La Rétro d’Août par Professeur Oz

Pichon, à condition qu'il remplisse ses obligations d'exécutif à la constitution. Ces rencontres sont en outre des occasions d'échange des renseignements site de rencontre gratuit bbw thriftily sur l'état d'esprit de chacun. Les débats autour d'un programme, qui pour l'heure n'a pas été défini, sont sans précédent.

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Le sujet de cette rétro du mois n’est pas d’une grande originalité mais il me tenait particulièrement à cœur. J’écris ces quelques lignes en regardant à côté de moi le numéro 27 d’IG Mag, le dernier numéro de ce magazine atypique. Cette défaite supplémentaire de la presse papier face à Internet me donne l’occasion de distribuer coups de gueule et coups de cœur pour la presse en générale, mais aussi pour cette revue en particulier.

Petite précision : le terme de « mook » est une aberration que je me refuse à employer. Inutile donc de venir me faire la leçon sur ce point 🙂

« la conjecture économique n’est pas favorable à la presse papier […] l’arrivé de l’ère digitale (sic ! NdOz) qui a bouleversé son économie »

Ces mots issus de l’Édito de Ruth Steen dans ce dernier IG Mag, on les entend souvent ces derniers temps. A chaque fois qu’un magazine n’a plus de quoi « insert coin » pour continuer. Et comme une ritournelle, Internet est souvent désigné comme le grand méchant boss contre lequel aucun level up ne semble résister.

S’il est vrai que la presse papier souffre de la concurrence de la toile, les opposer quasiment systématiquement me semble être un mauvais raisonnement. De manière un peu perfide, j’ai presque envie de dire que les magazines qui disparaissent l’on peut-être un peu mérité … Si l’immédiateté, la richesse d’informations et la gratuité (relative) du net sont des arguments souvent évoqués, quelles réponses la presse tente-t-elle d’apporter face à ça ?

Je ne sais pas pour vous, mais plutôt que concurrents, j’ai toujours vu internet et les revues comme étant complémentaires. Là où le web s’inscrit dans l’instant avec les raisons évoquées ci-dessus, les magazines sont fait pour s’inscrire dans la durée … Logiquement.

C’est certainement très subjectif et lié à mon âge, mais n’ayant pas connu le net dans ma jeunesse, je garde un rapport au papier quasi-scolaire que je n’ai pas pour l’évanescence de la toile.  Je suis capable de lire un dossier de plusieurs pages dans une revue alors que je décroche de mon PC dès qu’un papier me demande de faire défiler un tant soit peu l’écran. Lorsque j’ai cinq minutes à perdre, j’adore prendre un magazine au hasard sur mes étagères et le feuilleter, me renvoyant parfois bien des années en arrière, alors que le foisonnement de sources sur internet a très souvent raison de ma curiosité et me décourage rapidement. Une fois de plus, je ne doute pas que quelqu’un ayant grandi avec le net a des pratiques différentes et est peut-être moins attaché au support papier.

Mais justement, qu’est-ce que la presse a tenté de mettre en place pour séduire un nouveau lectorat ou conserver ses vieux habitués qu’elle voit déserter les rangs ?

Et bien, à mon sens, pas grand chose …

Je reste persuadé que la presse en général, et plus particulièrement dans le jeu vidéo qui est encore un jeune média, a une carte à jouer en tentant de s’inscrire sur le long terme, en proposant du fond plus que de la forme. Les sites internet surenchérissent sans cesse par des images, des trailers à longueur de journée, les news sur un titre AAA chassant celles d’un autre blockbuster. Chaque gros jeux devient à coup sûr un GOTY, de manière tellement systématique que ça en devient ridicule, méprisant au passage bon nombre de jeux plus intéressants mais au budget marketing aussi conséquent que la liste de nouveaux jeux sur WiiU.

Une constante d'IG Mag dès le premier numéro : des couvertures d'une classe absolue.

Une constante d’IG Mag dès le premier numéro : des couvertures d’une classe absolue.

Les magazines ont pour eux justement de ne pas être dans cette course au clic et de pouvoir prendre le temps (tout relatif) pour aller au fond des choses, se laisser le temps d’apprécier et de juger réellement un jeu sur la durée et non pas seulement dans la semaine de sa sortie. Un titre aussi bon soit-il à sa sortie, supporte-t-il l’épreuve du temps. Les revues papier seraient, selon moi, le support idéal pour différencier sur le long terme un bon jeu d’un grand jeu. Ceux qu’on prendra plaisir à faire et ceux dont on reparlera encore dans vingt ans.

Malheureusement, la plupart des revues se contente de faire comme les sites : on publie toujours plus de belles images (mais quand même moins belles que ce qu’on peut avoir sur son ordi), et toujours moins de textes qui seront de toute manière dépassés au moment de la publication de la revue.

Autre chose : que ça soit sur papier ou sur le net, où est passé la décontraction, la liberté de ton que l’on trouvait dans les Player One, Joypad et autre Console+ que les vieux cons comme moi aiment à rappeler à leur bon souvenir ? Certes, avec le temps, ces magazines paraissent bien désuets, voire amateurs, comparés aux analyses très complètes qui font désormais office de critiques. Mais quid de l’identité et du fun ? Un test de Génération 4 ne ressemblait en rien à un test de Joystick. Je vous met au défi de comparer les papiers de JVC, Gameblog et Gamekult sur un même jeu, hormis la note évidemment, le ton sera-t-il différent. Malheureusement non !

Je regrette vraiment que le traitement médiatique du jeu vidéo se prenne tellement au sérieux. Là aussi, à mon sens, la presse pourrait tirer son épingle du jeu mais trop peu l’ont compris. Car si on peut s’attrister de voir cesser la publication de bien des magazines, il ne faut pas oublier que certains résistent vaille que vaille et affiche même pour certains une santé insolente : Pix’n’Love et Canard PC par exemple. Ces deux revues ont justement compris que face au rouleau compresseur internet, il leur fallait développer une identité propre. Au delà de sa thématique rétrogaming de plus en plus à la mode, Pix’n’Love n’existerait pas encore si ses créateurs s’étaient contentés de faire un catalogue wiki de plus. Quant aux fous furieux de Canard PC … Et bien il faut croire que le ton délicieusement irrévérencieux des belles années de Joystick (dont certains rédacteurs sont à l’origine de CPC) fait encore mouche aujourd’hui pour que ce bimensuel « de qualitay » séduise de plus en plus d’hipsters. Et vu que leurs articles sont à mille lieux de ce qu’on trouve tous les jours sur le net, que demande le peuple ?

« Que tu reviennes au sujet de ton édito espèce d’andouille ! Tu étais censé nous parler d’IG Mag ! »

Ah oui en effet, j’y viens. Qui aime bien châtie bien dit-on ! Et l’affection que je porte pour cette revue m’autorise donc à quelques critiques.

IG Mag a dès le début placé la barre très (trop) haute en se voulant exigeant dans son contenu. A une publication bimestrielle forcément à la traîne face au net et autres magazines, mensuels pour la plupart, la publication d’Ankama a voulu proposer du fond, du vrai, avec des dossiers, des articles, balayant tous les genres (du dernier FPS à l’obscur jeu de stratégie) et toutes les époques (la partie rétrogaming étant certainement la préférée de bien des lecteurs). Il faut avouer qu’il n’y a pas tant que ça de sites ou de revues à ouvrir leurs pages aux jeux free-to-play, MMO ou à de nombreux développeurs indépendants. Et je ne parle même pas de certains sujets franchement barrés et originaux : vous en connaissez beaucoup des magazines ou des sites qui font un dossier sur « les poissons dans le jeu vidéo » ou « les boîtes et les caisses dans le jeu vidéo » ? Ah ben en fait si, je vous en ai parlé …

Il faut donc reconnaître à IG d’avoir pris le risque, pas forcément payant visiblement, de parler de sujets qui n’intéressaient pas forcément le gamer moyen. 

Mais voilà pour moi le principal problème d’IG Mag : à qui se destinait-il ?

Le rétrogamer a déjà Pix’n’Love et n’avait peut-être que faire des dernières nouveautés !

Le hardcore gamer ne se souciait certainement pas du dernier jeu navigateur à la mode !

Le fan de STR devait certainement sauter les pages mobiles !

Fidèle lecteur depuis ses débuts, je me suis souvent posé cette question sans arriver vraiment à y répondre. Si je connais beaucoup de monde qui lisait régulièrement IG, j’en connais très peu qui le lisait systématiquement. J’ai souvent eu l’impression que la revue avait un peu le cul entre deux chaises, voire trois, quatre, si ce n’est plus … Difficile de fidéliser sur le long terme quand sur plus de deux cents pages, moins de la moitié intéresse chaque lecteur.

De plus, j’ajouterais à cela une politique éditoriale pour le moins confuse sur deux points.

Le premier vient de la présence non négligeable de pages ayant attrait à l’actualité. Tout d’abord des critiques qui arrivaient trop souvent avec un sérieux mois de retard (si ce n’est plus) pour se révéler pertinentes concernant l’acte d’achat. Pour être méchant, j’ai toujours trouvé cette volonté de faire des tests un peu vaine. Toutefois, ces pages auraient pu se montrer intéressantes à lire si, à l’instar de Canard PC (oui, je suis un gros fan boy), elles avaient fait preuve d’un ton décalé. Malheureusement, ces critiques souffraient d’un conformisme déprimant. Loin de moi l’envie d’affliger le travail de leurs rédacteurs qui y mettaient à n’en pas douter la meilleur volonté, mais un peu de fun et d’humour n’aurait pas fait de mal à ces articles. Sur le long terme, on pourrait aussi retenir les nombreux interviews d’acteurs divers du jeu vidéo même si je dois regretter que certains de ces échanges tournaient un peu trop à l’exercice promotionnel avec langue de bois offerte sans supplément. A ce sujet, mentions spéciales à Bounthavy Suvilay qui a plus d’une fois fait montre d’une certaine irrévérence pour bousculer un peu ses interlocuteurs un peu trop rodés aux jeux des interviews ; et aussi à notre copain Bruno Rocca qui, selon moi, se démarquait des autres rédacteurs par son ton plus chaleureux (ça n’est pas pour rien non plus que ce fut l’un de nos premiers VIP).

Le second point relève des nombreuses publications d’IG, surtout depuis deux ans. La rédaction de la revue n’a jamais caché à ses lecteurs les difficultés auxquelles elle faisait face. Après avoir bien mené l’introduction d’un peu de publicité dans ses pages, l’équipe d’IG Mag semble avoir voulu lutter contre l’adversité en proposant toujours plus de contenu … au détriment selon moi du rendez-vous régulier instauré avec ses lecteurs depuis ses débuts. Ainsi, à un magazine qui se voulait bimestriel, on s’est presque retrouvé avec un mensuel en prenant en compte les hors-séries et autres numéros spéciaux. Cette volonté d’être très (trop ?) présent a selon moi semé la confusion au sein de son lectorat. Combien de fois sur Twitter n’ai-je pas lu les réactions de lecteurs qui s’étonnaient de la sortie d’un nouveau numéro alors qu’ils n’avaient pas fini le précédent ? Voire qui n’étaient même pas au courant de l’existence de tel hors-série ! IG Mag proposait un contenu copieux qui offrait à celui qui s’y intéressait vraiment, de nombreuses heures de lectures. Pour ma part, je n’avais pas trop des deux mois alloués pour lire la totalité d’un numéro. Je ne vous cache pas que ces derniers temps, il m’est arrivé avec une pointe d’agacement, de voir arriver dans ma boîte aux lettres un nouveau IG alors que j’avais à peine commencé la lecture du précédent.

 

Le hors-série consacré à la saga Zelda est bien plus intéressant que certains ouvrages sortis pour les 25 ans de la série.

Le hors-série consacré à la saga Zelda est bien plus intéressant que certains ouvrages sortis pour les 25 ans de la série.

Mais à me lire, on en viendrait presque à se demander pourquoi j’achetais IG Mag alors que je lui reproche tant de choses. Qu’on se comprenne bien : je prenais beaucoup de plaisir à en lire la totalité à chaque fois. Mais combien de personnes en faisaient autant pour les raisons que j’ai citées ? La fin du magazine me laisse croire que l’on devait être bien peu (tout du moins pas suffisamment) à l’apprécier dans sa totalité.

Mais, vous vous en doutez, si ma relation avec IG Mag est particulière, c’est plus précisément en lien avec le rétrogaming. Évacuons tout de suite les quelques critiques régulièrement entendues à ce sujet : on a parfois reproché aux rédacteurs (parmi lesquels, entre autre encore notre cher Bruno, on pouvait trouver d’autres pointures comme Thierry Falcoz, Julien Pirou ou le Dr Lakav, tous venus en voisins de Nolife) de céder au name dropping en énumérant à foison toutes les itérations d’un même jeu ou de ses suites. Ce fut parfois vrai, mais il serait de bien mauvaise foi d’affirmer que ces pages n’étaient qu’un vaste catalogue. Il n’était pas rare de voir parfois certaines rétrospectives s’étaler sur deux, voire trois numéros, afin de laisser une vraie place à leurs rédacteurs pour revenir au mieux sur l’histoire du jeu vidéo.

Mais jusque là, aussi attachantes et nostalgiques soient ces pages, qu’est-ce qui fait que j’étais tant attaché à mon précieux magazine. Et bien certainement pas la nostalgie justement et pour vous expliquer pourquoi, permettez-moi de raconter ma vie durant quelques lignes ! Quoi ? Vous n’en avez rien à faire de ma petite vie ? Oh rassurez-vous, ça ne sera pas bien long et de plus, si vous avez réussi à me lire jusqu’ici, ce serait dommage de s’arrêter là, c’est quasiment la fin de mon billet.

Retour en 2008, je viens de m’installer dans mon appartement après deux ans de coloc. A l’époque, ça fait déjà un bail que je ne m’intéresse plus vraiment au jeu vidéo. Un soir d’ennui, je trompe ce triste compagnon en zappant sur toutes les chaînes de ma box, et je tombe sur Nolife. Je ne vais pas encore étaler mon amour pour cette fabuleuse petite chaîne mais c’est en regardant ses émissions que je me suis rendu compte à quel point le jeu vidéo avait évolué depuis la fin des années 90. Enthousiasmé, j’en viens à faire l’acquisition d’une de ces nouvelles consoles : la Xbox 360. Entre temps, un peu perdu dans la jungle des nombreuses sorties de jeux et encore peu familier des sites internet consacrés, je m’essaie à différentes revues. Déçu, je constate ne pas y retrouver le même plaisir de lecture que dans leurs ancêtres ayant jalonnées mon enfance et mon adolescence (je sais je me répète avec ce que j’ai écrit plus haut). Et c’est encore sur Nolife que j’apprends la parution d’une nouvelle revue : IG Mag. Séduit dès les premiers numéros, c’est avec les dossiers consacrés au retro gaming que je découvre tout ces jeux à côté desquels je suis passé durant toutes ces années de désintérêt pour la chose vidéoludique. En complément des émissions rétro de Nolife, je m’émeus de retrouver mes madeleines de pixels et me prends de plus en plus de curiosité pour ces vieux jeux que je n’ai pas connus.

Si vous m’avez bien suvi, tout d’abord bravo à vous ! Vous aurez compris qu’une fois n’est pas coutume, j’ai encore fait les choses à l’envers. J’aime à croire que contrairement à beaucoup de lecteurs d’IG Mag, j’ai acheté ce magazine dès son premier numéro, vierge de nombreuses connaissances sur le jeu vidéo. Pour faire simple, je suis devenu rétrogameur en lisant IG Mag. Bien sûr, la lecture d’autre revues et de sites internet m’a aussi encouragé dans cette voie, mais ma passion pour les vieux tas de pixels est née en même temps que la revue d’Ankama. Je dirais même que le mag m’a accompagné dans mon parcours de rétrogameur car à chaque numéro, j’avais rapidement pris l’habitude de tenir ma « to do list », m’empressant en découvrant certaines oldies d’aller me renseigner sur le net et, souvent, de les retrouver en dématérialisé ou les rachetant d’occasion.

Quelques exemples : c’est en lisant une rétrospective sur la série Castlevania que j’ai fait mon premier achat rétro, certes en dématérialisé sur le XBLA : Symphony of the Night. De la même manière, le trouillard que je suis ne pense pas qu’il se serait intéressé aux Silent Hill si IG Mag n’en avait pas fait de beaux articles.

Dans ma carrière de joueur faite d’une groooooosse parenthèse, IG Mag aura toujours cette place particulière de m’avoir tenu compagnie et guidé alors que je m’aventurais dans un univers qui avait bien changé. Si mon Gameboy me fait maintenant mal aux mains et que les manettes de ma Megadrive me paraissent aujourd’hui bien petite, il y a bien un truc qui n’a pas changé malgré les années, c’est le plaisir de tourner les pages. Lecteur volage des différentes revues cultes des années 90, IG Mag restera le seul magazine que j’aurais suivi (ou qui m’aura suivi, je ne sais plus trop) en totalité de son premier à son dernier numéro. La rédaction voulait en faire des beaux ouvrages qu’on rangerait sur un étagère à côté de sa collection de jeux. Rassurez-vous ! Aucune chance que je reproduise la même erreur qu’avec mes Console + ou mes Joypad. La poubelle peut bien être jalouse, mes IG Mag quitteront leur étagère seulement pour me permettre de m’y replonger encore et encore …

Merci à toute l’équipe d’IG Mag pour tout le boulot accompli durant ces quatre années.

Merci et à la prochaine ;)

Pour finir en beauté, et quoiqu’en dise sa couverture sur un jeu totalement inconnu, IG Mag offre la plus belle des tribunes à de nombreux développeurs indépendants.

La rétro de Juillet par Mikadotwix

Grâce à une émission amateure Lilloise qui avait eu la bonne idée d’inviter des passionnés de vieux jeux vidéo, j’ai rapidement compris qu’il y avait moyen de se faire un peu de thune en écoutant leurs précieux conseils. Je n’avais pas idée que des crétineries comme Mario ou Pac-man pouvait rapporter gros.

Équipé de mon sac à dos, de mon chariot, de ma petite monnaie dans une poche et les biffetons dans l’autre, et de mon indispensable lampe torche, je me lève tous les samedi et dimanche à 5 heures du matin, pour être sûr d’être le 1er à fouiller les coffres des véhicules avant même leur installation. Je ne connais vraiment pas le monde du jeux vidéo, mais ce que j’ai compris, c’est que ces cons de retrogameurs, sont prêts à cracher les billets pour posséder une veille cartouche aux graphismes pourris.

Au début, je n’avais aucun repère, et j’achetais tous les jeux d’au moins 10 ans. Je me suis vite retrouvé avec sur les bras un énorme stock de jeux Master System (qu’est-ce que je pouvais être con) que fort heureusement j’ai revendus -certes à prix coûtant- à un type fan de cette marque qui m’avait expliqué qu’il avait fait un canapé aux formes et couleurs de cette marque. Quel blaireau !

J’ai appris à reconnaître les logos et la forme des cartouches NINTENDO et MEGADRIVE pour être sûr de ne pas passer à coté d’une belle pièce. Je sais par exemple qu’un jeu Nintendo en « rouge » côte plus qu’un « gris« 

Ces derniers temps, j’essaie de récupérer une console bien précise : la Xbox. Au début, je ne comprenais pas ce que les gens trouvaient à ce pavé juste utile à caler un meuble, mais il paraît que certains s’amusent à les bidouiller pour jouer à pleins de jeux. Avant, limite on me payait pour se débarrasser de cette horreur, maintenant, on peut la refourguer à 40€ minimum.

Quand je repère un objet ou un lot, je demande le prix en ayant toujours un air faussement dubitatif voir dédaigneux, et quoi qu’il se passe, je me fais un devoir de diviser le prix par 2 même si je trouve un Secret of Mana en boite nickel proposé à 2 euros et généralement, quand je vois un stand avec un gamin, je saute sur l’occasion pour essayer de choper les merdouilles à bas prix avant que ses parents se ramènent. ça marche aussi avec les grand-mères !

Un truc tout bête, je laisse planer un malaise entre l’exposant et moi et si besoin, je n’hésite pas à lui tenir la grappe jusqu’à que j’obtienne l’objet convoité. Le pire dans tout ça? c’est que ça marche. Ces imbéciles ne savent pas le prix que seraient prêts à mettre ces abrutis de retrogameurs dans ces vieilleries qui traînent dans leur grenier bien à l’abri de la lumière et de l’humidité.

En général, à 8h30, j’ai terminé ma tournée, et je n’ai laissé que les FIFA 2003 et PES 2008 qui n’intéressent absolument personne. j’en choppe toujours 2 ou 3, non pas que les gens les achètent vraiment.

A partir de là, j’installe mon stand, j’y expose mes trésors de chasse. En revanche là on ne me la fait pas, je connais la valeur, j’ai bien compris que le prix était a multiplier par 10 ou 20 (voir 30 quand il y a écrit ZELDA) ou dès qu’un jeu est complet et en boîte. Après, suivant les coins et les brocantes, il y a des spécificités, par exemple en région parisienne, il paraît qu’il y a un gars qui achète systématiquement le jeu « The Warrior », sans poser de question. J’ai déjà réussi à lui en fourguer une demi-douzaine.

Après c’est vrai qu’en étant à l’extérieur, il pleut et il y fait grand soleil, ce qui a pour résultat de détériorer le matériel, mais ça part tellement vite et puis j’ai des trucs : par exemple, si une boîte est trop abimée, je l’échange avec celle d’un PES ou d’un FIFA (vous comprenez maintenant à quoi me servent ces jeux). Du coup, je peux facilement multiplier par 2 le prix d’un jeu car il « redevient » Complet et en boîte.

Le truc pénible que j’ai constaté ces derniers temps, certains exposants commencent à connaitre les tarifs, je m’entends dire de plus en plus : « Oui, mais il est a XX euros sur le bon coin ». Fort heureusement, les particuliers n’ayant aucune notion de négociation commerciale, j’arrive toujours à obtenir un tout petit peu plus cher, mais tellement moins que le prix que j’arriverais à en tirer.

D’après ce que j’ai compris, il y a de nouvelles consoles qui arrivent en fin d’année, du coup, d’ici quelques années, les PS360 seront considérées comme rétro. J’ai déjà commencé à me faire un petit stock de jeux trouvés à 10 € ici et là. À n’en pas douter, les gamins qui accompagnent les pigeons qui m’achètent ma camelote reviendront dans 10 ans à la recherche de ces jeux. Je saurai les ressortir au bon moment … et au bon prix. Il suffit d’être patient.

Un grand merci au Professeur OZ pour son aide

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[Annonce] Le Bonus Stage débarque cet été !

Vous étiez tristes de devoir attendre Septembre pour nous retrouver? Et bien nous aussi, alors on a décidé de ne pas prendre de vacances! La Caz’ Retro ça continue cet été avec un nouveau podcast chaque semaine !! 

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Le Bonus Stage, c’est une série de 8 mini-podcasts de 30-40 minutes avec à chaque fois un nouvel invité qui sera au centre de l’émission. Nous parlerons avec lui de retrogaming bien sûr, mais surtout de lui, de son regard sur la culture vidéoludique, et sur la manière dont il partage sa passion. Qu’ils soient blogueurs, podcasteurs ou videomakers, nous avons souhaité mettre en avant les créateurs de contenus de cette génération 2.0 (dont nous faisons bien sûr partie).

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Car toute passion n’est belle que si elle est partagée, on vous donne rendez vous dès le mardi 09 juillet pour découvrir cette formule estivale qui, on l’espère, vous accompagnera chaque semaine pendant vos vacances ! A très vite ! 

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Énigme Hors-Série #06

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 25 Juin, date du sixième hors-série de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

 

 

Présentation des Strips de Biskot !

On a mis du temps à vous la pondre cette rétro du mois, mais c’est pour la bonne cause, car on a une jolie annonce à vous faire!

Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, même si notre deuxième saison n’est pas encore bouclée, cela fait maintenant plusieurs mois que nous préparons la troisième saison de La Caz’ Retro. Et pas seulement la nouvelle saison des podcasts, mais aussi du site en lui-même. Parmi les envies de l’équipe sur cette troisième saison, il y a la volonté de faire de lacazretro.fr un véritable site consacré au retrogaming, plus que la page officielle de nos podcasts. On y travaille, on essaye de faire ça bien, et histoire de vous donner un petit avant-goût d’un futur rendez-vous, j’ai le plaisir ouf de vous annoncer aujourd’hui que Mr Biskot, un striper tout simplement génial, viendra vous proposer régulièrement des strips retrogaming sur Lacazretro.fr !!

Cela fait un petit moment qu’on a ça dans les cartons, qu’on le gardait au chaud en attendant la fin de la saison 02 pour vous donner encore plus envie de nous retrouver pour notre troisième saison. Je tiens d’ailleurs à féliciter Mikadotwix, l’homme qui ne peut absolument pas garder un secret, puisqu’il a réussi à ne pas vendre la mèche! Un truc de malade. ( ^ _  ^ )

Mais plutôt que de vous gonfler plus longuement avec mes explications, je vais plutôt laisser Mr Biskot se présenter lui-même. On le retrouvera donc sur lacazretro.fr pour la troisième saison, alors restez à l’écoute parce qu’il y a aura régulièrement de nouvelles infos d’ici là. Bienvenue à toi Biskot, tu es ici, chez toi!

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La Caz’ Retro Part en Live #14 : Spécial Tennis

 

Bienvenue pour ce quatorzième épisode de « La Caz’ Retro Part en Live !! » l’émission consacrée aux direct-live et au multiretrogaming ! La rédaction de lacazretro.fr vous invite à découvrir avec eux de vieux titres ou à participer à des compétitions de eSport pixélisé.

La Caz’ Retro Part en Live, c’est l’occasion pour nous de vous inviter à suivre en direct nos émissions live ! Commentez, Réagissez, Partagez, car n’oubliez jamais, la Passion n’est belle que lorsqu’elle est partagée.

Et aujourd’hui, on vous propose une rediffusion du live Spécial Tennis, à l’occasion de Roland Garros toute l’équipe a décidée de s’affronter sur différents jeux de tennis.

Bonne Rediff’ ! Et n’hésitez pas à nous faire partager vos avis, vos conseils et différentes remarques.

 

 

Énigme Episode #35

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 11 Juin, date de la trente-cinquième émission de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

 

 

Énigme Episode #34

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 28 Mai, date de la trente-quatrième émission de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

 

 

La Caz’ Retro Part en Live : LevelOne® sur FLASHBACK

 

On se retrouve pour la rediffusion de notre Live consacré à Flashback pour fêter la sortie de notre podcast n°33. L’occasion de se faire un petit LevelOne® en mode Expert pour découvrir ou redécouvrir les premiers pas de ce grand jeu de DSI. 

Emission présentée par Professeur Oz, avec Loupign, et Anfalmyr à la manette.

Bonne Rediff’ ! Et n’hésitez pas à nous faire partager vos avis, vos conseils et différentes remarques.

 

 

La Caz’ Retro Part en Live « Spécial RGA »

 

On se retrouve pour la rediffusion de notre Live réalisé chez Subby_Kun lors du week-end passé à la Retro Game Alpes.

Un live avec peu de moyens, deux pauvres webcams mais un vrai moment de partage avec vous également sur le tchat, Virtua Tennis 2, Mario Kart GP ou F-Zero AX sont au programme.

Bonne Rediff’ ! Et n’hésitez pas à nous faire partager vos avis, vos conseils et différentes remarques.

 

Partie 1

 

Partie 2

 

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