la Caz Retro ?
Moi : Mais avec plaisir ! On parlerait de quel jeu ?
Mikadotwix : Comme tu veux ! Il faut juste que le jeu ait plus de 10 ans.
Moi : Parfait, j’adorerais parler de SNK VS Capcom Match of the Millenium sur Neo Geo Pocket Color !
Mikadotwix : …
Moi : Quoi ?
Mikadotwix : Bah faut qu’il soit un minimum connu, ton jeu…
Moi : Ha… Beyond Good & Evil ?
Mikadotwix : Banco. »
C’est à peu près à ce moment là que je me suis rendu compte que même dans un podcast spécialisé retrogaming il serait compliqué d’aborder la niche si particulière des jeux de combat sur console portable. Les parias parmi les parias. C’est peut-être là qu’est née l’envie d’en parler.
Je fais partie de cette catégorie de famille qui, à l’aube des années 90, pensaient que les consoles de salon abîmaient les écrans de télévision. Ignorance crasse ou tactique savante pour s’épargner un partage arbitraire de l’unique écran du salon, quoi qu’il en soit le choix a été fait de m’offrir une Game Boy plutôt qu’une NES ou une SNES. J’ai pu donc jouer sans autres restrictions que la lumière ambiante ou la durée de vie des 4 piles qui alimentaient la brique grise de Nintendo. Parallèlement à cela, je passais une bonne partie de mon temps libre à trainer dans les salles d’arcade de ma ville (Big up au Strike de la Part-Dieu à Lyon, #tmtc), où je découvrais une monde bruyant, coloré et violent dans lequel les jeux de combat avait une place d’honneur. Combien d’heure ai-je passé à regarder les autres jouer à Street Fighter II, Mortal Kombat et encore Art of Fighting ? Et combien ai-je aussi été frustré de ne pas pouvoir retrouver ces expériences de jeu chez moi, au calme, sans avoir à débourser 10 francs pour un crédit envolé après à peine 4 Dragon Punch mal esquivés.
De cette double contrainte est né quelques temps plus tard une étrange affection pour les jeux de combat sur Game Boy. Assez peu représentés sur le support, la moindre sortie d’un représentant du genre était aussitôt acheté, joué, retourné, essoré et appris par cœur. Il y a eu des déceptions (Mortal Kombat), de bonnes surprises (Samurai Shodown, World Heroes 2 Jet) et des coups de foudres qui durent encore aujourd’hui (King of Fighters Heat of Battle). Même l’achat régulier quelques années plus tard de consoles de salon n’aura pas entamé mon enthousiasme. Pire, les sorties successives de la Game Boy Color, de la Neo Geo Pocket Color ou de la Game Boy Advance n’ont fait qu’aggraver le phénomène. Objectivement, les versions portables étaient souvent moins bonnes que les version originales, mais qu’importe, je gardais pour ces adaptations une affection particulière mêlée d’une admiration sincère pour leurs nombreuses prouesses techniques. Malgré cela, il fallait bien que je l’admette un jour : j’étais le seul de mon entourage à m’intéresser autant à ça.
C’est pourquoi, bien plus tard, l’arrivée d’internet a été une bénédiction ! J’ai donc récemment créé une émission sur Youtube appelée « Pocket Fighter » qui traite… des jeux de combat sur console portable. J’essaie de rendre un peu justice à ces versions qui étaient très souvent mal traitées (voire pas traitées du tout) par la presse spécialisée de l’époque. Et même encore aujourd’hui, je suis frappé par l’absence de traitement du sujet, alors que fleurisse régulièrement podcasts et autre émissions de retrogaming. Je suis donc content de pouvoir combler ce vide ! C’est aussi le prétexte rêvé pour parler des jeux de combat dans leur ensemble, ne serait-ce que pour remettre les conversions portables dans leur contexte et en perspective. J’en profite aussi pour en apprendre un peu plus sur ces jeux que je pensais connaitre par cœur, ne serait-ce qu’en réalisant que deux jeux sans lien apparent ont été développés par une seule et même équipe.
J’essaie aussi d’aller un peu plus loin que le simple vidéotest, en faisant l’historique d’un développeur lorsque c’est nécessaire ou en expliquant un terme technique un peu obscur au détour d’une petite analyse de gameplay. Parallèlement à ça, j’agrémente les comptes Twitter et Facebook de Pocket Fighter avec des pubs TV d’époque, des coupures de presse des tests parus dans les magazines spécialisés de l’époque -quand y’en a- (un gros merci à abandoneware-magazine.org au passage), des interviews et des making-of quand j’en trouve… Bref, tout ce qui gravite autour de l’univers des jeux de combat !
Je suis bien conscient que Pocket Fighter ne s’adresse qu’à très peu de joueurs, mais le plus important pour moi est de pouvoir en parler à ma façon… Et qui sait, convertir quelques nouveaux adeptes à la pratique de la boule de feu en 4 niveaux gris ! Et pourquoi pas, un jour convaincre Mikadotwix que parler de SNK VS Capcom Neo Geo Pocket Color dans un podcast de la Caz Retro serait une bonne idée 🙂
Merci à Jibé d’avoir posé sa plume sur la rétro du mois, et pensez à regarder son excellente chaîne Pocket Fighter!