La Retro de Novembre par Dopamine

Dopamine, c’est le parrain de La Caz’ Retro. Notre premier invité pour l’émission consacrée à Turtle in Time et Hyperstone Heist. Sévissant sur Rue89 et Parallaxe, ce vétéran de MicroKids a accepté notre invitation, non pas pour se charger simplement de la Retro de Novembre, mais pour rejoindre L’Equipe de La Caz’ Retro comme intervenant régulier !! Et oui, sur lacazretro.fr aussi, c’est le Mercato, et Tonton Dopa c’est un peu notre Zlatan de la saison. Le recrutement de Dopamine fait écho à notre volonté de vous proposer un contenu régulier et varié, et ce tout au long de l’année. Les Emplois du Temps des uns et des autres n’étant pas extensibles à volonté, et afin également de combler certains manques concernant de vieux titres, il nous a toujours semblé logique d’étendre l’équipe dans le temps. Rassurez vous, l’arrivée de Dopa’ ne coïncide pas avec le départ d’un d’entre nous, bien au contraire, c’est surtout l’occasion d’étendre le spectre des sujets à aborder. Mais trêve de flagorneries, la parole est à l’intéressé : Dopamine débarque sur La Caz’ Retro, qu’on se le dise ! ~Anfalmyr

Me voici donc investi de l’Edito du mois pour mon arrivée à la Caz’Retro. Vous aurez remarqué que les tauliers ne m’auront pas laissé une seconde pour souffler. Parlons donc un peu de mon débarquement dans les gros pixels et le retro gaming.

Je n’ai jamais eu vraiment de période de désert ludique. Il y a toujours eu plusieurs consoles et ordinateurs à la maison. J’ai eu la chance, très jeune, de pouvoir profiter de presque toutes les machines du marché et d’un grand nombre de jeux. Mais cette période presque « professionnelle » initiée par Micro Kids s’est arrêtée et je suis redevenu un joueur passionné « standard ».

Ceci dit, j’ai toujours gardé un pied dans ce milieu en continuant d’écrire sur le jeu vidéo. Pas toujours sous le même pseudo, souvent sous mon véritable nom, mais toujours avec passion. Et c’est ce qui nous amène à la Caz Retro.

Bien que jouant principalement sur les consoles de dernière génération, je continue à rester très attaché à toute cette histoire vidéoludique. Il était donc presque naturel pour moi de rejoindre la joyeuse équipe de la Caz qui a eu la gentillesse de m’inviter.

Deux raisons principales me poussent à me plonger régulièrement dans le retrogaming

L’Histoire du jeu vidéo est jeune et j’ai eu l’énorme chance d’en connaître les presque débuts. A l’époque, tout était à inventer et énormément de principes ludiques ont émergé. La limitation des capacités techniques obligeaient les concepteurs à trouver des principes orignaux pour intéresser les joueurs. De Pong à Pole Position, de Karaté à Street Fighter, de Snoopy à Wing Commander, les genres se sont modelés et le média a commencé à se structurer. Le jeu vidéo est en révolution depuis ses débuts et si le sujet du jour est à la dématérialisation des jeux, aussi bien que des consoles, l’évolution est toujours aussi fulgurante par rapport aux autres biens de divertissement.

Retourner visiter cette histoire peut donc nous permettre de mettre tous ces jeux en perspective avec ce que nous voyons aujourd’hui. Prendre appui sur un mur dans Assassins Creed est-ce si différent que dans Kung Fun Kid sur Master System ? Kung Fu Kid fut l’un des premiers, si ce n’est le premier, à proposer cette nouveauté de Gameplay. La finalité étant toujours d’atteindre une plateforme inaccessible autrement ou de toucher un adversaire coriace…

 

La passion reste un dénominateur commun à toute cette aventure. Car si la forme change, le fond n’est-il pas le même ? Passé le « wahou effect », on se concentre sur une histoire, un gameplay et on va vivre son jeu pleinement. Evidemment  les moyens techniques actuels nous permettent de nous plonger plus facilement dans des univers qui nécessitent en conséquence des moyens bien plus lourds. Un peu comme la couleur qui, en transcendant le cinéma, lui a en même temps fait perdre un certain charme.

Mais je ne boude pas mon plaisir car discuter et échanger sur ces jeux, qu’ils soient récents ou passés nous permet de mettre en lumière un élément qui manque peut être un peu plus aujourd’hui qu’hier ; la convivialité. La convivialité de se retrouver autour d’une télé et de jouer au même jeu. Ces moments de coopération où l’un aura forcément une idée que l’autre aura oubliée. Ces moments où le pote à ma gauche va me chambrer parce que j’aurai pensé à un truc débile. Cet autre moment encore où je vais enfin réussir à battre un partenaire réputé invincible sur un jeu de versus fighting.

 

C’est pour cela que je suis heureux de rejoindre l’équipe de La Caz Retro, en espérant pouvoir vous offrir un peu de ces moments de convivialité et d’échanges sympathiques autour de notre passion commune.

 

Rendez-vous à très bientôt !

 

La Retro d’Octobre par Gamerside

 

En ce mois d’octobre où les pulls ont définitivement remplacé les débardeurs affriolants, La Caz’ Retro ouvre sa Retro du Mois à ses grands frères de coeur, les premiers à avoir parlé de nous en dehors de notre Blog. Gamerside. Il y a tant de choses à dire sur Gamerside que la synthèse la plus globale serait : Putain on vous kiffe les mecs ! Point. Il faut dire qu’en plus d’être de fervents auditeurs des Podcasts de Gamerside, nous avons également beaucoup appris grâce à eux. De la manière de diffuser nos podcasts à la gestion d’un wordpress… Nous devons énormément à GMS dans notre gestion technique. C’était donc une évidence pour nous que de leur ouvrir grand nos portes pour parler de ce qu’ils veulent dans un Edito. Et c’est par la voix de Panda qu’ils s’expriment, avec un bien beau coup de gueule fédérateur. tavu tavu tavuuuu  ~Anfalmyr

 

Chers vous. J’ai la joie et le privilège d’avoir une tribune sur la caz pour partager un morceau de retrogaming avec vous. Pourquoi moi ? C’est simple, je suis le moins troll de la bande et sans contestation possible, le plus vieux ! J’ai en effet assisté à la création de nombreux jeux, des osselets au jeu de paume en passant par le bilboquet. Et puis comment passer sous silence le résultat de mes recherches qui m’ont été volées par Ralph Baer dans les années 60…

C’est cette vieillesse qui me pousse à vous écrire du fond de ma tanière pour partager avec vous un petit moment de sagesse. Oui, sagesse, car je n’irai pas par  quatre chemins : je suis contre la guerre des consoles. Bim ! Je sais je suis un ouf malade. Mais j’en ai ras le cul d’entendre les gamers s’étriper sur les différences des supports de jeu. J’en peux plus de devoir acheter mes jeux en fonction de la console de ceux avec qui j’ai envie de jouer. J’en ai marre de toujours essayer de justifier Gamerside quand on nous taxe d’être pro Xbox ou quand on me taxe d’Anti-Sony parce que j’ai eu le malheur de me faire chier sur Uncharted 2.

Plus jeune j’étais bien sûr enlisé dans ces guerre de paroisse (plutôt d’obédience Nintendesque d’ailleurs), mais aujourd’hui… A part les exclusivités et la forme des paddles, qu’est ce qui justifie encore ce combat ? J’ai souvent rêvé du support unique (Kich me dirait le PC) et j’ai du coup regardé de près la vie d’Onlive. Bon, c’est visiblement un peu mal barré et limite tant mieux car je n’aime pas l’idée de louer mes jeux.

Mais ne serait-ce pas le bonheur de partager des délires vidéoludiques avec ses potes facilement ? Imaginez un peu dans d’autres circonstances, si un pote venait vous chercher un samedi après-midi pour faire un foot ou un tennis et que vous lui disiez “Ah nan, on peut pas jouer ensemble mes balles sont carrées…”.

Bon, j’arrête mon délire. Je sais que la concurrence sur ce marché est plutôt bonne. Quand on était plus jeune si la guerre des consoles n’avait pas existé, une société comme Rare software ne nous aurait pas pondu des hits, et Aladdin n’aurait pas eu une version megadrive supérieure. Maintenant il faut que je vous laisse, la fatigue me gagne et je viens de recevoir d’ebay un lot fort intéressant qu’il est de mon devoir de potasser. On sait jamais, des fois que la caz retro viendrait dans le nord nous narguer 😉

 

La Retro de Septembre par Anfalmyr

Deuxième Saison de La Caz’ Retro, c’est parti ! Je peux bien l’avouer, lorsque j’ai contacté la team des vieux papys retrogameurs que sont Mikadotwix, Loupign, Subby_Kun ou Professeur Oz, je partais dans l’idée de faire un podcast sympa sur de vieux titres, à partager avec la communauté de Gameblog.fr. Aujourd’hui nous avons notre propre site, nous avons bouclé avec sérieux une première saison on ne peut plus régulière, apporté des nouveautés au fil des mois… Nous sommes vraiment fiers de ce que nous avons proposé pour cette première saison. Cette année est cruciale pour notre Emission, puisqu’il nous faut confirmer la « bonne surprise ». Passé la découverte, il faut maintenant convaincre sur la durée. Non pas qu’il nous faille dès à présent nous renouveler pour ne pas lasser, mais cette deuxième saison doit instaurer une fois pour toute l’identité de La Caz’ Retro. Et avec la passion de toute l’équipe, on va tout donner pour que ça soit le cas ! 

 

Les Tournois : 

Il faut dire les choses comme elles sont, nous avons rencontré cet été notre premier revers. Nous avions prévu durant l’été de proposer à notre communauté de nous rejoindre sur des tournois en ligne de vieux titres: Mario Kart 64 et ISS Deluxe. Nous avions bossé durant plusieurs mois en secret sur la mise en place de « La Caz’ Retro Part en Live » et nous avions diffusé notre tournois interne de Windjammers justement pour vous montrer que le dispositif était au point. Malheureusement, au moment de lancer les invitations aux candidats et de commencer les enregistrements, les serveurs sur lesquels nous étions installés ont rendu l’âme, et des problèmes de latence se sont invités également à la fête. Ce n’est en soit pas un très gros problème, mais le fait que cette panne survienne pendant les vacances alors que la majorité de l’équipe n’est pas disponible pour se pencher sur ce soucis technique, ça bloque l’organisation des tournois.

Attention cependant, Bloquer ne veut pas dire Annuler. Maintenant que la saison commence, nous allons rapidement relancer les tournois. Nous avons vraiment à coeur de développer ces compétitions de multiretrogaming, car la Passion n’est belle que si elle est partagée.

 

La Saison 02 :

Alors, qu’avons nous prévu pour cette deuxième saison? Comme l’année dernière, nous allons garder la fréquence de deux émissions par mois, à la fois en vidéo sur youtube et en audio sur itunes. En revanche nous allons essayer d’apporter un peu plus d’homogénéité sur les durées des émissions. Etant donné que nous avons les live pour faire des émissions courtes, et les hors-série pour faire des émissions longues; nous allons essayer de garder une durée moyenne d’une bonne heure par Emission standard. Sur la fin de notre première saison nous avons souvent abusé de ce côté là, il nous faut cette année adopter un peu plus de rigueur dans les formats de nos contenus. Rigueur dans la technique mais attention, il est très important pour nous de conserver notre ton, cette ambiance de banquette moelleuse où des potes se souviennent avec nostalgie d’un vieux titre qui les a transporté pendant leur prime jeunesse.

Nous aurons donc les Live exclusivement en vidéo d’une durée proche de la demi-heure, pour des vidéos découverte ou des parties multijoueurs; ensuite les émissions standards en vidéo et audio; et finalement les podcasts hors-série exclusivement audio d’une durée proche des deux heures.

Cette deuxième saison sera aussi l’occasion d’inviter toujours plus de VIPs, que ce soit dans nos émissions ou sur une Retro du Mois. C’est un véritable plaisir pour nous que de recevoir des gens importants qui font le jeu vidéo français aujourd’hui, qu’ils soit journalistes, développeurs ou blogueurs. L’apport de leur expérience à notre naturel décontracté devrait donner quelque chose de vraiment agréable !

Même si cette deuxième saison va commencer dans la continuité de la première, attendez vous malgré tout à de futurs changements dans la forme, notamment en ce qui concerne les vidéos de La Caz’ Retro. Outre l’arrivée de prochaines vidéos originales, j’ai prévu de renouveler les génériques de nos différentes vidéos, afin de leur donner à toutes la touch Caz’Retro. La Sélection du Mois de Loupign devrait passer en HD afin de se mettre à niveau du reste de notre contenu vidéo. En revanche nous n’avons pas prévu de passer en 1080p, d’une part parce que les jeux retros n’ont pas besoin de cette résolution, et également pour un gain de temps à l’upload. Poster une vidéo d’1h30 en fullHD, ça prend un peu MEGA du temps.

Une refonte graphique qui se fera petit à petit, nouveauté après nouveauté. Le but étant d’uniformiser tout le contenu du site sous une même patte graphique pour notre gros chantier de cette saison.

Car quand on se donne plusieurs objectifs dans une saison, il faut également choisir LA priorité de l’année. Et pour notre deuxième saison, nous avons vraiment envie de nous essayer au reportage vidéo. Nous voulons tenter de couvrir les évènements français liés au retrogaming, interviewer les gens qui font vivre le retrogaming en France aujourd’hui, ainsi que les acteurs du jv d’antan. C’est notre gros chantier de l’année et nous sommes toujours à la recherche de partenaires voulant nous aider à concrétiser ce joli projet.

 

Cette deuxième saison est très importante pour nous, et nous avons à coeur de la faire vivre le mieux possible afin de faire de La Caz’ Retro un rendez-vous important pour les fans de retrogaming en France. Rien que ça! Plus sérieusement, on est super heureux de rempiler pour une deuxième saison et on espère que vous prendrez plaisir à nous retrouver ! Voilà, La Caz’ Retro, Saison 02, c’est sur Lacazretro.fr que ça se passe, et ça commence Maintenant ! 

La Retro d’Août par Professeur Oz

Avec Internet, beaucoup d’habitudes ont évolué. Aujourd’hui, les gens qui ont la chance de partir en vacances, peuvent se contenter d’envoyer un mail accompagné en fichier joint d’une ou plusieurs photos de leur séjour, à l’ensemble de leurs amis. Ces derniers n’ont donc plus à se plier de politesse aux « éprouvantables »  soirée diapo  d’antan, au profit d’un message directement transférable à la corbeille. C’est ainsi que disparaît peu à peu cet étrange rituel, généralement dévolu aux enfants, qu’on appelait autrefois « la carte postale ». Pour les plus jeunes de nos lecteurs qui n’en aurait jamais entendu parler, j’ai cherché dans mes souvenirs pour vous en livrer une reconstitution des plus fidèles, telle qu’on pouvait la pratiquer dans mes jeunes années.

Chers Copains de La Caz’ !

Quand vous lirez ces lignes, je serai certainement encore chez ma Mémé Galette en Bretagne. Mes parents ont beau dire le contraire, mais je sais bien que ça n’est pas son vrai nom et que tout le monde l’appelle comme ça parce qu’elle fait les meilleurs crêpes du monde.

Même si, comme à chaque début d’été, je suis toujours un peu triste de quitter mes copains pour aller « prendre un grand bol d’air iodé » comme le répète mon Papa, je suis quand même bien content de venir passer l’été chez Mémé et Pépé Galette. D’ailleurs, je n’ai jamais compris pourquoi on appelait aussi Pépé comme ça, mais ses copains disent que lui aussi il fait « de belles galettes ». Pourtant, je ne l’ai jamais vu faire de crêpes.

Ici, je n’ai pas le temps de m’ennuyer : vélo, promenade et quand il fait beau, la plage n’est pas loin et on peut y passer toute la journée ! Je vous entends déjà rigoler avec des blagues du genre « ça doit être beau la plage sous la pluie hein ! ». Genre, « il fait jamais beau en Bretagne ». Mon Pépé vous répondrait : « de toute façon, en Bretagne, il ne pleut que sur les cons ! ». Bon, après, il doit y avoir eu un sacré arrivage d’abrutis avec les touristes vu qu’au moment où je vous écris, j’avoue qu’il tombe des cordes depuis deux jours … Et pourtant, la semaine dernière, qu’est-ce qu’il faisait beau ! Le soleil tapait si fort que j’ai même réussi à attraper un coup de soleil au dessous des pieds … Du coup, j’ai un peu plus de mal à aller me balader. Mais vu qu’il pleut, c’est pas trop grave. Du coup, je reste à la maison à regarder des dessin-animés ou à lire des BD, le tout en buvant un grand bol de Benco, c’est le top ! J’espère tout de même qu’il ne va pas continuer à pleuvoir trop longtemps tout de même. Je n’aimerais pas qu’il m’arrive comme l’été dernier où j’avais bien dû relire toutes mes BD au moins cinq fois.

Pour ne pas trop m’ennuyer, j’ai demandé à mes parents si je pouvais emporter ma console de jeu. Ma Maman s’est énervée : « tu passes déjà tout ton temps sur ta console, tu vas en profiter pour prendre l’air ! ». Mon Papa a ajouté : « et ta console ne peut pas se brancher sur la télé de Pépé et Mémé, elle est trop vieille, ça l’abîmerait ». Mais j’ai quand même eu de la chance, parce qu’avant de partir, la météo annonçait du mauvais temps en Bretagne. Alors, ils ont quand même bien voulu me laisser apporter ma console portable, « au cas où ! » ils m’ont dit. Et ils m’ont même acheté un jeu avant de partir. Comme le jeu ne devait pas coûter trop cher, j’ai essayé de trouver un jeu à petit prix mais avec une boîte rigolote. J’ai pris  les Schtroumphs. J’ai hésité avec Tintin, mais les petits bonhommes bleus sont tellement plus mignons. J’espère que je vais bien m’amuser avec ce jeu. Je n’ai pas encore pu l’essayer car j’essaie de ne pas jouer avec ma console pour ne pas gaspiller les piles. En effet, je n’ai pris qu’un paquet de piles de rechange avec moi et j’ai peur que ça soit un peu juste. J’ai bien repéré où Pépé cache ses piles pour son transistor qu’il utilise quand il veut écouter les Grosses Têtes en cachette de Mémé, mais je préférerais éviter de les lui piquer quand même !

Du coup, comme je garde ma console pour le cas où vraiment je n’aurais plus rien à faire, et comme j’ai déjà lu une bonne partie de mes BD, quand on va faire les courses, ma Mémé me laisse acheter un magazine. A chaque fois, j’en profite pour acheter un magazine de jeu vidéo. J’ai déjà apporté avec moi le dernier numéro de mon magazine préféré, mais vu que c’est l’été, il n’y a qu’un seul numéro pour juillet et août. Ils appellent ça « un numéro double ». Pourtant j’ai bien compté. D’habitude, il y a 150 pages dans le magazine, et dans ce numéro, il y a 200 pages. Alors le magazine, il a beau être plus gros, on ne me la fait pas à moi hein ! J’ai peut-être eu 5/20 au dernier test de Math de Monsieur Carré (ça me fait toujours rire), je vois bien que 200, ça n’est pas le double de 150 … La première semaine, comme je n’avais pas d’autre revue, j’ai relu cinq fois mon magazine. Comme mes BD l’année dernière. Je connais par cœur les notes de tous les jeux testés. Le meilleur jeu du mois a même été annoncé comme le meilleur jeu de l’année avec une note de 95 %. C’est quand même bizarre parce que le jeu du mois dernier a eu 96 %, il doit être meilleur alors non?

Même si ça reste mon magazine favori, j’étais quand même bien content de feuilleter les autres magazines. D’ailleurs, c’est rigolo, mais quand on les compare, certains jeux n’ont pas les mêmes avis d’un magazine à un autre. Il y avait un jeu qui me faisait drôlement envie et qui a eu une bonne note dans mon mag’ préféré, mais dans un autre magazine, il a eu une mauvaise note et un des testeurs a écrit « vous vous amuserez bien plus en vous la tordant et en vous la mettant derrière l’oreille !» Comme je n’ai pas compris, j’ai montré le test à mon Pépé, il a bien rigolé et m’a expliqué que ça voulait dire que le jeu ne devait pas être très bon.

Bon, je vais devoir vous laisser, ma Mémé m’appelle pour me dire qu’il est temps de faire mes devoirs de vacances. Je déteste ça mais mon Pépé m’a promis que si je les faisais sérieusement, j’aurais droit à une récompense :  il me montrera la console avec laquelle mon Papa jouait quand il était petit. Il m’a dit qu’elle n’avait qu’un bouton. Je n’arrive pas à imaginer qu’on pouvait s’amuser avec un seul bouton, et avec un jeu en noir et blanc en plus ! Ça doit être super moche !

Promis, je vous raconterai tout ça dès mon retour !

J’ai vraiment hâte de tous vous retrouver à la Rentrée !

Note à nos lecteurs :

je viens de m’apercevoir que pour écrire un message pareil, il aurait fallu que des cartes postales au format A3 existent, ce dont je doute sérieusement. J’espère que vous ne m’en porterez pas rigueur.

La Retro de Juillet par Mikadotwix

Est-ce que le Retrogaming est un hobby de vieil adulescent?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été sensible aux Jeux Vidéo. Mon premier contact, je m’en rappelle parfaitement, c’était sur Vidéopac. J’avais saoûlé mes parents pour avoir une console de jeux, mais l’argument d’époque c’était : « Mon poussin (c’est le surnom que me donnait mon père, en même temps les miens je les nomme Les têtards) j’aimerais bien t’offrir la console de tes rêves, mais c’est scientifiquement prouvé ça abime la télé ».

Finalement mon cousin ayant reçu pour Noêl 1902 l’Intellivision avec un jeu de guerre dont le nom m’échappe, mes parents avaient fini par me l’acheter avec ma toute première claque vidéoludique « BurgerTime« . Je crois d’ailleurs que c’est sûrement le seul jeu que j’ai scotché, car je n’ai aucun souvenir des autres softs de cette console.

Grâce (ou à cause) de l’émulation, j’ai pu très récemment remettre la main dessus. Et comme quoi, quand on est plus jeune, le disque dur du cerveau est bien formaté et surtout pas fragmenté du tout, je me suis immédiatement remémoré les mécaniques du jeu et sa musique.

Alors ? Ça a vieilli ? C’est encore beau ?
J’ai envie de répondre que pour le coup c’est la fibre nostalgique qui fonctionne à plein tube. Soyons honnêtes, la manette ressemblait à un téléphone avec les boutons d’action sur la tranche de gauche et droite, et surtout sans croix directionnelle mais un cercle avec 16 directions possibles.
Donc oui, le millésime de cette époque s’est transformé en vinaigre, certes de bonne qualité mais vinaigre quand même.
En revanche, si je dois vous parler des millésimes Super Nintendo (prononcez Super Naintand’o), c’est une autre histoire…

La Retro de Juin par Subby Kun

Fin du jeu Plug and Play, vive le Retrogaming !!

Comme toutes les précédentes, j’ai énormément apprécié cette génération de consoles. Avec la PS3 et la Xbox 360, j’ai pris un plaisir fou sur beaucoup de jeux (DEAD SPACE, je t’aime). De mon point de vue, les jeux de qualité se font de plus en plus nombreux avec les années. Le jeu vidéo, c’était mieux avant ? Non, c’était juste différent. Pourtant, malgré la démocratisation du jeu multi sur le Live ou les autres apports de cette génération, il y a un point sur lequel nous avons vraiment perdu. Le plaisir de jeu instantané ! Attention, je ne parle pas de gameplay, de plaisir dès les premières minutes de jeu. Non, je parle du temps de plus en plus interminable avant d’arriver à ces « premières minutes de jeu ».

Un petit retour en arrière s’impose. Jusqu’à présent, pour jouer sur console c’était cela : j’insère la cartouche dans la console, j’appuie sur Power, j’admire la démo et l’écran titre et « Press Start », c’est parti pour l’aventure. Et je profite de mon jeu à 100%. Du jeu « Plug and Play ». Tu insères, tu allumes, tu joues. Quoi de plus simple. C’est bête à dire, mais cela a toujours été une vraie force des consoles.

Mais cette époque est bel et bien révolue. Maintenant, lorsque je joue à un jeu sur Xbox 360 : allumage de la console, arrivée sur le bios, insertion du jeu, installation sur le disque dur………………………………… Obligatoire car j’aime jouer dans les meilleures conditions………. Lancement du jeu… Merde une maj……….Re-lancement du jeu…Merde un code online à rentrer. Je gratte, j’entre le code…………Connexion…………Ecran titre, ok je peux enfin jouer…….Tutorial… pffff………..Un ami souhaite vous parler. « Mais je veux jouer moi, JOUER !!! ». Et dans certain cas, c’est pire. Lorsque que vous n’avez pas joué depuis longtemps avec votre PS3 : mise à jour de la console, téléchargement puis installation !!! Lorsque vous êtes succès gamer : 15-20 minutes à décortiquer les succès et à vous spoiler l’intégralité du jeu pour être sur de ne rien louper. Avec le dématérialisé, même galère. Les fichiers à télécharger deviennent de plus en plus lourd mais ma bande passante ne s’est pas vraiment améliorée.

Tous ces événements m’ont obligé à changer ma manière de jouer. Aujourd’hui, quand je veux lancer un nouveau jeu, je regarde d’abord si je n’ai pas 30-45 minutes devant moi avant de débuter quoique ce soit. Le jeu n’est plus un plaisir instantané à la sortie de sa boîte, non il se fait attendre. Arrivé à un certain âge, je n’ai plus le temps d’attendre autant. De la patience, je passe maintenant à la frustration.

Du coup, le matin, avant de partir au boulot. Je me lance toujours une petite partie sur SNES. Le « clack » du Power retenti dans mes oreilles. La musique et l’écran titre retentissent dans mes oreilles. Je nage en plein rêve. Et surtout, je joue immédiatement.

La Retro de Mai par Moggy

Le mois dernier nous recevions Mme Carole Quintaine de Gamer à tout prix, qui était revenue sur Ecco the Dolphin. En ce premier mai, fête du vrai travail, nous accueillons Moggy, co-créateur du MoggyAspi Show, feu l’excellente émission dailymotion consacrée aux jeux vidéos, qu’ils fussent récents ou rétro ! Avec ses camarades l’Aspirateur, Ekty, Yougad, LDD et consort, ils ont animés des années durant leur émission pleine de passion et de souvenirs. Et c’est un peu en raison de l’arrêt du MAS que j’ai eu envie de créer La Caz’ Retro! C’était donc une évidence d’inviter Moggy à partager ses souvenirs vidéoludiques dans La Retro du Mois; un grand merci à lui pour avoir accepter l’invitation, et un gros câlin à toute l’équipe que nous sommes nombreux à regretter !    ~Anfalmyr

Enfance perdue

En cette magnifique journée du premier mai, quoi de plus agréable que de prendre le pad en main afin d’ensoleiller votre après-midi en compagnie d’un muguet, à la vie bien éphémère, posé sur votre table.

Et pourquoi ne pas se faire une émouvante rétrospective en allumant une vieille console toute jaunie ? Pourquoi ne pas se remémorer le temps insouciant où l’on jouait en s’extasiant sur le moindre papillon volant devant nous. Vous savez, l’enfance. Aahh l’enfance… Nous étions heureux de pouvoir allumer notre console et jou… Heu… Retirer sa cartouche, souffler dedans, allumer sa console et enfin jouer.

Aujourd’hui aussi, nous pouvons nous adonner à notre activité favorite avec bon nombre d’excellents titres. Mais nous avons dorénavant des responsabilités (pas autant que Spiderman non plus). Nous sommes conscients des problèmes d’ordre social qui gangrènent notre monde ainsi que nos vies. Jouer nous permet aujourd’hui encore de nous évader et de rêver à l’instar de la littérature, le cinéma, le théâtre ou même la musique.

Mais remontons un peu le temps : A l’époque, nous recommencions 500 fois le même jeu et cela ne nous dérangeait pas. Nous pouvions même relancer un jeu à la difficulté abusive juste pour voir si nous allions passer ce satané niveau 4. C’était en outre une époque où l’on se prêtait nos disquettes et nos cartouches entre copains. Parfois, nous échangions un Sonic contre un titre dont on ne se souvient même plus du nom tellement il était mémorable. Une époque où l’on écoutait les Sound Test dans les options. D’ailleurs, en parlant de cela, j’écoutais absolument TOUT, y compris les «Aahh» «Bling» «Driiing» «Heeuurf» «Dzoiing», parfois même 2 fois de suite, aller savoir pourquoi… Je me disais qu’il fallait que j’écoute tout, histoire d’avoir fait le tour…

Pourrait-on parler d’une espèce de TOC ?  Mais passons. Je divague à nouveau docteur.

En ces temps révolus, il y avait déjà des articles sensationnels pointant du doigt la virtualité et la violence qui s’immisçaient dans cette étrange activité aux sonorités non-terriennes. A vrai dire, ce même doigt n’a pas véritablement bougé depuis et on s’en prend régulièrement au jeu vidéo dès qu’une sordide affaire de tuerie pointe le bout de son nez. Mais ne vous inquiétez pas, cela va changer avec les générations à venir. Tout imposant média passe l’épreuve de la diabolisation avant d’être totalement ancré (ou presque) et accepté dans la majeure partie de la société.

Nous lisions 10 fois le même test dans un magazine sur un titre qui nous faisait saliver. Nous scrutions, de manière limite obsessionnelle, les images alléchantes tout en fantasmant dessus.

Nous comptions les jours qui nous restaient avant l’arrivée de notre précieux. Parfois, nous étions pleinement satisfaits et parfois déçus. Pour ce dernier cas, la désillusion nous dictait d’essayer de nous convaincre que le dernier jeu acquis n’était pas si mauvais que cela. Quelques fois, nous avions totalement conscience que l’on était en train de jouer à un titre médiocre, mais on y revenait dessus régulièrement quand même.

Dans le temps, nous appelions des numéros surtaxés pour connaître quelques trucs et astuces concernant nos jeux préférés. Bien entendu, nous nous faisions engueuler à la fin du mois. Visionner des démos dans les magasins avait plus d’impact qu’actuellement. Déjà d’une, parce qu’un enfant est facilement impressionnable, mais aussi parce qu’apercevoir des vidéos était chose relativement rare. Internet était très loin d’être encore là. A la place, nous avions un truc marron, assez classe je l’avoue, débranché et rangé dans un coin que l’on appelait «Minitel». Les petits pervers n’ont même pas pu assurer la pérennité de cet appareil.

Nous pouvions parfois jouer à 1 mètre de l’écran avant que quelqu’un nous lance un «Recule ! Tu vas t’abîmer les yeux !»

Ponctuellement, un «Putain !» nous échappait de la bouche lorsque le jeu testait notre patience. C’était dans ces moments là que nos parents, médusés, rétorquaient un : «Mais enfin… Si ça te met dans des états pareils, on coupe tout !»

Aujourd’hui, ça va. On peut insulter notre personnage ou notre manette sans forcément nous faire réprimander. En effet, ce n’était jamais de notre faute lorsque l’on perdait, mais toujours celle de la manette ou de notre avatar. C’était en quelque sorte une projection freudienne du gamer. Peu de chose ont évolué sur ce point cela dit.

En  sus, les jeux vidéo nous ont appris l’anglais avant l’heure. Hé oui. On savait dire « Easy » « Difficult » puis plus tard « Loading ». Des tas de mignons petits mots anglais que l’on était fier de retrouver au collège.

Je pourrais en écrire des tonnes sur ces petits souvenirs d’enfance. En définitif, notre média a bien grandi, un peu comme nous. Il a évolué comme nous. Il trace son propre chemin. Il est maintenant un fier et valeureux gaillard.

 Ce petit édito sent à plein gaz la nostalgie. Oui mais la bonne nostalgie : Celle qui nous fait replonger dans le passé sans regretter le présent… 

La Retro d’Avril par Carole Quintaine

Lorsque nous avons lancé la rubrique « La Retro du Mois » nous avions dans l’idée d’inviter des gens qu’on aime et qui partagent la même passion que nous pour le retrogaming, à venir s’exprimer librement dans un billet sur lacazretro.fr. Aucun sujet imposé, aucune contrainte, nous offrons à nos invités une tribune totalement libre. Et nous inaugurons ce mois-ci notre tout premier invité de ces billets, notre parrain des Retros pour ainsi dire. Mais plus qu’un parrain c’est une Marraine et non des moindres puisque la passionnée et passionnante Carole Quintaine nous fait l’honneur de poser sa plume sur La Caz’ Retro. Un Énorme Merci à elle, pour sa générosité hallucinante et son infinie douceur. On te retrouve avec grand plaisir sur ton tout récent Blog Gameratoutprix.net sur lequel tu partages tes différents reportages vidéos et articles !  Gros Bisous Taty Caro’ !            ~Anfalmyr

Ecco : Chronique d’un héros des mers

C’est sous un ciel azuré et sur un océan limpide que nous allons nous projeter pour ce premier rendez-vous retrogaming. Et en ce début d’Avril, il me semble presque logique d’apporter une touche marine à cet article…

Nous sommes en 1992, et si le stéréotype du héros de jeu vidéo de cette époque ressemblerait plus à un petit bonhomme en salopette ou à un hérisson hyperactif, celui dont on va retracer le parcours ici, n’a rien à leur envier en matière de style.

Quand le délicat Ecco débarque sur Megadrive, il apporte un souffle exotique et novateur à l’univers du jeu vidéo. Quand on se souvient de ce merveilleux jeu d’aventure on pense tout de suite à ces fabuleux décors aux détails soignés et aux couleurs exotiques, les phases aériennes à bondir hors de l’eau pour faire des acrobaties poétiques qui faisaient qu’une heure après avoir commencé la partie nous étions toujours sur le même tableau…Un tel sentiment de liberté ! Y rejouer, c’est un peu comme partir en vacances au bout du monde.

Replongeons-nous donc dans cet océan de mystères dans lequel le jeune dauphin va vivre une aventure palpitante dans le but de sauver son clan disparu lors d’une tempête mystérieuse…

Commençons par le gameplay, qui sera en adéquation parfaite avec l’univers puisque tout se passe sous l’océan. Manœuvrer Ecco reste une véritable expérience et la bestiole n’est pas commode à maitriser. A noter, une des principales contraintes réside dans la gestion de l’oxygène. Ecco sera forcé de remonter régulièrement  à la surface ou de trouver des sources d’air s’il ne veut pas mourir noyé, ce qui reste une mort assez suspecte pour un dauphin hein ?

Le défi consiste donc à maintenir la barre d’oxygène à niveau et pour ça,  plusieurs pistes : en émergeant comme je le soulignais plus haut, ou en trouvant le moyen de respirer sous l’eau car en effet, plus on avance dans le jeu, plus les levels nous entraînent dans les profondeurs, et remonter devient vite une mission impossible…Il faut donc se débrouiller pour trouver des solutions comme des poches souterraines dans lesquelles Ecco peut se recharger en air ou à choper des bulles d’oxygène sortant de certains coquillages. Challenge certes exigeant mais qui ne manque pas de réalisme…Concernant notre énergie, ici point de cœurs ou de fioles de santé, il faut bouffer du poisson pour survivre ! Fort heureusement pour nous, l’océan regorge de ces petits êtres invertébrés et ce sera donc chose aisée de se remplir le ventre.

La progression se déroule sur 23 niveaux relativement casse-tête puisqu’il s’agit là de labyrinthes sous-marins… Heureusement notre dauphin préféré est bourré de ressources et pourra se repérer grâce à un sonar qui, lancé dans le vide, fait apparaître une carte de la zone en exploration. Via celui-ci, il peut également envoyer des messages et communiquer avec son environnement, notamment avec ses congénères.

Dans la famille des dents de la mer, excepté quelques mammifères indisposés, qu’il faut charger pour ne pas se faire tuer, (les requins par exemple) les principaux acteurs de ce monde aquatique, sont pour la plupart débonnaires et il suffit dans bien des cas de les éviter (pas toujours évident d’ailleurs !) pour les laisser continuer à faire leur vie et poursuivre notre chemin.

En termes de prise en main, ce sont des sensations nouvelles pour les joueurs qui à l’époque, n’ont pas forcément l’habitude d’incarner un dauphin. Qui plus est, on se souvient de la difficulté du jeu qui reste considérable. Ecco est un de ces bijoux vidéo-ludiques qui vous poussent par moment à vouloir exploser la manette par terre…Mais l’aventure est si belle !

Le soft se démarque par ce côté “apaisant” et l’immersion est totale, notamment grâce aux décors tropicaux sublimés par un travail graphique exceptionnel pour l’époque et à une ambiance sonore envoûtante collant parfaitement à l’univers…Adapté sur Master System, Game Gear, mais aussi sur PC et bien d’autres plateformes, ce premier opus de la série aquatique est également jouable sur Xbox live arcade.

En bref, Ecco The Dolphin reste un véritable chef d’œuvre d’originalité et de poésie. Un grand moment de beauté !

Mon expérience

Ecco reste très probablement un des jeux qui m’auront fait le plus voyager. Ces jeux auxquels on pense toute la journée et qu’on ne peut plus lâcher une fois la manette en main.

J’ai le souvenir très net de ma Megadrive posée par terre, et moi, assise en tailleur devant l’écran, complètement hermétique à tout ce qui se passait autour…

Je me rappelle avoir passé tant d’heures à sauter d’un bassin à un autre en essayant de faire des figures toujours plus belles, de bondir toujours plus haut dans ce décor fabuleux et repartir dans l’aventure où le plaisir de jouer se mêlait à l’admiration du paysage…Grand moment ! Dans mes yeux de gamine, la perfection était là, et je crois qu’Ecco était le plus magique des héros de jeux vidéo. Aujourd’hui il reste une de mes expériences vidéoludiques les plus grisantes.

La Retro de Mars par Anfalmyr

Nous y voilà, LaCazRetro.fr s’ouvre en Mars, après dix émissions. Evidemment dans le fond, rien ou presque ne change, si ce n’est qu’avoir un « chez nous » va nous permettre de vous proposer un contenu régulier, en plus des émissions tous les quinze jours. Avions nous véritablement besoin de nous émanciper du Blog d’Anfa’ sur Gameblog.fr pour vous proposer ces contenus, il semble que oui, et on va essayer de le faire le mieux possible et de la meilleure des manières. 

Alors, que faut il attendre de ce site? Et bien toujours plus de retrogaming et toujours plus d’ambiance décalée et conviviale ! C’est pour nous une condition sine qua non dans l’évolution de La Caz’ Retro. On ne cherche pas à faire des reviews complètes d’anciens jeux, d’autres le font déjà très bien. Ici vous êtes dans l’arrière salon d’un bar cozy, les banquettes sont confortables, les verres sont pleins, vous êtes entre potes et vous taillez le bout de gras sur des vieux jeux en piochant régulièrement dans le bol de cacahuètes. C’est aussi simple que ça.

Le fond restera le même, et ce n’est pas parce que nous rajouterons quelques rubriques à nos podcasts, ou que nous inviterons des VIPs que le fond va changer, sûrement pas ! En revanche dans la forme on continuera d’affiner nos rubriques pour vous proposer toujours plus de convivialité et de confort de lecture.

Car, entendons nous bien, en vous proposant les émissions à la fois en vidéo, mais aussi en audio que ce soit en lecteur web, ou en téléchargement mp3 ou via itunes; on essaye de vous proposer le plus vaste choix dans la manière de suivre La Caz’ Retro. Le but c’est de vous proposer la solution la plus confortable pour vous, peu importe si ça nous demande un investissement plus important, ce qui compte c’est que vous ne vous sentiez jamais frustrés de ne pas pouvoir suivre notre Emission comme vous l’entendez. Et c’est dans cet ordre d’idée qu’est née l’envie de créer ce site, car nous étions conscient qu’un podcast qui est une catégorie d’un blog perso’ hébergé sur un site de jeux… C’était pas lisible. Aujourd’hui, vous pouvez parler de notre émission à vos amis, et ils n’auront qu’à taper « la caz retro » sur google pour tomber sur nous. C’est pour ça qu’on a voulu s’émanciper de Gameblog, et on en parlait depuis plusieurs mois déjà.

Bien entendu nous gardons un Blog sur Gameblog.fr afin de rester actifs dans la Communauté que nous adorons,  sans leur demander de s’échapper de Gameblog le temps d’une Emission. Néanmoins, pour ceux qui aiment suivre La Caz’ Retro et qui veulent voir l’intégralité de notre actu, il faudra passer par ici. Ce n’est pas une décision élitiste afin de vous faire venir « chez nous », c’est une nécessité pour nous afin de parler de notre passion pour le retrogaming sans avoir l’air de déranger. Car il faut dire les choses comme elles sont, quand six mecs discutent chaque semaine de retrogaming et évoquent leurs discussions en public, ça peut déranger ceux qui ne sont pas dans la confidence et qui s’en foutent de notre Emission. Donc, parce qu’on n’a pas envie d’alimenter un fantasme de Lutte des Clans qui est à mille lieues de notre Pensée et de notre mentalité, on préfère avoir notre petit coin à nous pour accueillir les gens qui aiment ce qu’on fait, et préserver ceux qui n’en ont rien à faire. Nous pensons que c’est la solution la plus simple et, encore une fois, la plus confortable pour tout le monde.

Voilà, un petit récap’ important à faire pour lancer le site. Il nous reste encore beaucoup de choses à faire pour vous proposer quelque chose de vraiment cool. Vous pouvez déjà accéder au site de manière confortable (toujours) sur vos smartphones, histoire de nous suivre partout où vous allez. Vous pouvez également nous suivre sur notre nouveau Twitter ( @Lacazretro  ). Sur ce, très bon mois de Mars, à Mardi pour l’Emission, et sinon, restez à l’écoute car on a encore plein de choses à vous dévoiler ! 

Anfa’

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