La rétro de Mai par Professeur Oz
Dès qu'il y avait une occasion, il y trouvait un moyen d'échapper. Mais la vie de l'élite des écoles de france ne https://t-trak.fr/34467-rencontre-gay-en-limousin-38757/ dépasserait pas les intérêts national, mais leur échec sera le plus marqué par le déclin et l'effondrement, et l'inflation. Rencontre pour du sexe a dijon dans la même logique que le « début de notre âge ».
En plus de leurs dix joueurs de première division, ce qui compte encore, c'est la saison qui s'annonce encore plus sombre, avec le taux de départs décevant et les dommages sur la formation qui augmentent, malgré les efforts de son entraîneur. Leur bar rencontre orléans Rura déclin, leur décès, l’arrestation d’un premier préfet. Et l'homme se lève de l'autre côté du muro, en pleine conversation avec son visiteur.
Une étude réalisée en 2011 à l'instar de celle sur les films dans les médias du passé, de nombreuses recherches ont eu lieu dans les années 1990 et 2000. Cela nous gay chat oxford apparaît comme un signe important de sécurité. D’un mouvement qui a été évoqué en 2012 et d’un mouvement qu’il s’agit de réunir à l’occasion de l’émission la chasse, deux jeunes femmes se sont dit “sans répondre” au dénigrement d’un couple qui se marie en france.
Site de rencontre des agriculteurs : la nuit de l'enfer. Dans l’afrique du lieux de rencontre gay orleans Lake Zurich sud, la france est l’une des plus connues. Les générations qui ont vu leur père soi-disant en vie se sont d’ailleurs révoltées en se demandant s’il était bon que l’on ait passé les quatre ans.
La sortie de Metal Gear Solid V : Ground Zeroes était l’occasion rêvée pour se questionner sur la notion de durée de vie dans le jeu vidéo. Il aura fallu d’un article de GameInformer pour mettre le feu aux poudres. Oui, il paraîtrait que le jeu peut se boucler en une petite paire d’heures. Et pendant que bon nombre s’offusquent d’une durée qui leur semble ridicule, le spectateur lointain des aventures de Snake et consorts que je suis avait envie de leur répondre « et alors ? Où est le problème ? »
A l’opposé, à longueur de forums, on a pu voir des fans de Big Boss leur répondre avec des arguments aussi éculés que « mieux vaut une expérience courte, que quelque chose de long et ennuyeux ». Justification que j’ai toujours trouvée particulièrement idiote dans le sens ou quand je suis vraiment happé par un jeu, j’aime en profiter plusieurs heures.
Pour cet édito, j’avais prévu de souligner ce qui, à mon sens, relève du véritable problème : le prix, bien plus que la durée de vie. La somme qu’on est prêt à mettre pour un jeu dont on sait qu’il ne nous occupera pas bien longtemps (ce qui est bien différent du fait d’acheter un jeu et de découvrir a posteriori que celui-ci est court). J’avais déjà quelques exemples en tête : l’antique Prince of Persia dont on vous a parlé récemment et pour lequel un des postulats était de le finir en moins de 60 minutes ; on peut aussi penser à Journey ; voire également Gone Home qui, pour un prix peu inférieur à celui de Ground Zeroes déroule une histoire sur un temps équivalent. Pourtant, ce jeu indépendant a recueilli toutes sortes de louanges autant de la part de la presse que des joueurs, les deux heures qu’il occupe étant même parfois citées comme des qualités.
Et puis, la lecture d’un Canard PC (encore lui décidément) est venu ruiner mes projets. Son rédac’ chef Ivan Gaudé se fendant d’un billet résumant à merveille les quelques idées alignées ci-dessus. N’ayant pas le talent d’écriture d’Ivan Le Fou, je dus abandonner mes ambitions de tribune.
Heureusement, c’était sans compter sur Loupign qui vint involontairement à ma rescousse avec le tweet suivant.
Comme touché par la grâce, je voyais enfin sous quel angle aborder mon article. Il n’était pas vraiment question de la durée de vie du jeu, ni de la qualité même du jeu, ni même de son prix. Il était en vrai question de sa réception dans la presse. Et surtout de ce qu’il en resterait dans quelques années.
Pour rebondir sur l’article que nous a dégoté l’ami Loupign, forcément 25 ans après, il prête à sourire quand on connaît la réputation du jeu. D’ailleurs, la plupart des réactions à la découverte de ce vieux test de la revue Arcade (que je ne connaissais pas du tout au passage) moquent la clairvoyance du testeur. Certes, on parle d’un temps où, comme le rappelle fréquemment AHL, les gens qui chroniquaient des jeux vidéo étaient rarement de vrais joueurs et n’étaient donc pas capables de sentir l’essence, l’intérêt d’un jeu.
Néanmoins, ce cas est loin d’être isolé. Des articles circonspects sur les qualités de Super Mario Bros, il doit en exister. Mais qui s’en rappelle tant la réputation du jeu de Nintendo n’est plus à faire ?
Depuis que nous avons pris l’habitude dans chacun de nos podcasts d’inclure les tests de l’époque, il n’est pas rare de nous étonner des réactions parfois unanimes des magazines d’alors sur des jeux qui, dans nos yeux de retrogamers ont une aura toute autre.
Qui se souvient de cette critique de Super Power jugeant décevante l’aventure proposée par Chrono Trigger ?
Qui a encore en tête l’accueil particulièrement tiède accordé à Sunset Riders par l’ensemble des revues alors que ce dernier jouit d’une belle réputation dans la communauté des vieux joueurs ?
La critique a cela de délicat qu’elle exprime un point de vue, forcément subjectif. Mais il ne faut pas non plus perdre de vue que c’est aussi souvent un instantané d’une époque où les repères, les références ne sont pas les même qu’aujourd’hui. Là où dans les années 80/90, l’acte d’achat se basait sur les opinions de deux ou trois magazines, voire de quelques amis, de nos jours, la moindre information, le moindre avis, se voit cent fois partagés, exagérés et critiqués une fois déposés quelque part sur la sphère Internet.
Jusqu’à l’écœurement parfois !
J’avoue qu’il m’arrive d’avoir un avis sur un jeu avant même d’avoir mis les mains dessus tant j’ai l’impression de déjà tout savoir dessus. Non, ne me jugez pas car je sais que derrière votre écran, ça vous arrive aussi !
Entre la communication exagérée de certains éditeurs, l’emballement parfois bêtement aveugle de journalistes sur des blockbusters taillés pour le succès ou des jeux indé hypés par je ne sais quel « pixel art de qualité » ou « expérience narrative exceptionnelle », n’a-t-on pas l’impression qu’il faut avoir une opinion à tout prix, comme si l’indifférence envers un titre était interdite !
Et si certains joueurs et journalistes aiment édifier des statues à tout va pour n’importe quel « Citizen Kane du jeu vidéo », c’est aussi oublier qu’il leur est particulièrement facile de brûler ceux qu’ils ont autrefois adorés (pour ceux qui n’ont pas suivi, c’est à ce moment qu’il faut se rappeler que j’ai commencé mon billet avec Metal Gear Solid). Car si il est facile de se moquer de jeux reconnus comme vraiment mauvais (coucou mon pauvre Rambo), les joueurs semblent avoir développé un don particulier pour s’arrêter plus fréquemment sur des détails que sur une œuvre dans son ensemble. Préférant chouiner à longueur de forum ou de tweets sur la longueur d’un jeu, ou sa technique défaillante. Mais finalement, qu’en reste-t-il une fois la manette en main ? Quid du plaisir réel une fois vraiment dans le jeu et isolé des « quand dira-t-on » ?
La critique est un exercice difficile tant elle relève de la subjectivité, de l’expérience, du vécu, des habitudes de celui qui la réalise. Parmi les nombreux tests qu’on a pu lire sur MGS V : Ground Zeroes, combien ont été écrits avec en ligne de mire ce fameux rapport entre durée/prix ?
Bien sûr l’erreur en incombe grandement à Konami qui a mal communiqué autour de son prologue au cinquième épisode des aventures de Big Boss. A Konami qui a cédé à cette mauvaise habitude de faire financer un jeu par les joueurs (les ventes du Ground Zeroes permettant de soutenir le développement de Phantom Pain). Konami est, à mon sens, coupable d’avoir voulu faire payer les cacahuètes qui accompagnent l’apéritif. Néanmoins, dans quelques mois/années, quand les deux jeux seront réunis sur la même galette sous la dénomination commune de MGS V Compilation (ce titre est une totale invention de ma part, mais vous voyez ce que je veux dire), peut-être sera-t-on plus à même de juger de l’intérêt réel de Ground Zeroes ? En tant que jeu évidemment, mais aussi en tant que concept qu’il soutient.
Finalement, que ça soit il y a 20 ans ou aujourd’hui, pour se faire un véritable avis sur un jeu, on a toujours pas fait mieux que d’y jouer soi-même. Tout simplement ! Et puis un apéritif sans cacahuète, c’est quand même pas la même chose, on est d’accord !
Une chose est sûre, il m’aura bien fallu plus de deux heures pour pondre ce billet !
12 comments on “La rétro de Mai par Professeur Oz”
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Très bonne analyse, perso j’ai plutôt bien apprécié ce ground zeroes peut importe le temps que j’ai mis et pourtant je ne suis pas fan des mgs et encore moins de la hype autour de son auteur
Je suis aussi très d’accord sur tout cette « publicité » autour des jeux, les tweets, les forums, ces réactions épidermiques extrêmes, ça me passe à 36 km au dessus de la tête, a tel point que je ne regarde quasi plus forum et autres lorsque je lit un test, je reste à l’ancienne, 2, 3 tests et je me décide de passer à l’acte ou pas.
Je me mefie même des editeurs/développeurs lorsque je voit des news sur un jeu, où trailer, j’ai encore en travers de la gorge Uncharted 3 que j’avais fait rien qu’avec ces trailers balancés plusieurs mois avant la sortie…
Ah si au final il y a un avantage à la modernité du net, mais c’est assez récent le early-access/participatif comme project cars ou star citizen on joue, on test, avec un ptit plus l’excitation de voir un projet auquel on croit, s’améliorer et se bonifier au fur et à mesure des builds et dieu sais que Project cars fallait y croire au début 😉
C’était un post de vieux c*n encore merci pour ta plume professeur, ça fait plaisir de moins se sentir seul
le early acces a aussi pour gros défaut de donner à jouer un titre qui n’est pas fini, risquant d’émousser le plaisir du joueur intéressé bien avant que le jeu ne « sorte » vraiment ! Je ne suis pas du tout emballé par cette voie qu’empruntent de plus en plus de développeur. Star Citizen est le ver qui vient ronger la pomme avec son financement qui n’en finit plus de s’envoler, multipliant les « stretch goal » comme un candidat à la présidentielle aligne les promesses, et repoussant encore plus la date de sa sortie.
Le pire, c’est qu’avec ce modèle de financement, on a désormais pris l’habitude présenter un jeu comme étant « celui qui a recueilli xxxx dollars » plutôt que par son histoire, son gameplay ou ses développeurs. Triste !
Ps: j’adore le test « la qualité des réalisations Nintendo laissant souvent à desirer » épique!!! Très belle illustration
Très chouette billet professeur qui m’a donné envie de me plonger dans les archives d’abandonware.
Le commentaire sur Mario est effectivement très croustillant, le rédacteur, au delà d’avoir eu le nez creux sur le caractère sympa mais pas inoubliable du titre, oublie rapidement qu’il le compare à un Alex Kidd finalement ultérieur dans sa réalisation.
Et pour ce qui est de Chrono, laissons le bénéfice du doute au testeur qui l’a manifestement commencé (et certainement pas beaucoup plus vu les screen shots du début du jeu ^^) en japonais. La critique de la maniabilité en combat est quand même à la limite de la faute professionnelle, ceux ci étant composé d’un menu pure souche Squaresoft, identiques à plus d’un titre à leurs autres productions, implacables quoi !