Les origines du Ice Cap Zone Theme de Sonic 3

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Si vous être amateur de retro gaming et de l’histoire du jeu vidéo, vous savez déjà certainement que derrière la fantastique bande originale de Sonic 3 sur Mega Drive plane l’ombre de Mickaël Jackson. Et bien, ces derniers jours, on a vu resurgir du fin fond des années 80 un morceau qui pourrait avoir inspiré l’emblématique thème musical de Ice Cap Zone.

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Pour les trois fans de la Snes au fond, près du radiateur, pour rappel, le Ice Cap Zone Theme, c’était ça :

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Si le Roi de la Pop a toujours refusé de confirmer avoir participé à la création de cette soundtrack (paraît-il trop déçu de la qualité sonore de la Mega Drive, « sans déconner »), sur Youtube pullulent de nombreuses vidéos comparatives entre différentes musiques de Sonic 3 et des chansons de l’artiste, venant au moins confirmer plus qu’une vague ressemblance.

Il y a quelques jours, on a retrouvé sur le net le morceau « Hard Times » du groupe new wave the Jetzons datant de 1982

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La ressemblance avec la musique du niveau de glace de Sonic 3 est plus que troublante !
Si on ajoute à cela le fait que l’un des membres du groupe, Brad Buxer, a plus tard travaillé avec Bambi, et est l’un des compositeurs du troisième opus des aventures du hérisson, avouez que le doute n’est plus vraiment permis.

 

Source

Énigme Épisode #41

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 3 Décembre, date de la quarantième et unième émission de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

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Strip #06 : l’offre et la demande

Salut les gens. On se retrouve pour un nouveau Strip, qui prend comme « héros » un des membres de LaCaz’Retro : MikadoTwix.

Je vous rassure pas besoin de potasser le wikipédia de ce dernier pour comprendre le strip. Je m’en sers juste comme victime, une marionnette sous mes doigts de méchant dessinateur. Mouahahah (rire sadique). Mais ne vous y trompez pas, je ne suis pas seul sur ce mauvais coup.

En effet celui qui m’a donné l’idée de ce strip n’est autre qu’un autre membre de LaCaz’Retro. Même que c’est le Professeur Oz…

Mais j’ai édulcoré son idée, ce dernier avait prévu les pires sévices physiques et moraux (si si je vous jure). Trêves de bavardages, tout de suite place au strip.

Ah j’oubliais de vous remercier pour vos commentaires à propos du making-of du dernier strip. Cette fois-ci pas de making-of (6 semaines de rough tout de même) mais je pense que rapidement je mettrai de nouveaux « bonus ».

Et maintenant bonne lecture !

Je vous conseille fortement de cliquer sur l’image pour la voir en taille optimale 😉

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A dans 15 jours !

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La Caz’ Retour : PCKID

Chaque mois la rédaction revient en vidéo sur les jeux que nous traitons durant nos podcasts mensuels.

L’occasion de découvrir du gameplay commenté et de passer un bon moment ensemble dans un format différent.

Ce mois-ci nous revenons sur la saga PC KID avec du gameplay en solo sur l’épisode 2 et le mode deux joueurs sur l’épisode 3.

 

PC KID

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Jeu vidéo L’EXPO à la Cité des Sciences

Inéluctablement, le jeu vidéo est voué à traverser les mêmes étapes que le cinéma, le rock, le rap ou les mangas. Il est à croire que toute révolution, qu’elle soit technologique ou culturelle ne peut être acceptée et respectée qu’après avoir été éprouvée, vilipendée, accusée de tous les maux d’une génération par les médias ou le grand public d’un naturel toujours méfiants à l’égard de ce qu’il ne comprend pas. Aujourd’hui, malgré ce que voudrait encore nous faire croire quelques journalistes restés bloqués dans le siècle de Pac-Man, le jeu vidéo n’est plus le méchant boss à abattre. Reconnu comme une industrie à part entière mais encore opaque pour bon nombre de personnes, le voir inviter à s’exposer dans des musées ne peut qu’aider à sa démocratisation. Ainsi, après les institutions que sont le Musée des Arts et Métiers (pour Museogames en 2010), le Grand Palais (pour Game Story en 2011), ou plus récemment le MOMA de New York, c’est au tour de la Cité des Sciences et de l’Industrie d’accueillir depuis le 22 octobre 2013 et jusqu’au 24 août 2014 une nouvelle exposition sobrement intitulée « Jeu vidéo L’EXPO ».

DSC02253Ici, pas de chemin balisé, de circuit à suivre. Plongé dans un décorum rétro-futuriste évoquant les films Tron, le visiteur est invité à se muer en joueur en déambulant comme bon lui semble dans un peu plus de 1000 m².

Au contraire de précédentes manifestations qui présentaient le jeu vidéo avant tout par le prisme de son histoire, l’exposition choisit ici une autre démarche. Évidemment, si une partie de l’espace est réservée à revenir sur l’évolution du média depuis son apparition à la fin des années 50, les concepteurs de Jeu Vidéo L’EXPO (parmi lesquels on trouve des noms bien connus comme Mathieu Triclot, Olivier Lejade, conseillés par, entre autre Eric Chahi, Philippe Dubois ou Serge Tisseron) ont eu a cœur de mettre en avant LE jeu vidéo, ce qu’il exprime et son langage, avant ses grandes figures, ses références classiques.

L’un des points les plus intéressants de l’exposition est de très souvent s’affranchir des grands jeux pour ne retenir que l’essence même du jeu vidéo, sa grammaire, à savoir son gameplay. Accueilli par une version raccourcie du jeu Evoland lui présentant subtilement les évolutions esthétiques et ergonomiques du jeu vidéo, le visiteur/joueur est par la suite sans cesse invité à toucher, manipuler, interagir que ça soit des manettes, des claviers, des tablettes et bien d’autres.

Les différentes installations proposées, pour la plupart créées spécialement pour l’exposition, se veulent avant tout didactiques, pédagogiques tout en restant bien sûr amusantes et simples d’accès. Il est évident que le jeu vidéo s’appréhende avant tout quand on l’expérimente, plutôt que par de longs panneaux explicatifs.

C’est ainsi que le FPS est entre autre présenté par un petit jeu à deux du chat et de la souris ou l’un des joueurs est tout simplement aveugle, ne pouvant se déplacer qu’à l’aide des sons. A nouveau, au lieu de s’appuyer sur des titres bien connus, il a été préféré de privilégier l’expérience de jeu avant tout.

De la même manière, dans l’espace consacré aux métiers du jeu vidéo, au lieu de proposer un film ou un texte expliquant la conception d’un soft, un logiciel diablement simple nous propose de concevoir un petit jeu en jouant sur différents paramètres comme le style de jeu, les décors, la vitesse … Une excellente démarche encore une fois. Et, cerise sur le gâteau, on a la possibilité de sauvegarder et de diffuser sa création, ainsi que bien d’autres choses de l’exposition, au moyen de « mon LOG », un ticket servant un peu de « carte mémoire » sur les différentes installations.

DSC02288Se voulant exhaustive dans la présentation de « l’ecosphère du jeu vidéo», les concepteurs ont aussi réservé aussi une partie de l’espace à la découverte, de phénomènes comme la chiptune, le modding ou les serious game.

De plus, l’implication et l’influence du média se voit détaillées par le biais de courtes vidéos d’entretien avec des personnalités comme Frédéric Raynal ou Eric Viennot relatant leurs souvenirs sur des titres marquants ou encore d’un mini film réalisé en collaboration avec Arte. Mention spéciale à l’écran géant illustrant en temps réel l’actualité du jeu vidéo sur internet où on peut observer les sujets forts du moment (souvent perfidement appelés « sujets à clics ») comme les sorties de gros titres autour desquels gravitent des événements de moindre portée. Si le dispositif n’est certainement pas infaillibel (car limité à une quinzaine de sujets), l’exercice reste intéressant et témoigne du dynamisme de la communication autour du jeu vidéo sur la toile.

Enfin, qui dit musée dit aussi contemplation, et l’exposition n’oublie pas de montrer que le jeu vidéo adopte des formes plurielles afin de susciter toute sorte d’émotions. Le visiteur peut donc faire une pause en s’allongeant sur des sièges Pac-Man pour apprécier des environnements issus de titres aussi différents que Far Cry 3, Journey ou Proteus.

Néanmoins, si l’exposition révèle une orientation et un parti pris vraiment intéressants et originaux par rapport à ce qui a déjà été fait, elle n’est pas exempte à mon sens de petits défauts.

Le premier d’entre eux découle directement d’un de ses points forts.

Vous l’aurez compris, la manifestation met l’accent sur la manipulation, le plaisir de jeu. Plus particulièrement sur le « jouer ensemble », le jeu vidéo comme vecteur d’échange, de communication. Et à ce titre, beaucoup des installations proposent surtout des expériences collégiales, à pratiquer à deux, si ce n’est plus. Et pour le coup, le visiteur esseulé pourra se trouver un peu embêté de ne pas pouvoir pratiquer tel jeu parce qu’il n’a pas de partenaire. Alors, bien sûr, les plus optimistes d’entre vous y verront surtout une occasion de discuter, échanger, s’amuser avec d’autres visiteurs inconnus en participant avec eux à un même jeu. Mais il aurait été intéressant que les installations proposent toutes un « mode un joueur », à défaut d’être plus nombreuses.

La seconde de mes critiques relève de l’absence d’exploitation du processus dans lequel s’inscrit Jeu vidéo L’EXPO. Ouh la ! Voilà une phrase bien pompeuse que je vais m’efforcer de vous expliquer au mieux.

Commandée par le gouvernement, l’exposition est une main tendue vers le secteur du jeu vidéo afin de montrer que, désormais en France, cette industrie est prise au sérieux. Après l’épisode malheureux de l’éphémère Musée du Jeu Vidéo à la Défense en 2010, cela fait quelques mois maintenant que, par l’intermédiaire de la Cité des Sciences et de l’Industrie, les amateurs et professionnels s’entendent dire que le succès de l’exposition pourrait conduire à la création d’un cité permanente du jeu vidéo. C’est ainsi que diverses manifestations ont précédées Jeu vidéo L’EXPO, parmi lesquelles trois masterclass consacrées à David Cage, Christophe Balestra et plus récemment Jean Guesdon. Ayant pu assister aux deux premières, je peux assurer que ces rencontres n’étaient pas de simples exercices de communication ou de promotion de jeux à sortir mais révélaient de témoignages et d’anecdotes tout à fait intéressant. Sauf erreur de ma part, au cours de ma visite de l’exposition, je n’ai vu aucune trace de ces masterclass. Ni même aucune communication autour de ces événements qui participent aussi à assainir le discours autour du jeu vidéo dans notre pays.

Cela n’enlève évidemment rien à la qualité et la pertinence de l’exposition, mais il est dommage que ces contenus n’aient pas été exploités ou mis en avant.

Au moment de conclure cet article, il reste une question essentielle à laquelle je n’ai pas répondu : « à qui s’adresse Jeu vidéo L’EXPO ? »
Bien entendu, par le lieu même qui la reçoit, l’exposition s’inscrit dans une démarche résolument grand public visant à véhiculer au plus grand nombre, et plus certainement aux néophytes, la richesse de l’expérience jeu vidéo, que ça soit dans ce qu’il peut proposer comme contenu que dans les émotions qu’il peut provoquer. Bien sûr, le public joueur est aussi visé. Ce dernier heureux de voir son loisir préféré justement reconnu ne peut qu’être attiré par l’événement. Mais je préfère vous mettre en garde. J’ai entendu des retours de joueurs déçus qu’il n’y ait pas plus de jeux à pratiquer, ou déstabilisés par les installations proposée, trop éloignés selon eux du jeu vidéo qu’ils ont l’habitude de pratiquer. Je pense que ces gens n’ont pas compris le but de l’exposition. Quel est l’intérêt de venir dans un musée si c’est pour y jouer aux mêmes jeux qu’à la maison dans des conditions moins bonnes ? Un musée reste avant tout un lieu de découvertes, d’évasion, de questionnements. Autant de mots qui s’appliquent à merveille au jeu vidéo, à condition de faire preuve d’un minimum de curiosité et d’ouverture. Si vous êtes le genre de joueur qui aiment être surpris plutôt que pris par la main, il y a de fortes chances que vous adhériez aussi au propos résolument intelligent et ambitieux de cette manifestation.

Si elle n’est pas l’exposition dont rêvent tous les gamers (mais sommes-nous au moins d’accord là-dessus ?), Jeu Vidéo L’EXPO est une belle pierre supplémentaire et nécessaire dans le projet de Cité du Jeu Vidéo qu’on espère voir sortir de terre rapidement

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Merci à Tous !!

Je vous écris un mot rapide pendant cette soirée de folie, certains le savent déjà, La Caz’ Retro vient tout juste de remporter le Golden Blog Awards 2013 du Jeu Vidéo.

On reviendra bien sûr plus longuement sur cette soirée, mais je voulais partager à chaud cette victoire avec vous et vous remercier de votre soutien !!!

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Énigme Hors-Série #07

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 19 Novembre, date du septième Hors-Série de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

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Strip #05 : Cosplay

Salut les gens. On se retrouve encore une fois pour un nouveau strip, qui parle, comme son nom l’indique de Cosplay.

Bonne lecture !

PS: je vous conseille de cliquer sur l’image pour la voir en taille optimale 😉

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Ça vous a plu ? Personnellement, c’est un de mes préférés ^^, et exceptionnellement je vous propose en bonus un petit making of de ce strip.

 

1. Tout d’abord, dès que j’ai une idée je fais un dessin très sommaire de la situation. Je note ce qui se passe, les éventuelles idées de dialogues ainsi que les détails importants (je vous évite le scan des textes, digne d’un docteur atteint de parkinson ^^. Au départ il devait y avoir un cosplay de Mario, mais j’ai trouvé ça trop « classique » et je tenais à faire un Sonic à moustache…

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2. Pour ce strip, le design des persos était assez important donc j’ai fait quelques recherches. Pacman et Zelda me sont venus tout de suite. Ensuite j’ai hésité entre Pikachu et Megaman. J’ai finalement opté pour Mégaman, il était à côté de Pacman, j’avais peur que ça fasse une concentration de teinte jaune.

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3. Ensuite j’ai fait des essais de posing pour trouver le meilleur angle de vue.

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4. Puis j’ai fait un crayonné final. Souvent je fais des détails autour (la main droite de megaman) que j’utilise ou pas dans la version finale. Souvent je fais les éléments séparément (Pacman n’a pas été fait à côté des autres). Le montage se fait dans la version finale.

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5. Pour « finir » je scanne et je refais le dessin sous Flash (logiciel de productions interactives et d’animations). J’aime beaucoup dessiner via ce soft, les traits sont vectorisés au contraire de Photoshop ou les traits sont principalement des pixels, ce qui me permet une grande liberté et des retouches très rapides. Ce qui donne ce genre de résultat :

 

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6. Enfin je fais le montage et je rajoute des effets sous photoshop, si il y a lieu. Voilà vous savez tout (ou presque). En espérant que ça vous ait intéressé ^^

A dans 15 jours !

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La Caz’ Retro Part en Live #17 : Dungeon Magic

Bienvenue pour ce dix-septième épisode de « La Caz’ Retro Part en Live !! » l’émission consacrée aux direct-live et au multiretrogaming ! La rédaction de lacazretro.fr vous invite à découvrir avec eux de vieux titres ou à participer à des compétitions de eSport pixélisé.

La Caz’ Retro Part en Live, c’est l’occasion pour nous de vous inviter à suivre en direct nos émissions live ! Commentez, Réagissez, Partagez, car n’oubliez jamais, la Passion n’est belle que lorsqu’elle est partagée.

Et aujourd’hui, on vous propose une rediffusion du live Spécial Heroic Fantasy en Arcade, nous vous présentons Dungeon Magic ( LightBringer) et Wizard Fire (Dark Seal 2).

Bonne Rediff’ ! Et n’hésitez pas à nous faire partager vos avis, vos conseils et différentes remarques.

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Part en Live

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La Rétro de Novembre par Manjimaru

Pour cette rétro du mois, j’avais envie de revenir sur une histoire d’amour, non pas celle que l’on peut lire dans les romans à l’eau rose entre Marilyn et John par exemple ; je ne vais pas non plus vous raconter mon histoire avec Mme Manji, cette dernière étant particulièrement fan de la Super Nintendo, je me suis dit : « assez parler de cette console » vu qu’une grosse majorité de la Caz est déjà acquise à la firme du plombier, non aujourd’hui je vais vous parler d’une histoire d’amour née il y a pas loin de 18 ans, j’avais alors 15 ans. Comme dans toute love story, l’homme que je suis, ne sera peut être plus tout à fait précis sur les dates, veuillez donc excuser les éventuels anachronismes que vous pourriez relever.

Tout débute le jour de Noël 1995, elle était là sous le sapin, éclairée par les traditionnelles guirlandes, je l’attendais depuis déjà presque six mois. J’en avais passé du temps chez les Gameswave et autres magasins de la métropole Lilloise à voir tourner ses jeux et démos exceptionnels ! C’était l’époque des 32 bits et mon dévolu s’était porté sur la Sega Saturn, une console qui allait me faire vibrer pendant de nombreuses années (et qui continue toujours à le faire !). Ce ne fut pas simple tous les jours quand on est au lycée, d’avouer que l’on est fan de la Saturn, c’est un peu comme admettre les sentiments que vous éprouvez pour cette fille de votre classe un peu banale, car elle a un petit quelque chose que les autres n’ont pas, « ce tout petit supplément d’âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme » comme l’aurait si bien dit France Gall, je ressentais  la même chose avec ma console de jeux. À l’époque, tout le monde ne jurait que par la Playstation et ses jeux en 3D (Ridge Racer, Destruction Derby, Wipe Out, Tekken), de mon côté je me satisfaisais de mes bombes Sega issues du monde de Sega (arcade et autre) ainsi que des chefs d’œuvre 2D qui sont sortis à foison sur la Saturn.

Ma toute première expérience en ce jour de Noël 1995 s’est faite sur Virtua Fighter, le monstre de Yu Suzuki, un gameplay génialissime, une animation à tomber par terre mais des graphismes très cubiques ne poussant pas les limites de la 3D de ma 32 bits chérie. C’est sûr, à côté de ça, Tekken avait le vent en poupe mais quand on est un ancien joueur comme moi, qui a débuté sur Tandy  TRS 80, on sait bien que ce ne sont pas les graphismes qui font l’essence même d’un jeu vidéo. Enfin, je disposais d’une réplique quasi parfaite d’un jeu d’arcade à la maison, le bonheur… S’en sont suivies des semaines de VS Fighting entre potes, un peu comme ce fut le cas, en son temps, avec le Street Fighter II de la Super Nintendo, jusqu’à… mon anniversaire de février 1996, où là j’ai réellement compris que le jeu vidéo se passera désormais en grande partie sur les consoles Sega et pas ailleurs.

Sega Rally, le voilà ce titre qui a bouleversé mon expérience vidéoludique, un jeu qui devrait justifier à chaque retrogamer l’achat d’une Saturn à lui tout seul ; d’ailleurs, j’ai longtemps nourri de pièces de 5 et 10 francs la borne « Twin » Sega Rally du cinéma UGC de la rue de Béthune à Lille, jusqu’à ce mois de février 1996 où j’ai enfin pu avoir le Saint Graal sur la cathodique 55cm du salon. Une pureté de gameplay, une réalisation made in Sega (de l’époque), une durée de vie énorme malgré ses quelques malheureux circuits et véhicules, des heures de bonheur en écran splitté. Bref, un gros pavé sur lequel on aurait pu apercevoir : Sega c’est plus fort que toi. Mon seul regret est de n’avoir jamais pu connecter ma console à une autre machine en vue de retrouver les sensations du combat acharné entre la Lancia Delta et la Toyota Celica avec un pote. Je pourrais également vous parler longuement des autres titres qui m’ont enchanté comme Die Hard Arcade, Street Fighter Alpha, Virtua Cop ou autre Daytona USA mais là n’est pas le lieu pour vous détailler tout cela.

Comme dans de nombreuses histoires d’amour, vient le temps où l’on se lasse, ensuite celui où l’on passe à autre chose où la séparation est tout proche, puis on se rabiboche, la flamme rejaillit malgré les tromperies commises d’un côté comme de l’autre. Je n’ai pas honte de le dire, Sega m’a – même nous a – trompé une première fois en arrêtant brutalement la production de Saturn en Europe (la deuxième fois c’est en 2001 avec la Dreamcast !), mais cela ne m’a pas empêché de continuer pendant encore quelques années, à assouvir ma soif de jeux Saturn en me tournant vers l’import, investissements notamment financés grâce à mes premières payes acquises en remplissant les rayons de supermarchés l’été. C’est ce que j’appelle ma deuxième période de vie de la console, là où j’ai découvert des titres tous plus impressionnants les uns que les autres, d’une ludothèque composée de styles très différents : shoot’em’ups (Radiant Silvergun, Metal Black, Thunderforce V), beat’em’all (Tenchi wo Kurau II, Crows), beat’em’up (Street Fighter Zero 3, Marvel vs Street Fighter, Astra Superstars), RPG (Shining Force, Dragon Force 2), Aventure RPG (Magic Knight Rayearth), Survival (Resident Evil, Deep Fear), stratégie, puzzles (Puzzle Bobble 3, Magical Drop, Gals Panic SS)… et même, comme pour chaque console nippone en fin de vie, des jeux de drague.

Vous l’aurez compris, cette histoire d’amour m’a fait devenir un fan-boy inconditionnel de cette machine mal-aimée qui n’a pas eu la chance de s’exprimer auprès du grand public, à cause essentiellement d’un manque d’agressivité des gens du marketing de la firme au hérisson bleu, un gâchis quand on voit ce qu’elle était capable de nous afficher et du plaisir que cette machine pouvait et peut encore nous offrir. 18 ans, c’est l’âge de la majorité, 18 ans qu’elle est dans mon cœur, la seule chose que j’ose espérer maintenant est qu’un hommage lui soit rendu en juillet 2015, par tous les acteurs du retrogaming actuel pour célébrer enfin comme il se doit cette jolie demoiselle devenue au fil du temps grande dame dans l’univers du jeu vidéo.

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