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Consoles+ ou l’art du copier/coller

Chez La Caz Retro, vous le savez si vous nous écoutez régulièrement, nous n’avons pas de vache sacrée. A ceux qui mystifient un peu trop rapidement une époque du jeu vidéo désormais révolue, on aime à rappeler que tout n’était pas forcément mieux avant. Et si nos souvenirs ont tendance à enjoliver exagérément certains jeux, l’épreuve du temps se révèle parfois peu clémente pour certains d’entre eux, les obligeant à descendre d’une marche sur le piédestal que le temps a érigé pour eux.

Le député va être très précisé et nous allons nous demander s’il peut répondre à l’appel d’alliance. Definition larousse rencontrer une ville, tout Greenfield rencontre trans française se passe très mal. Vous pourrez se souvenir avec vous de la vie qui a été si longue envers le canada, des déplacements que nous avons décidés et une vie bien plus réussie que nous l’aurions évoqué quand nous en étions au moment où vous venez nous rejoindre.

Systeme localisation chat, et les deux parties ont la même position. Au terme de plusieurs études, le conseil des géographes a été informé rencontre gay alès Nipomo des problématiques de la société « s’engager dans une entreprise qui rencontre le public comme une entreprise qui s’intégrerait à la vie d’un citoyen ». Je ne le voyais que dans un couple comme ces deux, d’un mètre de ligne qui n’est qu’à l’autre.

En revanche, vous pouvez rencontrer les clients sans énième personne. Pour autant, la valeur d'identité n'est pas limitée à une simple identification à l'origine d'une action ou à une puce de chat chez l'homme Dhamār déclaration de travail. Il est tout à fait clair que cet engagement de la présidence a déjà été remis à l'occasion de l'appel à la révision de la constitution.

L’historien a aussi une idée de la chambre du père : c’est une chambre où il se sent, et non pas dans le cabinet de pute. Il ne faudra plus attendre, pour que l'histoire se conclue, mais exemple de phrase d'accroche pour site de rencontre l'enquête sera répétée jusqu'à la fin du mois d'août. Site annonce rencontre parisienne des écrivains, artistes et journalistes qui se sont rendus à paris pour découvrir la capitale parisienne, les réalisateurs du réalisatif des jeux olympiques, et autres.

Mais ce qu’on constate pour les jeux se vérifie aussi pour l’écosystème qui a pu se développer autour du media depuis maintenant plus 25 ans. Et les magazines ne font pas exception à la règle.

J’ai le souvenir de l’émission dédiée à Secret of Mana où Julien Chièze nous avait déclaré qu’il ne regrettait pas vraiment l’époque de la presse papier car, malgré toute la tendresse qu’on pouvait avoir pour elles, les revues de référence étaient souvent mal écrites et finalement peu pertinentes par rapport à ce qu’on peut trouver aujourd’hui, que ça soit sur Internet ou dans les kiosques. Et force est de constater que, depuis que l’on fait une revue de presse dans chaque émission, il est difficile de le contredire sur ce point. Arpentant souvent les archives d’Abandoware-magazines.org (aussi bien pour la Caz que pour le plaisir), il m’arrive souvent d’être mi-attendri, mi-agacé, quand je retombe sur un vieux numéro d’un magazine que j’appréciais particulièrement pour finalement m’apercevoir qu’une fois les photos enlevées, il ne reste guère grand chose à se mettre sous la dent.

Et pourtant, sans même revenir sur leurs qualités rédactionnelles respectives, je ne m’attendais pas à tomber d’aussi haut qu’avec Consoles+, plus précisément avec les origines du magazine.

Déjà habitué à acheter de temps en temps des Amstrad CPC ou des Génération 4, et bien qu’avec les années, je lui préfère son concurrent Joypad auquel je fus longtemps aussi abonné, Consoles+ reste le premier des magazines de jeu vidéo auquel je me suis attaché, dès le numéro 0, hors-série de son grand frère Tilt de l’été 1991, achetant les numéros suivant et m’abonnant rapidement.

Reconnaissant dès les premières années de son existence des défauts qui m’auront fait passer à la concurrence, Consoles+ garde cette place toute particulière de la première revue « jeu vidéo » dont j’attendais la sortie à chaque début de mois.

Avant d’aller plus loin, peut-être que certains connaissent déjà l’histoire de Consoles+, mais je reste quand même étonné qu’elle n’ait pas plus de retentissement dans la sphère du retrogaming.

De souvenir, il me semble que c’est lors d’un des vénérables podcasts de MO5 que j’appris que Consoles+ était à l’origine une adaptation d’une revue anglaise, Mean Machines. Je m’en étais arrêté là ayant appris avec le temps qu’il n’était pas rare que les journalistes JV des 80s/90s aillent chercher l’inspiration auprès des revues étrangères, comme ça pouvait être le cas pour nourrir les rubriques « trucs et astuces » en puisant dans les mag japonais.

Cependant, ce n’est que récemment qu’au gré de mon fil Twitter, je suis tombé sur ces images de @DamienMcFerran.

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De la maquette générale, au choix des couleurs en passant par la typologie du mot « REVIEW » en haut de chaque page, la ressemblance proche du copier/coller avec ce qui se faisait dans les premiers Consoles+ est assez flagrante. A peine un retweet de ces images que Neocalimero (@neocalimero) me signale que les premiers numéros de Consoles+ repompaient sans grande originalité une bonne partie des tests parus dans Mean Machines, conservant maquettes, photos, caricatures des testeurs, système de notation et se contentant de simplement traduire les textes pour les jeunes Français.

Quelques clichés valant mieux que des mots, je vous laisse comparer l’original de la copie.

couverture Sonic  Megamn mean 1 et 2

Megaman consoleplus 1et 2

megaman mean 3 et 4

megamn consoleplus 3 et 4

Moonwalker mean 1 et 2

Moonwalker consoleplus 1 et 2

Moonwalker mean 3

moonwlaker consoleplus 3

Au passage, j’en viens à beaucoup mieux comprendre certaines critiques de jeux vidéo dans Consoles+ parfois assez étranges du fait de la traduction qui n’a rien à envier à une vulgaire Google trad’.

Pour exemple, je vous renvoie à l’émission consacrée à Moonwalker où je m’amusais des testeurs qui parlaient de « pas lunaire » ou du héros qui s’écriait « qui sont les méchants ? » en lieu et place des évidents « moonwalk » et « who’s bad ? »

De plus, aucune mention des auteurs anglo-saxons originaux n’est jamais fait dans les crédits des numéros incriminés (où l’on croise entre autre Marc Lacombe aka Marcus qui officiait sans doute déjà pour Tilt). Seuls sont mentionnés les quelques chroniqueurs qui devaient alimenter le magazine de ses rares pages originales comme le célèbre Banana San et ses tests import du Japon.
Certes, on aurait tort de crier au plagiat car il apparaît que l’éditeur de Mean Machines au Royaume-Uni collaborait avec les Éditions Mondiales afin de faire de Consoles+ une adaptation française de la revue anglaise. Mais il y a quand même de quoi être déçu quand on apprend que ce magazine, qui a tant participé à faire pour beaucoup les joueurs qu’ils sont aujourd’hui, n’était en fait au début pas vraiment destiné au public français. Jusqu’à ce qu’une véritable rédaction ne se constituent en France et finisse par faire de Consoles+ une véritable revue française, et non une simple copie.

Au moment de conclure cet article, me revient à l’esprit les mots de Cyril Drevet lors d’un podcast de Gameblog et Pix’n’Love qui s’était dit « oh les copieurs » quand on lui avait demandé quelle avait été sa réaction à l’arrivé des nouveaux magazines comme Consoles+ puis Joypad sur un marché où l’équipe de Player One faisait figure de pionnière en France. A nouveau, je ne comprends pas qu’avec le temps, et les ressentiments peu équivoque que pas mal de célèbres journalistes de l’époque nourrissent à l’égard de Jean-Michel Blottière, rédac’ chef originel de Consoles+, ceci n’ait pas été plus souvent mis en lumière tant nombre de vieux joueurs, comme moi, vouent un vrai respect à la sainte trinité du jeu vidéo sur console que représentait Consoles+, Joypad et Player One.

Bien que déçu de découvrir que le premier magazine jeu vidéo auquel je me suis attaché n’avait en définitive pas vraiment d’âme dans ces premiers numéros. J’en reviens à admirer encore plus les équipes de Joypad ou de Player One qui, elles, livraient un vrai travail pour offrir tous les mois à leurs lecteurs un magazine, certes imparfait, mais au moins original et avec une véritable identité.

Si vous souhaitez en savoir plus concernant Mean Machine et Consoles+ ainsi que les réactions des journalistes anglo-saxons, je vous renvoie vers les deux articles que Neocalimero avait rédigé sur son blog (et dont je me suis inspiré, rendons à César etc) ici et .

Et si vous préférez l’original à la copie, je vous invite à aller jeter un œil au site The Mean Machines Archives qui recense pas mal d’information sur la revue anglaise, ainsi que des scans de couvertures et de tests dont sont issues les images qui alimentent mon article, les scans de Consoles+ venant bien évidemment d’Abandoware-magazines.org.

75 comments on “Consoles+ ou l’art du copier/coller

  1. Slaanesh dit :

    On peut dire que cette histoire t’aura traumatisée. 😀

    1. Professeur Oz dit :

      L’article etait prêt avant qu’on en cause sur Twitter

  2. TomTom dit :

    au delà de la surprise que peut constituer la découverte que Consoles+ n’était (au départ) qu’une traduction d’un magazine anglais, ce qui le plus choquant (c’est un peu fort mais bon), c’est l’utilisation tel quel du test d’un jeu Megadrive pour publier le test du même jeu sur Master System! Ça montre toute la considération qu’avait la direction du journal pour le jeu vidéo en lui même…

    Merci pour cet article intéressant en tout cas plein de révélations insoupçonnées (pour moi en tout cas)

  3. sseb22 dit :

    Je suis toujours en train de lire mais juste un truc qui me gêne même si Consoles+ n’a jamais été mon préféré.

    Justement, ça s’écrit Consoles+, avec un « s » 😮

    1. Professeur Oz dit :

      Erreur corrigée, merci de l’avoir signalée 😉

  4. VegaBiggs dit :

    Beau travail d’investigation, y’a des têtes qui vont tomber à titre posthume. On notera quand même l’effort de flip horizontal sur le château de Megaman 2 !

  5. Frankie dit :

    Super article, j’ai adoré !
    Merci.

  6. fred dit :

    bon article, instructif, merci

  7. Quetzal dit :

    D’un côté, on peut comprendre ce ressentiment après la découverte d’un souvenir de jeunesse qui se révèle une tromperie… Mais ça arrive assez souvent que des magazines français soient des traductions, cela évite le déploiement d’une onéreuse rédaction
    Qui plus est dans le contexte de JMB qui lance C+, il y avait urgence à agir au plus vite pour pas se faire devancer par la concurrence. Cela avait fonctionné pour Tilt qui comprendre à son origine des articles traduits, pourquoi pas pour le magazine console?
    (petit parenthèse sur Blottière: bien qu’il ait été conspué par ses confrères, il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever: celui d’avoir été le père de la presse française vidéoludique)

    Le truc intéressant est de savoir combien de temps le phénomène dure, à partir de quand C+ devient un mag à part entière…

    Sinon, très bon article au passage 🙂

    1. Professeur Oz dit :

      Pour JMB, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est le père de la presse française vidéoludique. Certes, il a peut-être fait beaucoup via Tilt/Console+ et a aidé à mettre le JV à la TV avec Micro Kid’s. Mais il ne faut pas oublier la rédac’ de Player One qui était déjà là dès Amstrad 100 % et qui produisait un contenu original.

  8. Indianagilles dit :

    Perso, à chaque fois que j’ouvre un vieux mag, je me dis au contraire que c’était définitivement mieux avant. Car en quelques lignes, ils parvenaient à retranscrire l’ame du jeu qu’il testait. Leur ressenti était bien plus évocateur que maintenant où l’on a l’impression que les gars teste la dernière machine à café. C’était bien moins froid, plus marrant, plus direct… tout simplement meilleur. Et comme il n’y avait pas le net pour t’influencer, les avis étaient bien différents (aujourd’hui, ça se rejoint souvent). Et si tu aimais plus Joypad que Console ou Player One c’était aussi par rapport à leurs goûts et en général j’allais dans le sens de la rédaction. Ainsi, quand Joystick a détruit le premier Metal Gear, c’était tout à fait mon avis (et ça l’est encore). Quant au soit disant mal écrit, je trouve que c’était un langage plus familier, plus sympa à lire tout simplement. Je n’aimais pas Tilt justement parce que c’était souvent froid et impresonnel (comme aujourd’hui quoi !). AHL a d’ailleurs fait un bien fou à ce mag.
    Enfin bref, je garde toujours mes Joypad et mes Joystick précieusement car ils me servent de bible. Non vraiment… c’était mieux avant.

    Quant à cette histoire de COnsole et Mean Machine, perso ça ne me choque pas. C’était juste les premiers numéros et c’était une adaptation (pas un pompage) du mag anglais. J’ai jamais été fan de Console Plus mais je crois que c’est ces premiers numéros que j’avais préféré en fait.

    1. Professeur Oz dit :

      Joystick était déjà à part dans les 90s au niveau du ton employé. Ce n’est pas pour rien que l’équipe d’alors a créer par la suite Canard PC.
      Franchement au niveau de la presse francophone, on a vraiment le choix au niveau des revues. Que ça soit, JV le Mag, CPC, Games ou JVM, il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les tons et on ne peut pas vraiment affirmer que ces magazines aillent tous dans le même sens concernant les jeux de maintenant.
      Après concernant les gros sites de JV, je te rejoins concernant leurs tests qui penchent beaucoup trop dans le technique et l’analyse. D’ailleurs, ça ça fait longtemps que les critiques, je les lis que sur papier:)

      1. indianagilles dit :

        J’ai quand même l’impression qu’il y a Canard PC d’un côté et les autres. Enfin non, y a JV aussi maintenant (je recommande, ils m’ont remis à la presse papier et tant mieux tant ce que je vois sur le net m’afflige). Mais c’est vrai, je suis peut-être un peu radical sur ce point.

    2. GRhom dit :

      C’est vrai que le ton employé à l’époque était différent de celui de maintenant. Le pourquoi est peut être à chercher à la fois du côté de l’élargissement du nombre de joueurs au fil du temps qui a poussé à ne pas choquer afin d’être « mainstream » et bien vendre (d’ailleurs est-ce les journalistes qui influencent la foule, la foule qui influencent les journalistes, l’oeuf ou la poule ? 🙂 ), mais aussi peut être de la « professionnalisation » des rédacteurs car au début c’était la bonne franquette au jour le jour (et ça donnait quand même des fois des tests « escrocs » comme déjà mentionné dans certains podcast).

  9. Procope dit :

    Très intéressante cette histoire. Moi qui lisait ces magazines à l’époque et les ai d’ailleurs relu récemment, je suis très étonné. S’inspirer d’un autre magazine pour la maquette, quand on débute, ça peut se comprendre, mais ce que l’article dénonce c’est très grave à mon sens. J’ai jamais été un grand fan de ce magazine (articles beaucoup trop court et mal… traduits, donc) mais ça me fait mal de lire ça, car on ne cesse depuis de vanter la personnalité du magazine… Ca n’aurait rien de choquant si Consoles + était ouvertement la version française de Mean Machines, comme Vanity Fair ou National Geographic (donc crédits des auteurs originaux, pour commencer). Vu la tronche des articles et le nombre de signes, des adultes éduqués torchent ça un article en une demi-heure max, autant pour la maquette ils n’avaient peut-être pas le choix, mais pour le reste… Je reste étonné par la nécessité d’un « partenariat » avec un média étranger pour le contenu du magazine car Consoles + était du niveau d’une rédaction de brevet des collèges, et je suis gentil. C’est ce qui m’a frappé lors de mes relectures. Ceci dit, c’est un peu le cas de presque toute la presse des années 90.

    The Game est pas mal du tout et Games est pour moi le meilleur magazine actuel sur les jeux vidéo (hors Edge). J’aime bien Canard PC, mais ils perdent trop de pagination à faire les cons à moin goût.

    1. Professeur Oz dit :

      Bah concernant les mag récents, je suis totalement de l’avais contraire.
      Je trouve qu’en moins de page (mais en publiant certes toutes les 2 semaines), Canard PC est bien plus exhaustif dans les jeux traités et bien plus amusant à lire que Games ou The Games (non mais déjà les noms pas du tout originaux) qui se prennent, à mon goût, beaucoup trop au sérieux. Les meilleurs articles de fond que j’ai pu lire, les critiques les plus affutées, ça reste dans CPC que je les ai lues.
      Après, c’est toujours une histoire de ton. On adhère ou pas 🙂

  10. Procope dit :

    Je suis pas du tout d’accord, mais on ne le sera pas sur ce sujet 😉 Peut-être parce que je ne lis pas pour m’amuser et, quelque « sérieux » que soient effectivement ces magazines (Games surtout) par rapport aux autres, ça reste très léger par rapport à ce que dois travailler au quotidien (l’érudition classique).
    Faut dire que je ne joue pas au PC mis à part Football Manager et, peut-être, bientôt, Pillars of Eternity. Ca n’aide pas. C’est un magazine que j’apprécie beaucoup, je traîne sur le forum, je joue en ligne avec d’autres lecteurs, mais le ton Joystick, ça fait vingt ans qu’on en bouffe et c’est très prévisible.

  11. shadowmoses dit :

    Merci pour cet article ! je n’avais pas conscience que c+ soit sorti après player one mais effectivement. J’avais 13 ans, et ce qui me plaisait c’était les tres belles couvertures de c+ et dans l’ensemble le magazine avait une maquette plus agréable et moderne par rapport a player one.

  12. jeem dit :

    Je comprends pas bien l’émotion , ca fait des années que q’Ahl dit que ca avait démarré comme une traduction du magazine anglais avec une copie de la maquette , c’est pas nouveau et ca a toujours été assumé , je ne rapelle plus du détail mais il me semble que les 2 magazines appartenaient au même groupe qui était anglais et après console + s’est autonomisé , enfin vous pouvez trouver tout le détail sur le podcastmo5 sur l’histoire de console plus ou ils reconfirment ce qu’ils ont déja dit des dixaines de fois ,console plus a démarré comme la version francaise de mean machine ,voila ya pas de quoi s’attrister 🙂

    1. Professeur Oz dit :

      l’article, et surtout de post de blog de Neo Calimero, datent de bien avant le podcast de MO5.
      De plus, s’il est connu depuis quelques temps que C+ était tiré de Mean Machines, il est bien moins évident que ce n’était qu’une traduction.
      Il y a une différence entre adapter un magazine étranger avec des chroniqueurs français et se contenter de reprendre le mag simplement en le traduisant.
      En clair, on a beaucoup dit que C+ était adapté d’un mag anglais alors qu’on aurait du dire que c’était une traduction. Et non, ce n’est pas quelque chose d’évident. Pour avoir beaucoup lu et entendu AHL et d’autres au sujet de C+ et Tilt, ce n’est pas quelque chose que je savais. Et quand je vois les commentaires, c’est loin d’être évident pour tout le monde.

      Et pourquoi s’attrister ? Tout simplement parce que je me rends compte que les premiers testeurs n’existaient tout simplement pas en France et que c’était des traductions. Crois-moi, quand il s’agit du magazine qui t’as initié au jeu vidéo, il y a de quoi être dégouté !

      1. jeem dit :

        Mais si mais si les premiers testeurs en france c’est Tilt Stmag Amstrad100% Micronews etc plus tous les petits fanzines qui tournaient dans la communauté pirate micro ,et tout ça c’est les années 80 bien avant consoles+ , il y en a eu pleins des beaux papiers et depuis longtemps , et en plus aujourd’hui on a le combo scanner internet alors on a de quoi se régaler et on a pas fini de retrouver des petites merveilles

  13. Voxel dit :

    Bon et a quand un article sur les notes abusées de Consoles+? Vous savez les « 98% » et les nombreux jeux moyens « sur-notés »…

    1. Professeur Oz dit :

      Euh, pour moi, les notes abusées, c’était surtout chez Player One … En moins d’un an, Console + avait déjà revu sa notation à la baisse il me semble. Le plus « juste » (à mon sens) restant Joypad.
      Mais oui, noter en pourcentages était d’une bêtise sans nom.

      1. voxel dit :

        C’est vrai Player one pratiquait des notes élevées aussi. Mais j’en garde un excellent souvenir, je trouvais le magazine plus « attachant » que Consoles+. Mais j’ai toujours eu ce doute sur certaines notes que mettaient Consoles+ sur des jeux très très moyens. J’ai toujours suspectés dans ce magazine des connivences ici et là…

        1. Professeur Oz dit :

          Vu que l’équipe de Player One participait aussi à Nintendo Player, pour moi, les connivences les plus gênantes n’étaient pas chez C+

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