La Retro de Janvier par Anfalmyr
Les Podcasts sont ils en danger?
Par ce titre on ne peut plus inquiétant j’avais envie de commencer avec vous cette année 2016 non pas sur une bonne résolution qui ne durerait que le temps de cette phrase, mais par une inquiétude que j’ai vis à vis de la sphère du podcast français, et plus particulièrement sur le podcast gaming. Je ne saurais vous dire si c’est juste mon impression ou bien une triste réalité, mais j’ai le sentiment que la saison 2015-2016 des podcasts pourrait être la dernière pour beaucoup qui ont commencé en même temps ou bien avant le nôtre. Et si ce n’est leur arrêt pur et simple, au moins une profonde métamorphose.
En effet, il est présent à la faveur du président de la région parisienne, jean-christophe cambad. Un de ses cheveux, Kanasín et qui l'avait vue, il le savait bien, mais quel élément de la nature, quelque chose de plus, pourquoi cet être-là ne s'était pas arrêté, même quand on lui a parlé? Jean-michel blanquer n’est pas la seule à se faire une place à bordeaux, ainsi que l’ont prétendu le président de l’académie française.
L’étude de l’apparition des mouvements et des récits des animaux dans le désespoir des générations. Site de rencontre celibataire gratuit sans inscrire-tout ce que veulent y répondre nos confrères de la fdp, le gouvernement n'a fait que mettre la main au feu dans la tête et d'écrire sur nos sites les chèques https://ma-nu.fr/74511-escort-gay-black-40027/ d'argent déséquilibrés que nous avons réussi à nous-mêmes à gagner. En l'espace d'une semaine, la présidente de la commission de la rédaction de la ligue gay de france, nathalie lemieux, est intervenu à la tribune de la mairie de paris pour faire valoir son appui aux nouvelles réglementations.
C'était bien dans ces conditions que j'ai eu à me préoccuper de mon amour-propre. L’exemple, c’est le journaliste de radio-canada As Suwayq qui en avait tiré des conclusions aussi alarmistes, lui qui n’avait jamais été questionné sur les rôles d’une certaine personne, mais qui n’avait pas voulu en parler. Enfin, en vous retrouvant sur l’ensemble de ce lien, vous pouvez vous faire part de l’attention de l’enseignement qu’il y a dans ce site, et vous vous réserver pour de nouveaux projets.
Couillard s’est retourné à la tête de la coalition avenir québec depuis la mort de son père. La création des échanges communautaires est l'une des priorités des médias https://remontees-mecaniques-tv.fr/79657-le-tchat-nrj-82378/ de haut niveau, qui veulent faire de ce concept une réalité. Ce que nous appellerions plutôt l’« archipel de pyrénées », en référence à l’ensemble des îles situées au large du continent du sud-est de l’afrique occidentale (dont le plus souvent le terme « littoral »).
J’en parlais sur une précédente Rétro il y a de ça un an (voire plus), mais j’émettais à l’époque une certaine crainte quant à l’avenir de notre format, car l’offre commençait à exploser sans que la demande ne suive de son côté. La relative facilité à produire du podcast audio a fait qu’on s’est tous cru à l’explosion de Youtube sans qu’un Youtube Audio n’existe en fait. Car comme je le disais à l’époque, la crainte venait en partie du fait que la plupart des diffuseurs de podcasts fermaient rapidement car ils n’arrivaient pas à s’y retrouver financièrement. Et c’est bien le problème, car du côté de blogs, des vidéos et des streams, les créateurs de contenus sont bien encadrés par des structures fiables et pérennes qui leur offrent une visibilité sans commune mesure, attirant à la fois l’attention du public et des commerciaux. Car ne nous y trompons pas, même si nos audiences (en tout cas celles de LaCaz’Retro) sont tout à fait honorables (quoi que très compliquées à mesurer avec autant de précision que nos confrères d’autres formats), notre incapacité à nous « vendre » fait que nous semblons condamnés à ne rester qu’un format de niche sans aucune perspective d’évolution. Donc peu ou prou voués à l’extinction.
Je ne dis pas que le but est forcément de faire de l’argent avec un podcast. Les gens qui connaissent un tant soit peu La Caz’ Retro savent que nous n’avons jamais mis la moindre pub sur le site ni voulu lancé un don paypal ou un patreon malgré vos très touchantes demandes en ce sens. Mais le fait que ce format ne génère presque aucune valeur encore aujourd’hui a de quoi inquiéter car même si nous n’explosons pas médiatiquement parlant ni ne faisons de l’argent avec nos podcasts, nous sommes malgré tout soumis aux mêmes règles sur l’utilisation de contenus tiers. Même si les bots ne sont pas aussi violents que sur Youtube, le fait est que le format du podcast audio n’est plus aussi permissif qu’il pouvait l’être il y a un ou deux ans. Et comme nous n’avons pas de « networks » comme les youtubeurs pour gérer ce genre de problématiques, l’illustration de nos propos par les musiques de jeux va devenir un véritable problème pour tous les podcasteurs.
Un format qui ne semble pas vouloir grandir, des contraintes nouvelles qui viennent brider un peu plus notre marge de manœuvre, sans parler de l’explosion des réseaux sociaux qui rend parfois la proximité entre podcasteurs et poditeurs un peu dure à vivre pour certains, sans parler des GoldenBlogAwards qui perdent de leur aura suite à plusieurs polémiques; voilà de nombreux facteurs capables de ronger la motivation des créateurs de contenu. Car c’est bien de motivation dont il est question ici. On mélange trop souvent la motivation avec le terme fourre-tout de la fameuse PASSION, mais si notre passion peut se transmettre sur divers formats (blogs,tumblr,twitter…), la bonne tenue d’un podcast requiert, outre de l’investissement, de la motivation. Et lorsque ton format ne grandit pas, quand tu ne vois pas trop comment tu peux faire évoluer ton contenu sans le dénaturer, tu as l’impression de faire du sur-place, et ça c’est très dangereux pour la motivation. C’est principalement pour prévenir ce sentiment que plusieurs podcasts ont (j’imagine) opté pour un dépoussiérage voire une métamorphose de leur programme afin de retrouver un élan et une formule plus adaptée à nos vies professionnelles tout simplement. Ne serait-ce qu’au sein de LaCaz’Retro, l’arrivée des nouveaux membres nous permet de souffler un peu plus, déjà, mais aussi d’être confrontés à des idées nouvelles qui nous permettent de garder l’enthousiasme de se réunir chaque semaine pour vous proposer un contenu qui nous plait.
Car le risque à l’heure actuelle pour le podcast audio, compte tenu des problématiques que j’ai mentionnés ci-dessus, c’est que l’idée de « faire pour faire » peut et va démotiver nombre d’entre nous. Quand on regarde l’offre qui ne cesse de grimper, aujourd’hui un podcast qui se crée n’a même plus le temps de se roder. Si tu n’es pas au point dès ta première ça va être bien plus compliqué de creuser ton trou tant les gens sont sollicités par des nouveautés chaque jour et doivent faire des choix quant aux émissions qu’ils vont télécharger sur leur pod. Et pour les podcasts déjà installés, conserver le même niveau d’exigence (voire l’augmenter) peut finir par être usant si on ne sent pas que ses efforts portent de quelconques fruits. Tout est affaire de motivation, et comme c’est cette motivation qui est le moteur de ce qu’on fait (car du plaisir on en aura toujours pour débattre entre nous ou dans un échange de tweets), le risque de voir disparaître les podcasts qu’on kiffe petit à petit est à mon sens bien réel.
Alors quelles seraient les solutions me diriez vous? Qu’une structure imposante entreprenne de mettre en avant le podcast audio? (Deezer,Webedia,Google?) Qu’on parle plus de nous sur les sites spécialisés et les magazines ? Qu’on décide entre podcasteurs de créer un groupement sous forme de webradio comme RadioKawa? Qu’on envahisse le Stunfest pour présenter nos contenus? J’ignore de le savoir, mais malgré le nombre de gens qui nous écoutent chaque semaine, dans le petit monde du jeu vidéo français, on reste toujours au même niveau que Villier sur Marne FM (bien sûr). Il faudra rester vigilent sur la bonne santé du podcast vidéoludique francophone cette année, mais je crains qu’il n’y ait quelques morts à la fin de la saison.
75 comments on “La Retro de Janvier par Anfalmyr”
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Quand on participe activement dans un média, la crainte est bien évidement légitime, surtout quand le média subit des changements.
Après, c’est évident que tout média est voué à changer, une fois qu’il est assez mûr, et il n’y a pas de raison que les podcasts audio fasse exception. Du coup, on se retrouve dans une dynamique darwiniste, où seuls ceux qui s’adaptent survivent. Les exemples qui le prouvent sont légions (jeuxvideo.fr qui a fermé, alors que Gamekult/Nolife ont du proposer un système d’abonnement pour survivre, ou encore l’arrêt de nombreux magazines de JV suite a la démocratisation d’Internet).
Je pense que l’idéal serait vraiment de trouver un compromis : Faire ce que vous avez envie de faire (parler de jeux rétro par envie de partage), tout en acceptant de faire quelques concessions. Personnellement, ça ne choquerait pas du tout de vous voir faire votre beurre au Stunfest, où de vous regrouper avec d’autres pour former une WebRadio. Vous avez la chance d’avoir un public fidèle et passionné, ce qui n’est pas rien (quand le public propose de lui même des dons ou un patreon, c’est bon signe), et je serais ni surpris, ni outré de vous voir succomber aux sirènes du soutien financier. Cela dit, cela reste votre décision, et si vous vous sentez « sale » d’accepter cet argent, au point de changer ce qui fait votre identité (parce que vous vous sentez redevable), effectivement, cela ne vaut pas le coup.
Pour finir un pavé bien trop long, j’aimerais juste vous dire un état de fait personnel : Dans mon application de suivi de podcast, j’en ai ajouté beaucoup (environ une cinquantaine, en tout genre). Généralement, j’écoute le 1er épisode, histoire de voir, et soit je laisse de côté, soit j’accroche directement. Et là où je n’ai pas du tout aimé MO5 (pour diverses raisons), j’ai tout de suite adoré votre manière de voir les choses, et votre professionnalisme (dans le contexte d’un podcast amateur bien sur).
Bref, j’espère que malgré les éventuels transformations qui pourront survenir dans l’année, La Caz’ Rétro restera celle qu’elle est, fidèle au poste 😉 (car c’est la radio différente car elle est pas pareille que les autres différentes)
comme je le dis dans le papier, lacaz n’a pas besoin d’argent pour fonctionner. Même si OVH a quasiment doublé ses prix cette année, l’investissement est loin d’être insurmontable pour notre groupe (déjà pck on est bcp et qu’à la tête de pipe ça nous coûte un paquet de clope grand max). Mais le coût de fabrication d’un podcast est en lien avec la motivation. Que ça soit la localisation des serveurs, le matos, le transport si tu le fais en studio, sans parler de l’investissement personnel (le temps que tu consacres à ça et que tu ne peux donc pas consacrer à une autre activité); si tu commences à te dire que ça te coûte plus que ça ne te rapporte (moralement parlant au moins), tu vas commencer à te démotiver et c’est ton podcast qui en sera menacé.
Oui, je me doute que vous êtes pas le genre à faire des folies non plus, mais vous pouvez le voir autrement : Avoir une rentrée d’argent peut permettre d’apporter une plus-value au podcast (bon, j’avoue que j’ai pas d’exemple, à part éventuellement un meilleur matos…).
Après, je comprend aussi qu’il s’agit d’un constat global, mais ce que je dis pour vous est aussi valable pour les autres : Si il y a un public qui suit, la survie au niveau des frais est largement possible, même éventuellement pour les podcasts les plus récents.
Et puis faire un podcast est au final comme toute autre activité : Évidemment que ça prend du temps, c’est comme faire un sport, mais ça doit rester un loisir, et comme tout loisir, il faut accepter les dépenses (physique ou moral) qui vont avec.
Je suis d’accord avec Mopral. De la même manière que ça ne vous coûte pas cher par tête de pipe, un investissement minime (et volontaire) par auditeur pourrait représenter une manne intéressante. Ça ne serait que justice. J’ai conscience que votre démarche est désintéressée mais comme tu le dis Anfa, vous avez un autre boulot, d’autres obligations et je serai prêt à mettre quelques euros par mois (1 ou 2 ;)) pour vous remercier pour tout ce boulot et m’assurer que la motivation reste intacte. C’est plus facile d’expliquer à bobonne qu’on doit peaufiner un podcast si on part skier pour les vacances au lieu de camper dans le jardin (j’exagère mais l’idée est là). Mais je respecte ce parti prit qui vous fait honneur. Longue vie à la Caz et aux Cazeurs.
Si je peux me permettre une petite remarque. Certes je ne fais plus partie de l’équipe, mais j’en ai parlé avec les potos de l’équipe et peut-être les avis ont-ils évolués depuis mon départ à l’époque, nous étions un certain nombre à nous demander :
« des dons, un patreon, pour quoi faire ? »
Non parce que, de mon point de vue, lorsque j’écoute les podcasts qui ont cédé aux sirènes du dons, je ne vois pas trop en quoi ça les a fait évolué en bien.
Au mieux, je n’entends aucun changement (que ce soit qualitatif ou quantitatif) et dans ce cas, je ne comprends pas trop à quoi servent les dons.
Au pire, je trouve que ces podcasts ont perdu en folie, en marge de manoeuvre en devenant en quelque sorte « redevables » de leurs soutiens (même s’ils disent que non et je les pense sincères). Un exemple, certains podcasts ont cru bons de produire plus d’émissions (peut-être pour justifier les dons). J’ai l’impression de me retrouver avec plus d’émissions mais pour de mauvaises raisons : par « obligation » et non par plaisir/motivation.
Sinon, je suis peut-être sévère, mais il y a une personne très populaire dans le milieu du podcast qui bénéficie de beaucoup de soutien et qui, de mon point de vue, produit des émissions parfaitement effroyable d’un point de vue technique et très superflue en terme de contenu.
Je n’ai aucune honte à assurer que que la Caz propose des podcasts (amateurs) parmi les mieux produits et les plus préparés en France. Dans mon top personnel, je l’associe à Gamerside et Haut Bas Gauche Droite. Parfois bien meilleurs que certains podcast pro.
Après 4 ans avec l’équipe, je sais quel boulot ça représente de préparer ce genre de podcast, mais pour être tout à fait honnête, ce n’est pas non plus quelque chose de monstrueux et de si contraignant. C’est pour quoi j’ai une véritable incompréhension face aux nombreux podcasts qui demandent des dons, quand je ne trouve pas ça profondément malhonnête et indécent.
On peut toujours avoir plus d’argent avec des dons, ça ne donner pas plus de temps pour préparer des émissions (les journées feront toujours 24h). Le problème c’est que je trouve que beaucoup de podcasts acceptent de dons sans que j’ai vraiment l’impression qu’ils ne préparent plus ou mieux leurs émissions. Et j’ai même parfois l’impression du contraire (YOLO style), et ça, ça me gène énormément.
Et je sais que je ne suis pas le seul à penser cela.
Dernière chose :
il me semble qu’accepter de l’argent impose de passer par la création d’une structure « officielle » genre assiociation 1901.
en commençant par se coltiner toutes les saloperies administratives qui vont avec.
Voilà, fini pour ce long message.
Bisous à tout le monde, spécialement aux potos de la Caz. Vos émissions défoncent toujours autant et les petits nouveaux sont décidément très bons, les petits cons va 🙂
je te rejoins totalement. Les dons ou les productions participatives (je sais même pas si c’est le bon terme) peuvent couvrir certains frais voire te permettre d’investir du matos, mais dans le fond la problématique dont je parle ne change pas.
Comme si le fait de ne plus avoir à payer nos serveurs changerait le fond de l’affaire ^^
Ne pas oublier que c’est l’édito d’Anfa et non de l’équipe 😉
Je ne peux pas vous aider ‘vocalement’ car je n’ai pas ce talent mais si vous lancez un genre d’offre vic pour vous soutenir , j’en serai assurément. Je mets eigthies le podcast dans le lot 😉
Bien que mon expérience en tant que podcasteur reste relativement jeune (et hors JV il est vrai.) mais fort d’une grosse expérience en tant que poditeurs, j’ai aussi constaté une véritable mutation du milieu du podcast francophone.
Par contre je ne serais pas aussi négatif que toi.
Certes nous avons dit au revoir à de nombreux podcasts et nous continuerons de le faire malheureusement certainement par manque de motivation et surtout, je pense, par lassitude et l’impression d’avoir fait le tour de la question.
Mais à coté de ça, grâce aux initiative telles Tipeee ou Patreon on commence à assister à quelque chose qui semblait inconcevable depuis la mort de Nowatch : la possibilité pour certains de vivre du podcasts. On citera notamment le cas d’école qu’est Patrick Beja mais on peux aussi citer L’Apero Du Captain, Zqsd ou Comixity qui sont soutenus financièrement par leurs poditeurs peut être pas au point de permettre à leur membres de vivre du podcast mais apportant une aide certaine aux équipes en plus d’une démonstration de soutien de la part du poditorat.
Alors certes on assiste à une hécatombe mais on assiste aussi à de nombreux nouveaux podcasts qui apparaissent. Bien sur tous ne sont pas de qualité, bien sur certains ne font que copier des recettes déjà existantes et bien sur tous ne tiennent pas pour diverses raisons (j’en ai fait les frais) mais dans le lot il y à parfois de bonnes surprises… Mais c’est parfois le lot de certains podcasts qui se sont achevé après des années d’activité et pour certains d’entre eux, il était vraiment temps de s’arrêter (je pense notamment à Kultur Breakdown qui, à mes yeux, s’enfonçait dans une médiocrité de plus en plus affligeante.).
Et le véritable soucis de ces nouveaux podcasts c’est qu’ils ne doivent pas arriver comme remplaçant de ceux qui partent mais doivent se créer leur place et leur communauté.
Parce que oui, les écoutes c’est le nerf de la guerre tout comme les vues le sont pour Youtube mais est-ce qu’on doit vraiment envier la « normanisation » des youtubeurs ?
Parce que malheureusement nous sommes déjà « Normanisé » puisque au final, ce qui donne de la visibilité à un podcast n’est pas tant sa qualité et malheureusement le nombre d’écoutes mais uniquement celles par Itunes et le nombre d’étoiles qui vont avec.
Même si on est un sacré paquet à s’en peinturlurer les roupettes avec toutes les couleurs de l’indifférences de Itunes reste que les podcasts qui perdurent nous assènent régulièrement des « et n’oubliez pas de vous abonner et de nous mettre cinq étoiles sur tiunes » à l’image d’un Squeezie qui mendie ses pouces verts sur ses vidéos.
Et pour moi le problème du podcast se trouve la justement : nous sommes tributaires d’une infrastructure sclérosée qui ne sait pas trop quoi faire de nous et nous devons nous défaire du diktat de Itunes.
Bien sur c’est plus facile à dire qu’a faire et vu les échecs des infrastructures de promotions du podcasts francophone avec les fermetures successive de Nowatch, de Freepod et de synopslive c’est pas gagné. Mais de nouvelles structures émergeront ou ont déjà émergée (comme Podcloud qui permet grandement de simplifier la mise en place d’un podcast pour les débutants.).
Et si je ne suis pas particulièrement favorable à la gestion totale des podcast par un gros groupe ( qui est déjà le soucis que j’ai avec le monopole de Itunes) je reste attentifs aux décisions qui veinnent de Deezer, Spotify et Google Play de nous permettre de diffuser des podcasts via leur réseaux.
Bref certes le milieu du podcast est en mutation mais je ne vois pas forcement ça comme une mauvaise choses et à nous d’être vigilant pour prendre le train en marche.
Salut Anfalmyr, intéressant article et intéressante reflexion !
J’avoue que je suis moi-même passé par des étapes assez similaires, avec des questions existentielles sur ce que l’on fait et la direction que prend ce jeune média…
Je suis assez d’accord sur le fait qu’il y a un déficit de « découvrabilité » clair par rapport à d’autre, les blogs pouvant lier entre eux ou les vidéo YouTube bénéficiant de la plateforme. Nous on ne peut se reposer que sur la « cross polénisation » (on parle d’un podcast dans un autre, ou on est invité dans un autre) et sur le seul catalogue qui sorte son épingle du jeu : le vénérable iTunes. Forcément, c’est moins efficace, et le public reste plus niche.
Par contre sur le fait qu’il y ait de plus en plus d’offre, c’est un peu la bénédiction du média : ça ne demande pas tant d’argent donc tout le monde peut le faire, et donc il y a plein de gens qui le font, c’est normal et ça n’est pas nouveau… La caz commence à avoir un age respectable, mais moi du fond de ma caverne je connais une époque ou il en existait encore moins, et j’ai vu en débarquer beaucoup… A partir de ce moment, quand c’est la seule motivation qui compte et pas le financement, ceux qui durent sont ceux qui continuent à avoir envie, et ça n’est effectivement pas cas de tout le monde.
Et c’est normal ; c’est difficile de continuer à faire quelque chose pendant des années simplement parce qu’on en a envie ! On ne manque généralement pas de passion (forcément, sinon on n’aurait même pas commencé), mais la motivation ça n’est pas toujours inépuisable (surtout parce que ce hobby est *hyper* dur et chronophage, ce dont ne se rendent pas forcément compte les auditeurs d’ailleurs…c’est souvent presque un « deuxième boulot » au final).
Et je pense que le problème dont tu parles est, en fait, plus lié à ça qu’à autre chose : est-ce que tu ne commences pas, toi, à ressentir les effets de cet effort sur la durée ? (je suppute hein, je me trompe peut-être). Personnellement je base pas mal de mes émissions dans l’actualité, donc la matière se renouvelle d’elle-même, et je suis assez « large » pour toujours trouver des trucs qui remotivent. Mais sur un sujet comme le votre, j’imagine qu’après une centaine d’émission ça doit être dûr de continuer à trouver des jeux motivant, non ? Peut-être que je suis totalement à côté de la plaque.
En tous cas en dix ans de podcasting j’ai vu beaucoup de gens venir et repartir, et généralement c’est effectivement parce que la motivation fini par flancher (encore une fois, c’est normal au bout de plusieurs années, tout le monde n’est pas obligé d’en faire sa vie).
Tout ça pour dire que je ne suis pas sûr que ça soit un phénomène nouveau, ou que les podcasts JV vont « mourir » (le nombre de fois où j’ai entendu ce genre de choses…) ; ils évoluent, simplement, comme ils ont évolué depuis des années. Certains arrivent, certains s’arrêtent, et le panorama change un peu chaque année. Le facteur essentiel étant que les podcasts sont toujours aussi faciles à produire (comparés à la télé ou la radio, ou même à une bonne chaine YouTube), et donc il y aura toujours des gens pour venir prendre la place de ceux qui arrêtent. En tous cas c’est comme ça que je le vois, et je ne vois pas de facteur qui fasse changer les choses à court terme (au contraire, la démocratisation des smartphones et des voitures connectées ne fait qu’ajouter du public, donc de la place pour encore plus de podcasteurs).
J’ajoute un mot tout de même sur la question du financement : ça peut tout à fait être une source de motivation valide ! Bien sûr il ne faut pas que ça soit la seule, sinon on se met à produire sans avoir vraiment envie et ça se ressent dans les émissions, mais quand après des années de dur labeur on se dit qu’on aimerais bien avoir une contrepartie plus « solide » que des remerciement et des bisous (même s’ils sont très appréciés), je ne crois pas qu’il faille écarter ces solution au prétexte qu’elles ne seraient pas « pures » ou qu’elles pervertiraient le contenu. Je pense qu’il est tout à fait possible de continuer à faire du bon travail en finançant son émission, et je pense sincèrement que les miennes n’ont pas vraiment changées avant / après. Bien sûr il y a des gens qui n’aiment pas ces podcasts, mais j’imagine qu’ils ne les aimaient généralement pas avant le Patreon non plus…
Et j’irais même plus loin : le financement participatif est une validation incroyable de tout ce travail qu’on a fait pendant des années. C’est votre public, ceux qui apprécient vos émission, qui vous dit « oui ce que tu fais est bon, j’aime beaucoup et je suis prêt à te payer pour ». Et c’est hyper sain : si tu « changes », si ta qualité chute, ils peuvent du jour au lendemain retirer le financement. Contrairement à d’autres média, la relation est directe, on ne cherche pas à séduire des annonceurs, on ne veut (et ne peut) que plaire à ceux qui écoutent l’émission. Pour moi en tous cas cette validation est une source de motivation supplémentaire réelle.
D’autant plus que cette communauté qui se forme autour des émissions est forte, et continue à vous suivre et à vous encourager. Dans cette communauté il y a autant (ou plus) d’auditeurs « classiques » que d’auditeurs qui donnent des sous, mais d’une manière cette aventure renforce encore les liens, et l’impression qu’on est en quelque sorte dans le même bateau… Enfin, je suis dans le bateau et eux sont sur les côtés pour m’encourager et me soutenir… Bon ok l’analogie est pourrie, j’arrive pas bien à expliquer, mais c’est motivant aussi. 🙂
Alors bien sûr quand on est 10 dans l’équipe c’est plus dur que quand on est seul. Mais après tout même un peu de sous pour chacun ça ne fait pas de mal. C’est pas obligé hein, mais demandez aux ZQSD ou à l’apéro si ça les motive… Je pense que même s’ils n’arrêteraient pas sans bien sûr (et moi non plus), ça aide quand même. Donc si on sent venir au loin la panne de motivation, c’est peut-être quelque chose à garder dans un coin de la tête ?
Bref bref, j’arrête mon monologue ; en tous cas je pense que je suis passé par pas mal de ces étapes au cours de mes longues années de podcast (je me sens vieux !), et si tu as besoin de parler de tout ça ou de demander des conseils ou même d’avoir un avis sur certains trucs je suis toujours disponible, n’hésite pas à m’envoyer un petit mail, ça peut toujours faire du bien d’en parler.
Bises, et bon courage pour la suite ! 🙂
Je cite : « Mais après tout même un peu de sous pour chacun ça ne fait pas de mal. C’est pas obligé hein, mais demandez aux ZQSD ou à l’apéro si ça les motive » /quote
Grâce à mon pouvoir de super-stalkage sur Internet, pas la peine de nous demander : je réponds sans que vous me posiez la question ! Patreon nous motive parce que c’est une manière de quantifier à quel point on est soutenus, écoutés, etc. Mais paradoxalement, ce n’est pas l’argent de Patreon qui nous motive, parce que 100% des revenus vont à l’association, qui investi, en gros, dans du matériel et des bières. Nous, on ne touche pas le moindre centime là-dessus !
Je savais pas que vous aviez créé une assoc’ pour le podcast 🙂
Comme je l’ai déjà dit en privé, je trouve votre travail de très bonne qualité, et suis totalement fan. J’écoute pas mal de Podcast durant mes longs trajets professionnels. Je les découvre en général un peu par hasard, et en tente des nouveaux piochés par ci par là de temps en temps (jamais via itunes, deezer ou autre plateforme, donc les notes et étoiles, je m’en fiche). Mais au final, il en reste peu que j’écoute régulièrement et pour lesquels je vais même écouter les anciens numéros. Les votres en font partie bien sûr !
Mes critères sont assez simples: le sujet doit être intéressant, même si cela est subjectif, la qualité sonore suffisante (la votre est remarquable), la préparation bonne (ça se ressent tout de suite quand ce n’est pas préparé). Tout cela doit en effet demander beaucoup de travail, mais c’est ce qui fait que je vais accrocher ou non. Et pour vos podcast, y’a pas à dire, j’accroche 🙂
Concernant la motivation, c’est en effet l’élément essentiel qui va faire que vous arrivez à communiquer votre passion ou non. Je ne fais pas de podcast, mais me suis investi dans plusieurs associations et je comprends ce problème. C’est un peu à l’image d’un chanteur qui a perdu la motivation et qui fait « l’album de trop ». Alors bien sûr, je ne veux pas vous inciter à arrêter, au contraire, je dis juste que je comprends ces questions, et la crainte d’atteindre ce cap fatidique d’absence de motivation.
Enfin, sur l’aspect rémunération, c’est plutôt une question personnelle. Quels sont les frais nécessaires et incompressibles ? A titre perso, en tant que consommateur, je ne suis pas spécialement partant pour payer et/ou soutenir financièrement un site internet et/ou des émissions podcast. Ou alors je n’ai pas trouvé la forme qui me convient.
Je l’ai fait pour un forum auquel je participe (brickpirate.net par exemple), je paye mon hébergement pour mon site internet (www.chezyannoch.com), ainsi que celui de l’association dont je m’occupe, mais je pense que certains abusent des financements participatifs (Tipeee ou Patreon), qui ne sont alors plus uniquement une aide mais deviennent une « petite » rémunération. Dans ce cas là, j’estime qu’il faut se professionnaliser, ce qui est bien sûr une solution tout à fait acceptable, mais cela doit être dit 🙂
je suis assez d’accord avec toi sur le fait qu’en tant que conso, même si j’aime bcp de podcasts, je vais pas y aller de mes participations de X€ pour chacun de ces podcasts. Et en plus viendrait la question « pk je donne à X et pas à Y alors que je les aime autant l’un que l’autre? » C’est pour ça que je pense que c’est pas une solution viable sur le long terme pour la problématique dont je parle dans cet édito 🙂
Sur ce point je ne suis pas vraiment d’accord : beaucoup de gens imaginent que tout le monde devrait donner à tout le monde, mais ça n’est pas du tout le cas ! En fonction de l’émission, de ses besoins et de ses ambitions, si quelques dizaines ou quelques centaines de personnes acceptent de contribuer on peut tout à fait obtenir un financement cohérent (et pourquoi pas aller plus loin encore).
Disons qu’une émission dont la communauté est particulièrement soudée atteint un millier de personnes qui la soutiennent, juste pour faire un petit calcul théorique. Et bien on ne va pas me faire croire qu’il n’y a que 1000 personnes en France qui sont prêtes à soutenir un projet qu’ils apprécient, ou même un podcast qu’ils apprécient… Il y avait (et il y a encore) des dizaines, des centaines de magazines qui se vendent en kiosques tous les mois, avec des centaines de milliers et des millions de gens qui les paient ; imaginons qu’il n’y ait « que » 500.000 personnes qui seraient prêtes à payer pour des podcasts dans le pays (s’ils tiennent assez à l’émission et si la qualité est au rendez-vous bien sûr), et bien ça en fait des émissions financées et des gens qui vivent de cette passion ! Et bien sûr chaque personne ne donnerait qu’à une ou deux émissions qu’ils apprécient et pas à toutes celles qu’elle écoute, mais encore une fois rien n’oblige à donner à tout le monde ; on donne à ceux qu’on préfère, ou qui en ont le plus besoin, ou qui nous paraissent les plus mériteux, et tout ça s’équilibre…
Bien sûr on n’y est pas, et peut-être que ce chiffre est fantasmé, mais franchement je ne crois pas que ça soit impossible. Les mentalités évoluent, les gens se détachent un peu de la pub et comprennent la valeur du paiement (enfin certains le font)… La seule chose qui reste à faire c’est 1) leur donner la possibilité de nous soutenir, et 2) leur donner l’envie (ou la motivation) de nous soutenir (enfin, plutôt dans l’ordre inverse :).
Bref, la peur du « y’en aura pas pour tout le monde » ça me parait être un renoncement de principe déraisonnable ; encore une fois parce qu’on ne me fera jamais croire qu’il n’y a que 5000 personnes prêtes à soutenir les podcasts en France. Si on fait de la qualité, les gens viendront. 😀
Même si ce qe tu dis est juste, je me permet d’émettre quelques réserves sur le fond.
C’est vrai que c’est bien de soutenir financièrement les gens qu’on aime, mais je trouve que ce serait une mauvaise idée de systématiser le processus.
Si un média commence à faire de l’argent (prenons Youtube et Twitch au hasard…), il gagne en visibilité, mais deviens du coup la cible de ceux qui n’y voient qu’une manière d’y faire du profit. Du coup, on se retrouve avec une masse de nouveaux arrivants qui ne sont pas là par passion, mais par cupidité. Masse qui devient, pour ceux qui sont à l’extérieur, une norme : quand on parle Youtubeur, on voit tout de suite Cyprien et Squeezie et leurs milliers d’euros mensuels, et pas forcément d’autres moins connus, comme Le Fossoyeur de films ou SadPanda (qui ont du succès, certes, mais un succès moindre).
On se retrouve donc dans une guerre de visibilité, qui se traduit justement par : Soit faire du contenu classique, sans originalité, soit la quête aux reviews et RT à l’outrance (attention, je ne dis pas que c’est mal, il ne faut juste pas tomber dans l’excès). Et du coup, par extension, les podcasts plus modestes (et nouveaux) se retrouvent complétement noyé dans la surenchère de propositions.
Bref, tout ça pour dire que si je suis d’accord pour soutenir un podcast, dans une certaine mesure, je ne sais pas si il est bon de commencer à rendre ce média « bankable »
le consensus, c’est peut-être de soutenir/payer pour une offre plutôt que pour un format. Je comprends mieux les dons pour Radiokawa par exemple qui servent à soutenir/produire plusieurs podcasts différents, que les dons pour un podcast unique.
un netflix du podcast ça serait pas mal 🙂
La différence c’est que là « bankable » ne veut pas dire la même chose : sur YouTube tout passe encore par la pub, donc ça tend forcément au « ratisser large » et privilégier la quantité sur la qualité dans les pires cas.
Avec un financement du type Patreon ou autre, ce sont ceux qui aiment qui décident de donner, et du coup l’équation « commerciale » disparaît dans une moindre mesure ; si les gens aiment, ils peuvent soutenir. Et sinon, ben ils soutiennent pas, et voila. Difficile dans ces conditions de jouer sur le racolage ou d’y venir « pour faire de l’argent » ; la situation ne serait pas très différente d’aujourd’hui, où la plupart des gens le font parce qu’ils aiment, et ou on est déjà un peu noyé dans la masse du catalogue iTunes. Moi je pense au contraire que plus il y en aura, plus il y aura de gens qui écouteront les podcasts en général, et plus il y aura de public pour toutes les émissions…
Salut à tous, salut Anfa. Merci pour cet édito plein de réflexions qui ne peut que faire avancer le schmilblick. Pour ma part, si le financement ne m’apparaît pas être une solution, il peut tout de même apporter un peu de beurre dans les épinards pour acheter du matériel qui améliorera la qualité sonore du podcast. Par contre, la communication m’apparaît être une véritable nécessité, que cela soit au détour d’une convention comme le Stunfest, par d’autres podcast ou tout autres supports (sites web, affiches, boîtes de céréales XD). J’ai, en tant qu’auditeur de nombreux podcasts, toujours privilégiés ceux qui ont une son agréable, un contenu travaillé et une durée raisonnable. Des podcasts enregistrés en live sans montage post-prod qui durent 3-4h sont vraiment rudes. L’exemple du dernier ZQSD en cross-over avec ADC fut un bel exemple (à mon avis) de ce qu’il ne faut pas faire. Participer à l’enregistrement aurait été un vrai plaisir, mais à écouter, c’était une véritable douleur, j’ai lâché l’affaire au bout d’1h30 et il restait encore 2h30 à écouter, mais je n’en pouvais plus. Pourtant, d’autres podcasts de 2h voire 2h30 s’écoutent avec plaisir, lorsqu’ils restent exceptionnels. Les formats courts ou disons, pas trop longs est une bonne voie pour une pérennité. La qualité, tant sonore que éditoriale est pour moi essentielle. J’ajoute que je préfère un podcast de qualité une fois de temps en temps, qu’un podcast médiocre régulier.
Il y aura probablement des mutations, des changements, des morts, mais a priori seuls les meilleurs survivront, et La Caz en fera parti, c’est bien certain! Longue vie à vous les amis.
Juste je tiens à rappeler que le cœur de mon édito n’est absolument pas du financement de LaCazRetro. Je pensais avoir écarté ce sujet en une simple phrase, mais visiblement faut que je le re-souligne ici : je ne suis pas en train de dire que LaCaz ça coûte cher à faire pour ce que ça rapporte. Non. Non. Non. 🙂
Mon édito parle du podcast français qui stagne alors qu’il y aurait tant à faire, des structures qui ne tiennent pas, et du manque d’intérêt qu’on nous porte en général (les gros sites et les mags qui ont pourtant bien pris en compte les youtubeurs et les twitcheurs). Et qu’alors on aurait pu se dire il y a quelques années qu’on était juste au début de la Grosse Explosion du format et que ce n’était qu’une question de temps, le fait que rien ne bouge va marquer (à mon avis, comme le reste de l’édito) une grosse perte parmi les podcasts déjà installés.
Oui oui, j’avais saisi. Mais je crois que le principal problème est, comme je le disais sur l’aspect communication. Là grande majorité de mes amis ne savent pas ce qu’est un podcast et ne voient pas l’intérêt d’en écouter en prenant ça comme un truc amateur et forcément cheap et naze. Mais ils sont par contre très nombreux à regarder et s’abonner à des chaînes YT. On retombe je pense sur la force de l’image face à l’audio qui demeure dans notre société un médium dominant. Entrevoir la possibilité de diffuser des podcasts via une radio et/ou Web radio apporterait de la crédibilité pour des gens qui restent hermétiques à ce médium. Pourtant, avec les smartphones, les temps de transports, l’écoute de podcasts devrait « automatique », mais il manque réellement une vraie communication claire et précise sur ce que c’est, pas seulement une « VOD » audio des émissions de France Inter. La création d’un collectif de podcasteurs et d’un festival, d’une cérémonie de récompenses mais fortement mises en avant dans les médias classiques apporterait une mise en lumière et une reconnaissance de cet univers. Malheureusement, pour faire cela, il faut des carnets d’adresses fournis et des moyens financiers réels. Je n’imagine même pas combien coûte de tels événements. Du coup, le commencement au travers de festivals et conventions de différents domaines, et pas seulement du JV car sinon on touche les mêmes personnes tout le temps, permettrait de diminuer les coûts et d’augmenter progressivement la visibilité. Autre frein, le temps nécessaire pour organiser tout ça, planifier, prendre les contact etc… Presque un boulot à plein temps qui, par nos vies professionnelles et familiales est difficilement envisageable.
Très intéressant article et je n’ai pas de solution à mettre en avant, sinon que, « bien sûr », l’union fait la force.
Edito très intéressant, et retours je pense plutôt instructifs pour vous.
Je suis personnellement gros amateur de podcasts, à cause de mon travail, et je pense que l’essence de ce média reste la passion et et les retours de vos auditeurs. Dans toutes nos activités bénévoles autour du jeu vidéo ou pas, tant que la passion est la, je pense que la question de continuer ou pas ne se pose pas. Le souci est que forcement avec le temps ce critère est forcement mis à mal. Que ce soit par la lassitude, les retours trolls inévitables sur « l’internet »…
Mais à titre personnel, je redis que vous devriez accepter l’aide financière proposée par vos fidèles dont je fais partie.
La première réaction, et nous avons eu la même sur HFS est de se dire non, nous travaillons par passion, n’avons rien à vendre, une réaction très honorable. Mais au final quand un mec te donne 1 ou 10 euros, ça valorise
(Désolé suis sur le téléphone mauvaise manip) donc ça va valoriser votre travail. Et en plus moi je n’y vois pas seulement un moyen d’acheter du matos, mais des moyens pour votre structure de se réunir pour par exemple couvrir un Stunfest ou la HFSummer :D.
Ça donnerait donc une potentiel évolution à votre activité et aussi un moyen pour vous de vous retrouver, vous éclater et sentir je le répète que vous produisez quelque chose.
Allez ne perdez pas la foi, le podcast à de long jours devant lui 🙂