La Retro de Mai par Anfalmyr

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Le mois dernier je vous parlais des suites, celles qui m’avaient marqué ou celles que je n’avais jamais faites. Et bien ce mois-ci j’ai envie de vous faire une sorte de suite de cet édito en vous parlant des suites de jeu jamais sorties. Vous savez, ces jeux que j’ai bien aimés et dont j’ai attendu la suite avec impatience, et qui finalement n’ont jamais vu le jour. Voire pire, les jeux qui ont eu une suite tellement éloignée de mes attentes que j’en attends encore aujourd’hui la véritable suite!  Alors comme en mai il parait qu’on fait ce qu’il nous plait, bah je vous propose la suite de l’édito d’avril.

Donc parlons des suites auxquelles on n’a pas eu droit. Evidemment cette liste ne concerne que mes goûts en fonction des jeux que j’ai fait, c’est logique, mais aussi de mon envie d’en voir une suite. Car il y a des jeux que j’ai adoré, rincé dans le moindre recoin, et dont l’expérience a été tellement satisfaisante que je n’ai jamais senti l’envie d’en voir une suite tant le jeu d’origine se suffit à lui-même. J’ajoute également que cette liste peut également contenir un épisode trois, ce qui est souvent plus frustrant que tout lorsqu’on souhaite une trilogie, une conclusion, et qu’on reste éternellement sur notre faim. Ou alors ça s’appelle Street of Rage 3 et on se dit que finalement s’arrêter à deux jeux n’était pas forcément une si mauvaise idée.

Ristar

ristarRistar, une de mes mascottes de plateformer préférées ever. Je ne saurais trop vous dire pourquoi, mais j’ai toujours eu énormément d’affect pour ce personnage, limite plus que pour son jeu. Un jeu de plateforme très honnête au demeurant mais dont on se souvient étrangement moins que des titres comme CoolSpot ou Bubsy. Et pourtant à y regarder de plus près je trouve beaucoup de simulitudes manette en main entre ce jeu de sega et le Rayman d’Ubisoft; au point que je suis persuadé que si Sega avait cru en sa petite étoile, il aurait pu avoir une carrière proche de celle du mécheux de montpellier. De l’aveux d’Akira Nishino, une suite avait été préparée à l’époque de la sortie du premier épisode, mais annulée par Sega très rapidement pour diverses raisons. Le fait est que le jeu est sorti au milieu d’une over-dose massive de jeux de plateformes à mascottes et il n’y avait pas de place pour une autre créature mignonne que Sonic visiblement. Et pourtant je pense très sincèrement que dispatcher les concepts de plateformers à divers personnages maisons aurait évité à Sega de faire faire tout et n’importe quoi à Sonic. Quand je vois des jeux comme Flickie’ Island ou même Sonic Lost World, je ne peux m’empêcher de penser que ce bon Ristar aurait totalement pu remplacer le hérisson bleu sur ces productions.

Landstalker

landstalker-the-treasures-of-king-noleQuand je commence à parler de Landstalker c’est qu’on commence à approcher l’idée du Merveilleux, de graviter autour du formidable Appel de l’Aventure. Landstalker a été mon jeu d’aventure des années 90, tout simplement. Un jeu à l’identité éminemment attachante, aux graphismes léchés et à la prise en main immédiate. Un aventure insulaire des plus dépaysantes qui aura été malheureusement un poil trop difficile pour que je le finisse à l’époque. Une difficulté surprenante compte tenu de l’aspect accueillant de ce titre coloré. On était loin de Light Crusader quoi. Mais en un seul jeu, Sega et Climax avaient réussi à créer une véritable franchise capable de rivaliser avec le Zelda de Nintendo, et pourtant… Et pourtant ce jeu n’a jamais eu de véritable suite, et c’est surtout ça qui m’hérisse le plus le poil. LadyStalker sur SuperFamicom, déjà, mais POURQUOI? Ensuite Dark Savior sur Saturn, que j’ai eu, reprend des principes mais n’est en rien une suite. Puis Alundra et TimeStalker… A chaque fois on gravite autour de Landstalker mais JAMAIS on ne sort une véritable suite à ce grand jeu de la Megadrive. Je suis colère.  Car Landstalker, malgré ses qualités, n’était pas exempt de défauts et il y aurait eu de belles choses à corriger sur une suite. Et puis ça aurait permis à Sega d’arrêter de créer trouzemille oneshot pour tenter de rivaliser avec Nintendo. Oasis, Soleil, je vous vois. Mais ça c’est finalement le grand paradoxe de Sega, qui a démultiplié les licences oneshot sans leur donner le temps ni les moyens de s’installer, et qui au contraire à tout miser sur une utilisation absconse d’un Sonic déjà essouflé.

Nomad Soul

MediaHandlerAvant que QuanticDream ne trouve son identité avec les mpar, il y eu Nomad Soul. Nomad Soul, le jeu de pécéistes dans toute sa splendeur. Environnements ouverts, jeu d’action multi-genre caractéristique du début du 21ème siècle, univers futuriste aux ambitions matures incontestables. Le premier essai du studio de David Cage avait réussi à faire du bruit à sa sortie, et lorsque je l’ai eu sur Dreamcast, j’ai été particulièrement séduit par ce jeu. Je le voyais comme le jeu idéal à faire en attendant la sortie de Shenmue la même année. Jouer à Nomad Soul sur DC n’était pas forcément la meilleure façon de profiter du jeu mais j’ai parcouru cette aventure avec beaucoup de plaisir. J’ai adoré le sentiment de liberté offert par le jeu, le concept d’être mon propre héros errant d’âmes en âme dans cet univers parallèle, etc… En revanche je me sentais bien mieux dans le style jeu d’aventure 3D mêlé d’enquêtes plutôt que dans ce mélange un peu batard de différents styles de jeu qui n’étaient pas vraiment maîtrisés les uns par rapport aux autres. Mais comme l’univers proposé était intéressant et l’immersion dans cet Omikron ma foi fort réussie, j’aurais adoré me plonger dans une suite du jeu qui aurait corrigé les quelques défauts de jeunesse de ce premier jet.

Toy Commander

GUTHY_TOYSPremier jeu Dreamcast d’un Noël mémorable , Toy Commander est le jeu qui m’a fait entrer dans l’ère 128bits, et forcément ces jeux-là vous laissent un souvenir impérissable. Je ne savais même pas à l’époque que c’était un jeu de Frederick Raynal pour tout dire, et je m’en foutais complètement. Tout ce qui m’importait c’était que c’était mon TOY STORY THE GAME !! Parcourir les pièces de la maison de cet enfant avec des micro-machines étaient purement jouissif. J’y retrouvais le plaisir que j’avais eu sur le MicroMachines 2 ProTournament de ma Megadrive; et à l’instar du jeu de Codemasters, ToyCommander a été un incontournable du multijoueurs sur Dreamcast ! Un multi à quatre joueurs à s’affronter avec des jeeps, des tanks et des avions armés de crayons de papier, parcourant la table de la cuisine ou le bazar de la chambre d’enfant… Un jeu tellement culte à mes yeux que j’avais gravé au canif’ sur le mur de ma chambre à côté de mon lit « Toy Commander 2 sur Dreamcast 2 » ! C’est vous dire si j’étais fan – et visionnaire. Le pire c’est que le jeu a eu en quelque sorte un deuxième épisode sous la forme d’un jeu de course avec Toy Racer, mais outre le fait qu’il s’agissait d’un jeu de course particulièrement médiocre, c’était également tellement loin de mes attentes sur un véritable 2ème épisode. J’aurais tellement aimé une véritable suite avec un scénario encore plus mis en avant et l’ouverture du terrain de jeu au jardin de la maison.

Tourist Trophy

1345699737Alors que la série Gran Turismo a perdu de son aura au fil des ans et de l’incapacité de Polyphony a sentir les attentes des joueurs, l’équipe de Kazunori avait lancé une nouvelle franchise sur PS2 en 2006, Tourist Trophy, le « Gran Turismo de la Moto » et c’était vachement cool ! Moi qui déteste les jeux de moto, là j’étais totalement rentré dans le trip, préférant d’ailleurs la vue intérieure aux sensations exemplaires. Le jeu avait un contenu un peu chiche mais il reposait sur tous les assets de GT4 qui était, si besoin est de le rappeler, un super épisode ultra complet. Même si aujourd’hui le jeu aurait été désigné comme un DLC à Gran Turismo 4, j’ai toujours eu cette frustration de ne pas voir Polyphony Digital tenter de transformer l’essai avec une véritable série parallèle. Tourist Trophy reste encore aujourd’hui la meilleure expérience de jeu de moto que j’ai pu avoir en terme de sensations de vitesse et de physique du corps. Si vous ne l’avez jamais fait je ne peux que vous conseiller de vous le procurer dès que possible.

Kid Chameleon

kidchameleon01Kid Chameleon, le jeu des speedrunners avant l’heure. Un mario pour hardcore gameurs masochistes en mal d’injustice et de souffrances gratuites. Je connais très peu de joueurs de Megadrive n’ayant pas eu ce jeu. C’est très étonnant car tout le monde semble s’accorder pour dire que c’est un des jeux les plus durs de leur ludothèque MD. De plus le jeu dégage une atmosphère volontairement dérangeante; donc pourquoi sommes-nous si nombreux à l’avoir eu ? J’ignore de le savoir. Ce que je sais c’est qu’il avait une des plus belles jaquettes de son époque – un point à ne pas négliger – et que son design crado et son système de casque me plaisaient assez pour que je le lance assez régulièrement. Et pour vous dire la vérité, quand j’étais gosse, je n’étais jamais allé assez loin pour voir la tronche du grand méchant ! Alors que bon, aujourd’hui, à part les niveaux à scrolling automatique qui me filent encore des boutons, le jeu est assez bien pensé pour qu’on passe outre ses intempestifs pièges. Mieux, j’ai pu découvrir tout l’aspect speedrun du jeu au fil des ans, et il faut reconnaître la jubilation de voir les joueurs troller un jeu conçu à la base pour les troller eux. Kid Chameleon était bancal, il n’était pas très beau, il était mal foutu en bien des endroits, mais l’idée était là et il y aurait eu de belles choses à proposer sur une suite. Mais bon, encore une fois chez Sega, on tente une fois mais on transforme jamais l’essai.

Skies of Arcadia

FA_illustration_00078Aujourd’hui la simple énonciation de ce titre suffit à meurtrir le cœur de nombre de joueurs ayant goûté à ce qui aurait dû devenir la nouvelle grande série de RPG de chez SEGA. Hélas, trois fois hélas, il n’en sera rien et nous resterons dans la frustration de l’hypothèse, dans le marasme de la nostalgie, et dans la folie de l’attente. Qu’on se le dise, lorsque la Dreamcast était seule dans le jardin des 128bits, tous les joueurs sega attendaient que le constructeur nourrisse sa console de remplaçants de qualité à toute la ludothèque Playstation. Car l’heure n’était pas aux tergiversations, il fallait couper l’herbe sous le pied de Sony et convaincre nos amis qu’il ne fallait pas attendre la PS2 car la Dreamcast proposait des jeux ultra beaux et des genres variés. La PSX fut une découverte pour tout le monde, son flot de nouvelles franchises ayant attiré un nouveau public et ramené au pad une génération qui avait délaissé le jv pour aller rouler des pelles sur les bancs de la fac. La bataille devait être digne du Blitzkrieg pour avoir une chance de garder bonne figure à la sortie du monolithe noir de Kutaragi. Il nous fallait un Gran Turismo – MSR fera largement l’affaire – tout comme nous avions besoin d’un FIFA – et c’est là qu’on va prendre très cher avec le snobisme d’EA – et un Final Fantasy. Et là on a été particulièrement gâté puisque d’un côté la série historique Phantasy Star s’est orientée vers le multi pour nous faire découvrir un autre univers, et de l’autre une toute nouvelle franchise solo a vu le jour, et quelle franchise ! Skies of Arcadia. L’anecdote marrante concernant ces deux jeux étant que le développeur historique de Phantasy Star – Overworks anciennement TeamShinobi, des tueurs quoi – sont en charge de Skies of Arcadia tandis que la mouture online de leur série est confiée à la Sonic Team. Et d’après ce que j’ai pu lire à droite et à gauche, Eternal Arcadia était à la base le fameux cinquième épisode de la série Phantasy Star. Enfin bref, je ne vais pas vous saouler plus longtemps avec cette genèse, on est là pour parler de ma frustration de ne jamais avoir pu jouer à une suite de ce jeu, et c’est une frustration qui me suit encore aujourd’hui ! Ce jeu était formidable, dans sa direction artistique, dans ses musiques extraordinaires, dans son système de jeu ma foi simple à comprendre et agréable à développer. Son univers de pirates du ciel, d’îles flottantes sans crème anglaise et de base à custom’ selon ses goûts, ses batailles aéronavales… Ce jeu n’inventait rien en particulier mais il faisait tout de manière intelligente de sorte que son expérience globale était des plus satisfaisantes. À ce titre j’aimais particulièrement l’idée de faire bouger les personnages dans l’arène de combat, très bonne idée pour apporter un dynamisme visuel à ces combats au tour par tour jusqu’ici toujours statiques. Voilà, des idées qui ne mangent pas de pain mais qui permettent d’apporter des propositions sur l’évolution 128bits du J-RPG. Skies of Arcadia n’a pas eu besoin de grosses cinématiques en CGI ni de personnages réalistes pour nous plonger dans son univers, son immersion était sa plus grande force, et Sega avait une nouvelle fois apporté une flèche de qualité à son arc… Pour mieux nous frustrer en ne s’en servant pas.

Hidden & Dangerous 3

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Ce screenshot a 13 ans, imaginez la claque à l’époque.

Pour finir j’avais envie d’évoquer un titre qui devait voir le jour et qui finalement restera dans les cartons du papa de la série MAFIA : Hidden & Dangerous 3. J’ai découvert la série sur Dreamcast, armé du combo clavier-souris de Sega; jeu acheté par mon frère ayant vu la sauce monter du côté du PC chez ses amis. Et comme à l’époque nous n’avions pas d’ordi à la maison, on s’était rabattu sur le portage console. H&D c’est un peu une version 3D de la série Commando. Un jeu de stratégie-infiltration en équipe se déroulant durant la seconde guerre mondiale; où nous devons gérer une escouade de commandos dans une série de missions contre le troisième Reich. Les missions étaient variées, les objectifs exigeants, et la préparation tactique essentielle. Une des particularités vraiment cool de ce jeu était qu’on devait gérer son équipe et les équipements qu’on leur attribuait, et que la mort d’un personnage était irréversible. Un membre de ton groupe mourrait sur le terrain, il fallait continuer sans lui – et sans le contenu de son sac à dos, perdu à jamais – une vraie tension se créait à partir de ce principe de permadeath. La série avait monté d’un cran avec le deuxième épisode, aussi bien sur le plan technologique que dans son gameplay plus confortable. J’ai passé énormément de temps sur H&D2, cette fois-ci sur PC (quel coffret classieux en plus!). La série d’Illusion Softworks avait corrigé nombre de ses précédents écueils, et une troisième et inévitable suite était en préparation, teasant des nouveautés qui me faisaient baver à l’époque. Décors destructibles pour apporter plus de choix et d’immersion dans le déroulement des interventions, personnage principal unique pour ajouter à la série une narration dont elle manquait cruellement… Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Et puis rien. Ou plutôt « et puis Mafia ». Mafia est devenue une série importante pour le fraîchement nommé 2KCzech, et Hidden & Dangerous a sombré dans les limbes avec toutes les autres séries sur la seconde guerre mondiale. Et c’est bien dommage car au milieu des Medal of Honor et Call of Duty de l’époque, H&D avait cette part supplémentaire de tactique et d’intransigeance qui le démarquait nettement de la concurrence.  Et puis, Robin des Bois Smedley quoi.

C’est sur cette liste sans ordre particulier que je vous laisse, j’aurais pu parler évidemment d’autres titres mais comme je le disais en intro il y a des jeux que je n’ai jamais fait – comme Eternal Darkness – sur lesquels je ne peux bien sûr pas me prononcer, ou des jeux où je ne trouve pas l’apport d’une suite très pertinente, comme Ico ou Gynoug. Mais maintenant c’est à vous de me parler des jeux qui vont ont plus à l’époque et qui ne vous ont jamais gratifié d’une suite ! À vos claviers, j’attends vos suggestions !

La Rétro d’Avril Par Anfalmyr

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DE LA SUITE DANS LES IDÉES

Comme le dit le proverbe, « En Avril, ne te découvre pas d’un fil ». Et comme le fil de mes pensées a de la suite dans les idées, je me suis dit que ça serait l’occasion parfaite pour en parler; des suites. Et puisque Voltaire a dit, « je ne connais pas de sérieux ici-bas que la culture de la vigne »; Avril était donc le mois idéal pour en parler. 

Pendant que certains continuent avec force de persévérance à tenter de déchiffrer mon introduction, penchons-nous donc sur mon passé forcément subjectif lié au concept des suites vidéoludiques. Pour les uns c’est un moyen évident de transformer l’essai avec un premier jet limité, pour d’autres c’est une solution de facilité qui bride la créativité et crache sur vos mères (à peu près). Aussi curieux que cela puisse paraître, je me suis rendu compte que je n’étais, enfant, absolument pas sujet à l’attachement pour une licence ou une franchise. Sauf cas particulier, il y a énormément de suite que je n’ai pas faite, et pas juste parce que je n’aimais pas le premier épisode. Mais histoire de cadrer ce sujet particulièrement vaste et gourmand, on va essayer de séparer tout ça en différentes catégories et je me contenterai évidemment de n’évoquer que les jeux qui me parlent et sur lesquels j’ai des choses à dire.

LES SUITES QUI M’ONT MARQUÉ

00217787-photo-half-life-2Entendons nous bien, quand je parle de suites qui m’ont marqué, ce n’est pas forcément en bien. Et pour éviter de balancer trop de noms à la volée, je vais me restreindre au deuxième épisode, parce que sinon je parlerai de FF12 et on va y passer la nuit. Commençons par une petite douche froide et la sortie de Syphon Filter 2. Je suis un des rares gosses à avoir bavé comme un dingue sur les pauvres screens précédant la sortie du tout premier Syphon Filter, et le premier fou en France à avoir commandé le jeu chez ScoreGames une fois la démo bouclée une bonne vingtaine de fois. Pour moi c’était un peu Metal Gear Solid mais sans cerveau, donc un jeu idéal pour moi. C’est d’ailleurs marrant de voir qu’à l’époque on essayait de le comparer avec MGS ou TombRaider quand aujourd’hui on parlerait d’un TPS parfaitement lambda. Mais voilà, j’ai adoré ce jeu, et j’ai acheté day-one la suite qui tenait cette fois-ci sur 2 Cds (pour un jeu doublement bien forcément). Et ce fut une bien belle déception. Je n’ai pas aimé le jeu, je l’ai trouvé beaucoup trop poseur voire prétentieux, peu compréhensible par moment, sacrifiant le plaisir simple de défoncer les méchants au taser jusqu’à leur faire prendre feu, pour des séquences hachée faussement cinématographiques. Yeerk.

Je pense également au SIMS 2 qui fut une bien bonne surprise pour moi. Je jouais peu au premier épisode, mais bon il figurait sur mon PC comme tous ces jeux que tu lances une fois par an quand l’envie te prend d’on ne sait où (c’est encore plus le cas aujourd’hui avec les réseaux sociaux où on se retrouve comme avec une fringale vidéoludique créée par simple évocation). Et sur ce deuxième épisode des Sims, tout avait évolué dans le bon sens selon mes goûts, et le jeu était ultra complet et techniquement irréprochable, en revanche j’ai tiqué comme beaucoup face à la politique des trouzmille addons, qui m’a fait décrocher de la série dès ce deuxième épisode. Autre suite attendue qui ne m’a pas déçu non plus : HALF LIFE ² ! Oh mon dieu. Alors pour nous remettre dans le contexte, je n’ai pas fait HL1 tout de suite à sa sortie, j’ai dû attendre d’avoir un PC à la maison, c’est à dire en 2001, pour pouvoir me le faire (le premier jeu installé sur le pc, je vous jure). Un premier épisode que j’avais sur-adoré mais que je n’avais pas réussi à terminer. Le deuxième épisode approchant, j’ai demandé à mon frère de m’expliquer la fin du premier, et lorsque j’ai lancé le tant attendu HL², la claque incroyable. Même feeling et pourtant tout avait changé. 2004 a marqué à mes yeux l’arrivée de la 7ème génération vidéoludique, entre DOOM 3 et Half Life 2, le monde du PC avait donné le la et leur niveau de qualité n’allait pas être particulièrement inquiété sur toute la génération de consoles à venir tant la barre fut placée haute. La suite des aventures de Gordon Freeman fut une aventure de joueur également, avec ces multiples gameplays se succédant et donnant à chaque acte un ton différent, sa physique incroyable, le design singulier apporté par Viktor Antonov… Ce jeu est un miracle. C’est rare qu’un jeu aussi attendu arrive à faire l’unanimité à ce point.

tumblr_marbboszcR1r1ndqkJe me permets de tricher également en mentionnant Silent Hill 2, l’extraordinaire Silent Hill 2, que j’ai fait pourtant bien tard, en achetant la version collector [qui n’en est pas une] en occasion à 15€ en 2010. Je savais que ce jeu était culte pour les fans de survival, j’avais joué au premier épisode à l’époque mais vraiment pas longtemps car il me dérangeait profondément. Et lorsque je suis tombé par hasard sur ce deuxième épisode, j’avais à ce moment-là une maturité qui m’a permis de véritablement entrer dans ce – n’ayons pas peur des mots – chef d’oeuvre de la PS2. Mais j’ai joué à un jeu qu’on m’avait déjà annoncé comme culte, je n’ai pas pu avoir le même ressenti que ce que les joueurs ont vécu à la sortie de la PS2 et qui a fait le culte de la série sur cette génération-là. Je n’ose imaginer ce que j’aurais pris dans la face si j’avais fait partie de ces joueurs.

Max Payne 2 a également marqué mon passé vidéoludique, même si je n’ai absolument pas pris la même claque qu’avec le premier. Le jeu n’a jamais réussi à être surprenant au contraire d’un Half Life 2 sorti l’année d’après. Mais je me souviens de cette boite cartonnée blanche particulièrement classieuse et ce moteur très léché qui a permis de se passer de la tête constipée de Sam Lake (que j’adore hein). Mais reste malgré tout une légère déception d’une suite facile, de qualité mais pas mémorable.

Autre suite marquante, Hidden & Dangerous 2. Comme Max Payne, un premier épisode fait sur console, et la suite sur PC. Une suite particulièrement bonne, techniquement bluffante pour l’époque, avec une profondeur de jeu assez dingue. H&D c’est typiquement la série qui ne pouvait que se bonifier avec l’avancée technologique, et même si elle se contentait de faire un peu mieux que l’original (comme Max Payne), il y avait malgré tout énormément de travail sur l’aspect shoot du jeu. Le premier était un jeu d’infiltration où le moindre bourinage était un aveux d’échec cuisant; alors que le deuxième avait réussi justement à utiliser ces phases comme des phases plus dynamiques. Et sinon, comme le premier, un jeu blindé de bugs.

jetsetradiofuture1Pour finir sur cette partie, j’aimerais parler également de Jet Set Radio Future. Premier jeu que nous avons eu sur Xbox, c’est vous dire à quel point on le voulait ce jeu. Je ne garde pas vraiment un grand souvenir de cette suite. Elle est mieux finie que le premier JSR c’est incontestable, mais je n’ai pas accroché à son ambiance. C’est con hein, peut-être était-ce mon humeur moribonde du fan de Sega obligé de jouer à des jeux Sega chez la concurrence, comme quand tu commandes une pizza dans une crêperie – paye ton analogie – mais je n’ai pas eu la sensation de jouer à un JSR2. Et puis moi le gameplay du premier ne m’a jamais trop dérangé, à part sans doute la caméra qui faisait nawak; mais comme à l’époque je finissais pas les jeux qui m’ennuyaient, et que celui-là je l’avais fini ET recommencé, c’est que quelque part on s’était trouvé lui et moi.

LES SÉRIES QUE J’AI DÉCOUVERTES PAR UNE SUITE

final-fantasy-7Bien entendu il y a des évidences comme Final Fantasy VII, comme beaucoup de joueurs de ma génération ce fut notre premier contact avec la série de Sakaguchi, contact qui nous a amené par la suite à découvrir les épisodes antérieurs de la série. Je me souviens de ma réaction lorsque j’ai eu le jeu en même temps que ma Playstation lors d’un Noël mémorable, je pensais que c’était un faux numéro, comme Star Wars Episode IV. Et quand j’ai découvert qu’il existait six autres épisodes jamais sortis en France, je me suis dit « mais c’est complètement débile on va rien comprendre à l’histoire! ». Je me demande d’ailleurs combien de parents ont renoncé à offrir ce jeu à leur gosse en prétextant « mais t’as pas fait les autres chouchou ! faut les faire dans l’ordre sinon ça n’a pas de sens! ». Mais des séries que j’ai commencées par une suite il y en a plein en fait. Et bien souvent parce que le succès du premier a fait que la sortie médiatique du deuxième épisode a été bien plus forte. Je pense notamment à Tony Hawk Pro Skater 2 en vous renvoyant cordialement au podcast qu’on lui a consacré, tout comme Road Rash 2 ! Ou plus bêtement la série des Elder Scrolls que j’ai commencé comme beaucoup par Morrowind sur PC. Quel plaisir de découvrir ce jeu sur un PC flambant neuf, le plaisir de se perdre dans cet environnement, et de découvrir la sauce Elder Scrolls qu’on connait encore aujourd’hui.

fanart-metal-gear-solid-par-C780162-lap-pun-cheung-s-01Trichons un peu et parlons de Metal Gear Solid ! Troisième épisode de la série Metal Gear. Trichons car à l’époque je n’en savais rien, et j’ai envie de vous dire « heureusement! » car le gimmick de l’éternel recommencement de ce bon Kojima n’aurait pas eu le même impact sur moi à la sortie MGS si j’avais été dans la confidence. J’ai donc découvert la série par ce MGS, et même si mon préféré reste le fabuleux Snake Eater, je me souviens de week-ends avec mon frère à vivre ce MGS dans ma chambre – la psone était à moi mais le jeu était à lui – et à être souvent surpris par ce qu’il proposait tant on avait pas vu ça auparavant. On évoque souvent la PSone comme la console qui a ouvert le jv au grand public – et c’est vrai – mais on oublie souvent l’avalanche de titres japonais édités en PAL, et que n’avons-nous pas découvert chez moi comme univers et idées de gameplay à cette époque !

Je pourrais vous parler également de Street Fighter, évidemment, ou de la série des MicroMachines dont je n’ai eu que le MM2 Pro Tournament (un jeu culte sur lequel on a fait un live vidéo, ici ) et qui reste à mes yeux un des meilleurs jeux multi offline de tous les temps. À noter également Warcraft que j’ai commencé par le 2ème épisode, et encore aujourd’hui je n’ai JAMAIS lancé le premier. Mais comme on le disait dans notre podcast consacré au jeu, ça fait partie de ces genres sur lesquels il est difficile de revenir tant les codes et techniques évoluent et que revenir sur un ancien épisode s’avère aride.

LES SUITES QUE J’AI JAMAIS FAITES ALORS QUE J’AI AIMÉ L’ÉPISODE D’AVANT

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Comme je le disais, il y a effectivement des jeux que j’ai aimé, sur lesquels j’ai passé énormément de temps, et pourtant je n’ai jamais fait la suite, ou du moins pas dans la foulée. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, alors qu’on pourrait se dire que dans ce contexte d’enfance où on n’achète pas tous les jeux qui nous font envie, un gamin serait tenté de se poser sur une valeur sûre. Le fait est qu’aujourd’hui j’ai une culture gaming assez variée, sans doute parce que je ne me suis pas contenté que d’une poignée de licences à essorer dans ma jeunesse, allez savoir. Et pour commencer petit j’aimerais évoquer Tomb Raider 2, très simplement. Et le plus dingue c’est que j’ai eu le troisième épisode. C’est à n’y rien comprendre. On avait le premier épisode sur Sega Saturn, et c’est un jeu que j’appréciais énormément, mais son exigence et sa difficulté ont fait que, enfant, je m’attardais bien souvent dans le manoir des Croft, endroit beaucoup plus safe pour le jeune péon que j’étais. C’est certainement pour ça qu’on ne s’est pas risqué sur un deuxième épisode sorti très vite et qu’on s’est dirigé vers un autre titre/genre/vache/cochons/couvées. De plus, Lara était devenue LA grande icône du médium en un seul jeu, et la sortie médiatique du deuxième épisode était des plus rébarbative.

 

gwp_dmc2_1_3Notons également Devil May Cry 2, et d’après ce que je lis à droite et à gauche, je n’ai pas manqué grand chose. Je me souviens qu’on m’avait prêté le premier épisode en échange d’un autre titre de ma ludo ps2, et je m’étais surpris à adorer ce jeu, tant ce n’est pas un genre que j’affectionne. Mais quand un jeu est bon, nerveux, rythmé, tout ce que tu veux; même quand c’est pas ta came de prime abord, tu te laisses prendre au jeu – c’est le cas de le dire – et ce DMC m’a captivé pendant une bonne semaine. Il m’a fait si forte impression que j’ai dû prendre une pause vidéoludique de quelques semaines après l’avoir bouclé tant les autres sorties me paraissaient molles après cette expérience. Et malgré tout, je ne me suis absolument pas intéressé au deuxième épisode. Je ne pense pas que ça soit à cause des problèmes du jeu à proprement parler, car j’imagine que la visibilité du jeu et l’attente suscitée étaient particulièrement fortes à ce moment-là, mais j’ai pris ce DMC comme une expérience unique, un one shot parfaitement jouissif et qui me suffisait en l’état.

Autre résurgence du fan de Sega endeuillé avec Headhunter Redemption, suite du très bon Headhunter sur DC. J’ai tout simplement boudé ce jeu. Je ne m’y suis pas intéressé. À cette époque j’étais sur GTA San Andreas, Half Life 2 ou MGS3; alors un jeu de milieu de gamme au milieu de titres cultes, c’était évident qu’il allait passer à la trappe. Notons d’ailleurs que le studio Amuze a fermé ses portes l’année d’après et n’aura signé que les deux épisodes d’Headhunter au cours de son existence. Même configuration que pour Tomb Raider avec SONIC 2 que je n’ai jamais eu et jamais fait. En fait les Sonic chez moi c’est à intervalle régulier. J’ai pas eu le 2, j’ai pas eu Sonic & Knuckles, et j’ai pas eu Sonic Adventure 2. J’en fais un sur deux en fait, peut-être pour me donner le temps d’oublier – c’était facile – alors que la jaquette du 2 est à mes yeux la plus classe de toute la trilogie megadrive. J’ai eu le même saut de mouton avec la série DOOM puisque le 2 est le seul que je n’ai jamais pratiqué.

Et puisqu’on est bien chez Sega, autant évoquer Dynamite Cop, ou Dynamite Deka 2, la suite de l’excellent Beat them all « Die Hard Arcade ». Un bta qui a été pour moi et mon frère notre première expérience 3D de ce genre roi de la 2D; une proposition intelligente et vraiment fun à prendre en main. Sa suite semble encore meilleure, et s’intègre parfaitement à l’état d’esprit 100% arcade de la Dreamcast, et pourtant je suis passé totalement à côté, et ce encore aujourd’hui. Une tare que je ne désespère pas de corriger dans un futur proche.

Bien sûr j’aurais pu parler de Deus Ex 2 , StarFox 64 ou Zelda 2, ou tant d’autres qui vous ont certainement marqué, mais soit je ne les ai pas fait, soit j’avais pas vraiment envie d’en parler pour de multiples raisons qui me sont propres et j’estime que chacun a droit à son jardin secret. Tu auras probablement remarqué, toi qui me lis – et je t’en remercie – que cette rétro d’avril était remplie de folles envolées que tu n’as pas toujours comprises. Et bien sache qu’il s’agit d’un texte crypté, et que si tu parviens à casser son code, tu pourras trouver les titres des jeux que nous traiterons jusqu’à la fin de la saison ! À toi de voir ce que tu feras de cette découverte, si tu la garderas jalousement pour toi ou si tu voudras en faire profiter le plus grand monde. En tout cas, bonne chance à toi, ou félicitations, si bien sûr tu viens de craquer un code que j’ai passé une semaine à mettre en place.

La Rétro de Mars par Anfalmyr

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Le Site fête ses quatre ans. Et c’est cool! Quatre années à alimenter chaque semaine ce petit coin de pixel pour partager avec vous nos souvenirs de jeux vidéo. Encore énormément de jeux cultes et moins cultes attendent sur notre fameuse liste top secrète des podcasts à faire, et des centaines d’heures de baladodiffusion stockées dans notre serveur pour le plaisir de vos oreilles. Quatre années qui nous ont permis de partager des moments mémorables avec des personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. Alors pour cet édito anniversaire j’ai eu envie de revenir avec vous sur la genèse de cette aventure, aventure qui je l’espère ne fait que commencer.

Des idées, tout le monde en a, mais pour qu’une idée se concrétise, encore faut-il que les planètes s’alignent comme on dit dans mon métier. Mais recollons les morceaux ensemble comme dirait un grand homme français. Tout est parti de l’émission Dailymotion « Le Moggy Aspi Show« , ou plutôt de la fin du M.A.S. J’étais ultra fan de ce que ces gens faisaient, c’est d’ailleurs eux qui m’ont fait découvrir le monde des joueurs qui font des vidéos sur des jeux vidéo et qui m’apprennent plein de choses dont je ne soupçonnais alors même pas l’existence. Quand ils ont arrêté leur émission, comme tous leurs fans, j’étais triste. Et j’ai commencé à me dire que ça serait pas mal de reprendre le flambeau à mon humble niveau, de faire une émission sur les jeux vidéo qui ait une identité chaleureuse, qui fasse « apéro entre potes à parler jv ». Mais à la base, mon idée n’était absolument pas de focaliser sur le jeu rétro. Au départ, l’émission s’appelait sobrement « La Caz' » et avait plusieurs sous-catégories, dont une consacrée aux vieux jeux : « La Caz’ – retro ». Oui, ça vient de là. Mais pourquoi commencer par cette version rétrogaming plutôt qu’une autre? Et bien tout simplement parce que je voulais faire de la vidéo et qu’à l’époque c’était bien plus simple de capturer un émulateur sur mon pc que de m’acheter un boitier d’acquisition ! Donc commencer par le rétro semblait la solution la plus pratique.

Quand j’essaye de mettre sur pied une idée, je suis du genre à faire plein de dessins, à noter ce que j’aimerais y voir en tant que spectateur, à voir ce qui se fait ailleurs sur le sujet pour essayer de proposer autre chose plutôt qu’à simplement copier/coller , etc… J’ai donc passé du temps le soir à gribouiller sur un carnet les contours d’une émission vidéo qui me plairait et après presque un an de notes et de gribouillis, je pensais avoir une base assez solide, et je me suis dit « bon, va falloir trouver des gens ». On pourrait se dire d’ailleurs qu’un an pour accoucher du concept de LaCazRetro c’est quand même hyper long, mais je fais partie des gens qui préfèrent laisser infuser une idée pour voir où elle peut m’emmener, plutôt que de me laisser aveugler par l’excitation de la sortir trop vite et de réaliser après coup qu’elle n’avait pas assez mûri.

Je faisais donc partie à cette époque de la communauté de Gameblog, j’y tenais un blog qui avait là-bas son petit succès, et j’ai posté un jour sur le fil des statuts une sorte d’annonce « y’a des retrogameurs qui aimeraient faire une émission avec moi? j’ai un concept mais pas d’équipe« . Et dans l’heure j’ai reçu un message de Mikadotwix (je crois) qui me disait que lui et d’autres gameblogueurs (Loupign & Subby_Kun) avaient cette même envie depuis quelques temps, l’envie de partager leur passion pour les vieux jeux, mais n’avaient pas encore pris l’initiative de se lancer, et que du coup mon annonce tombait à pic. On en a discuté ensemble, je leur ai présenté mon idée, à savoir enregistrer l’émission comme un podcast audio et l’habiller de vidéos de gameplay dudit jeu histoire d’en faire une émission Youtube. Comme mes comparses ne sont pas de la même génération que moi, ils m’ont soumis l’idée de proposer également la version purement audio parce que c’était ce format qu’ils écoutaient principalement (alors que moi c’était le contraire). C’est plus tard, quand on a vu que la version audio trouvait son public contrairement à la version vidéo (qui me prenait évidemment plus de temps à monter) qu’on a décidé d’abandonner le format vidéo, non sans une certaine tristesse de mon côté de ne pas avoir su trouver les bons ingrédients pour attirer les gens sur ce format-là. Mais donc au départ on était double-format pour toucher le plus de monde possible.

Et alors, pourquoi 2 émissions par mois? Très simple. À l’époque sur Gameblog commençaient à sortir des podcasts audio réalisés par la communauté, notamment des débats entre gameblogueurs après les grandes conventions annuelles. L’un d’eux était pas mal relayé par la communauté, fabriqué par des potes à nous également : Un Plan à 3. Et ce podcast était mensuel. Comme ils s’étaient lancés avant nous, pour exister dans cette communauté où le contenu fusait sur le fil des publications, il fallait proposer un truc béton, surtout quand ton sujet ne parlera de base qu’à une niche de cette communauté (le JDG n’ayant alors pas encore explosé médiatiquement). Donc histoire de rattraper notre retard sur nos amis, on a convenu de faire deux émissions par mois (en hebdo c’était inconcevable puisqu’à l’époque je le rappelle fallait faire une vidéo en même temps). Et histoire de faire patienter les gameblogueurs entre deux émissions, je me suis dit que ça serait pas mal de laisser sur mon blog une image énigmatique qui donnerait un indice sur le sujet de la prochaine émission. Les énigmes étaient nées, reprises après par le Twix.

Le premier podcast que nous avons publié est aujourd’hui parfaitement introuvable, puisque c’était un pilote que nous avions enregistré avec Mikadotwix, Loupign et Subby_Kun et qui tenait lieu en quelque sorte de présentation des différents chroniqueurs, de leurs parcours de joueur en fait. Mais comme ce test nous a plu à nous, on s’est dit que ça serait bien de vérifier notre bonne impression auprès de la communauté de Gameblog en le diffusant presque tel quel. Un peu en stress au petit matin lorsqu’on met en ligne le billet de ce pilote sur mon blog de l’époque. Et là, gros soulagement, majorité des retours ultra positifs, des remarques hyper constructives, des confirmations sur des points qui nous avaient déjà interpellés avant la diffusion. Pour résumer : une bonne journée ! On avait un squelette d’émission visiblement assez solide et il ne nous restait plus qu’à rôder le concept et prendre plus d’aisance au micro au fil des numéros.

Et c’est là probablement où nous avons été extrêmement chanceux je pense. Car lorsqu’on s’est lancé dans le podcast, on passait après des gens comme Gamerside qui avait essuyé les plâtres sur la manière dont des amateurs pouvaient diffuser des podcasts audio, mais on commençait également avant l’explosion de Twitter, ce qui nous a permis de nous faire la main très calmement de notre côté sur Gameblog pour nous ouvrir au monde en quelque sorte à un moment où on avait déjà plus d’assurance.Un timing qui nous a rendu la tâche indéniablement plus facile, et qui ne pouvait en aucune manière être anticipé à notre niveau.

Mais il est où le Prof Oz dans tout ça? Et Locutus ? Et Dopamine?! Pour ceux qui ne nous suivraient pas depuis le premier jour (et vous êtes très nombreux), il faut savoir que Oz n’a pas été « recruté » en même temps que les autres chroniqueurs, même s’il était là dès la deuxième émission; Locutus m’aidait à l’époque à capturer les jeux micro-ordinateur (comme SRAM) jusqu’à ce que je lui demande si il se sentait de venir papoter en émission de temps en temps; et Dopamine était notre premier invité. Notre parrain fréquentait Gameblog tout comme nous et comme on s’entendait super bien avec lui et qu’on avait passé un super moment sur Turtle in Times avec ce vétéran de MicroKids, on s’est dit qu’il fallait proposer au mec de Parallaxe de venir poser sa voix suave plus régulièrement sur notre émission (c’est moi où on a un faible pour les voix suaves ici?).

Ce que j’ai appris de cette gestation c’est que tu peux avoir planché consciencieusement tout seul sur ton projet et penser que tu as trouvé la bonne formule, à partir du moment où ça devient une aventure collective et public, tu dois accepter le fait que cette création est une forme organique non définitive qu’il faut suivre et nourrir avec beaucoup d’attention. On ne peut jamais tout prévoir, et dans ce web 2.0 c’est rarement une bonne chose que de se fixer des contraintes trop rigides. Mais paradoxalement, c’est le fait d’avoir pensé longtemps en amont ce projet qui a aidé le podcast à ne pas dévier de sa route et nous a permis de nous forger une identité propre. Alors quand je me pose deux minutes et que je regarde le chemin parcouru ensemble, je ne peux qu’être fier de ce qu’on a fait, et curieux de voir jusqu’où on l’emmènera ce petit podcast ! 

La Rétro de Février par Jibé

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Lyon, soirée Inspirit Expo, 23 novembre 2013, 22h14

« Mikadotwix : Hey Jibé ! Ca te dis d’être invité pour un podcast de la Caz Retro ?

Moi : Mais avec plaisir ! On parlerait de quel jeu ?

Mikadotwix : Comme tu veux ! Il faut juste que le jeu ait plus de 10 ans.

Moi : Parfait, j’adorerais parler de SNK VS Capcom Match of the Millenium sur Neo Geo Pocket Color !

Mikadotwix : …

Moi : Quoi ?

Mikadotwix : Bah faut qu’il soit un minimum connu, ton jeu…

Moi : Ha… Beyond Good & Evil ?

Mikadotwix : Banco. »

C’est à peu près à ce moment là que je me suis rendu compte que même dans un podcast spécialisé retrogaming il serait compliqué d’aborder la niche si particulière des jeux de combat sur console portable. Les parias parmi les parias. C’est peut-être là qu’est née l’envie d’en parler.

Je fais partie de cette catégorie de famille qui, à l’aube des années 90, pensaient que les consoles de salon abîmaient les écrans de télévision. Ignorance crasse ou tactique savante pour s’épargner un partage arbitraire de l’unique écran du salon, quoi qu’il en soit le choix a été fait de m’offrir une Game Boy plutôt qu’une NES ou une SNES. J’ai pu donc jouer sans autres restrictions que la lumière ambiante ou la durée de vie des 4 piles qui alimentaient la brique grise de Nintendo. Parallèlement à cela, je passais une bonne partie de mon temps libre à trainer dans les salles d’arcade de ma ville (Big up au Strike de la Part-Dieu à Lyon, #tmtc), où je découvrais une monde bruyant, coloré et violent dans lequel les jeux de combat avait une place d’honneur. Combien d’heure ai-je passé à regarder les autres jouer à Street Fighter II, Mortal Kombat et encore Art of Fighting ? Et combien ai-je aussi été frustré de ne pas pouvoir retrouver ces expériences de jeu chez moi, au calme, sans avoir à débourser 10 francs pour un crédit envolé après à peine 4 Dragon Punch mal esquivés.

De cette double contrainte est né quelques temps plus tard une étrange affection pour les jeux de combat sur Game Boy. Assez peu représentés sur le support, la moindre sortie d’un représentant du genre était aussitôt acheté, joué, retourné, essoré et appris par cœur. Il y a eu des déceptions (Mortal Kombat), de bonnes surprises (Samurai Shodown, World Heroes 2 Jet) et des coups de foudres qui durent encore aujourd’hui (King of Fighters Heat of Battle). Même l’achat régulier quelques années plus tard de consoles de salon n’aura pas entamé mon enthousiasme. Pire, les sorties successives de la Game Boy Color, de la Neo Geo Pocket Color ou de la Game Boy Advance n’ont fait qu’aggraver le phénomène. Objectivement, les versions portables étaient souvent moins bonnes que les version originales, mais qu’importe, je gardais pour ces adaptations une affection particulière mêlée d’une admiration sincère pour leurs nombreuses prouesses techniques. Malgré cela, il fallait bien que je l’admette un jour : j’étais le seul de mon entourage à m’intéresser autant à ça.

C’est pourquoi, bien plus tard, l’arrivée d’internet a été une bénédiction ! J’ai donc récemment créé une émission sur Youtube appelée « Pocket Fighter » qui traite… des jeux de combat sur console portable. J’essaie de rendre un peu justice à ces versions qui étaient très souvent mal traitées (voire pas traitées du tout) par la presse spécialisée de l’époque. Et même encore aujourd’hui, je suis frappé par l’absence de traitement du sujet, alors que fleurisse régulièrement podcasts et autre émissions de retrogaming. Je suis donc content de pouvoir combler ce vide ! C’est aussi le prétexte rêvé pour parler des jeux de combat dans leur ensemble, ne serait-ce que pour remettre les conversions portables dans leur contexte et en perspective. J’en profite aussi pour en apprendre un peu plus sur ces jeux que je pensais connaitre par cœur, ne serait-ce qu’en réalisant que deux jeux sans lien apparent ont été développés par une seule et même équipe.

J’essaie aussi d’aller un peu plus loin que le simple vidéotest, en faisant l’historique d’un développeur lorsque c’est nécessaire ou en expliquant un terme technique un peu obscur au détour d’une petite analyse de gameplay. Parallèlement à ça, j’agrémente les comptes Twitter et Facebook de Pocket Fighter avec des pubs TV d’époque, des coupures de presse des tests parus dans les magazines spécialisés de l’époque -quand y’en a- (un gros merci à abandoneware-magazine.org au passage), des interviews et des making-of quand j’en trouve… Bref, tout ce qui gravite autour de l’univers des jeux de combat !

Je suis bien conscient que Pocket Fighter ne s’adresse qu’à très peu de joueurs, mais le plus important pour moi est de pouvoir en parler à ma façon… Et qui sait, convertir quelques nouveaux adeptes à la pratique de la boule de feu en 4 niveaux gris ! Et pourquoi pas, un jour convaincre Mikadotwix que parler de SNK VS Capcom Neo Geo Pocket Color dans un podcast de la Caz Retro serait une bonne idée 🙂

Merci à Jibé d’avoir posé sa plume sur la rétro du mois, et pensez à regarder son excellente chaîne Pocket Fighter

La Retro de Janvier par Anfalmyr

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Les Podcasts sont ils en danger?

Par ce titre on ne peut plus inquiétant j’avais envie de commencer avec vous cette année 2016 non pas sur une bonne résolution qui ne durerait que le temps de cette phrase, mais par une inquiétude que j’ai vis à vis de la sphère du podcast français, et plus particulièrement sur le podcast gaming. Je ne saurais vous dire si c’est juste mon impression ou bien une triste réalité, mais j’ai le sentiment que la saison 2015-2016 des podcasts pourrait être la dernière pour beaucoup qui ont commencé en même temps ou bien avant le nôtre. Et si ce n’est leur arrêt pur et simple, au moins une profonde métamorphose.

J’en parlais sur une précédente Rétro il y a de ça un an (voire plus), mais j’émettais à l’époque une certaine crainte quant à l’avenir de notre format, car l’offre commençait à exploser sans que la demande ne suive de son côté. La relative facilité à produire du podcast audio a fait qu’on s’est tous cru à l’explosion de Youtube sans qu’un Youtube Audio n’existe en fait. Car comme je le disais à l’époque, la crainte venait en partie du fait que la plupart des diffuseurs de podcasts fermaient rapidement car ils n’arrivaient pas à s’y retrouver financièrement. Et c’est bien le problème, car du côté de blogs, des vidéos et des streams, les créateurs de contenus sont bien encadrés par des structures fiables et pérennes qui leur offrent une visibilité sans commune mesure, attirant à la fois l’attention du public et des commerciaux. Car ne nous y trompons pas, même si nos audiences (en tout cas celles de LaCaz’Retro) sont tout à fait honorables (quoi que très compliquées à mesurer avec autant de précision que nos confrères d’autres formats), notre incapacité à nous « vendre » fait que nous semblons condamnés à ne rester qu’un format de niche sans aucune perspective d’évolution. Donc peu ou prou voués à l’extinction.

Je ne dis pas que le but est forcément de faire de l’argent avec un podcast. Les gens qui connaissent un tant soit peu La Caz’ Retro savent que nous n’avons jamais mis la moindre pub sur le site ni voulu lancé un don paypal ou un patreon malgré vos très touchantes demandes en ce sens. Mais le fait que ce format ne génère presque aucune valeur encore aujourd’hui a de quoi inquiéter car même si nous n’explosons pas médiatiquement parlant ni ne faisons de l’argent avec nos podcasts, nous sommes malgré tout soumis aux mêmes règles sur l’utilisation de contenus tiers. Même si les bots ne sont pas aussi violents que sur Youtube, le fait est que le format du podcast audio n’est plus aussi permissif qu’il pouvait l’être il y a un ou deux ans. Et comme nous n’avons pas de « networks » comme les youtubeurs pour gérer ce genre de problématiques, l’illustration de nos propos par les musiques de jeux va devenir un véritable problème pour tous les podcasteurs.

Un format qui ne semble pas vouloir grandir, des contraintes nouvelles qui viennent brider un peu plus notre marge de manœuvre, sans parler de l’explosion des réseaux sociaux qui rend parfois la proximité entre podcasteurs et poditeurs un peu dure à vivre pour certains, sans parler des GoldenBlogAwards qui perdent de leur aura suite à plusieurs polémiques; voilà de nombreux facteurs capables de ronger la motivation des créateurs de contenu. Car c’est bien de motivation dont il est question ici. On mélange trop souvent la motivation avec le terme fourre-tout de la fameuse PASSION, mais si notre passion peut se transmettre sur divers formats (blogs,tumblr,twitter…), la bonne tenue d’un podcast requiert, outre de l’investissement, de la motivation. Et lorsque ton format ne grandit pas, quand tu ne vois pas trop comment tu peux faire évoluer ton contenu sans le dénaturer, tu as l’impression de  faire du sur-place, et ça c’est très dangereux pour la motivation. C’est principalement pour prévenir ce sentiment que plusieurs podcasts ont (j’imagine) opté pour un dépoussiérage voire une métamorphose de leur programme afin de retrouver un élan et une formule plus adaptée à nos vies professionnelles tout simplement. Ne serait-ce  qu’au sein de LaCaz’Retro, l’arrivée des nouveaux membres nous permet de souffler un peu plus, déjà, mais aussi d’être confrontés à des idées nouvelles qui nous permettent de garder l’enthousiasme de se réunir chaque semaine pour vous proposer  un contenu qui nous plait.

Car le risque à l’heure actuelle pour le podcast audio, compte tenu des problématiques que j’ai mentionnés ci-dessus, c’est que l’idée de « faire pour faire » peut et va démotiver nombre d’entre nous. Quand on regarde l’offre qui ne cesse de grimper, aujourd’hui un podcast qui se crée n’a même plus le temps de se roder. Si tu n’es pas au point dès ta première ça va être bien plus compliqué de creuser ton trou tant les gens sont sollicités par des nouveautés chaque jour et doivent faire des choix quant aux émissions qu’ils vont télécharger sur leur pod. Et pour les podcasts déjà installés, conserver le même niveau d’exigence (voire l’augmenter) peut finir par être usant si on ne sent pas que ses efforts portent de quelconques fruits. Tout est affaire de motivation, et comme c’est cette motivation qui est le moteur de ce qu’on fait (car du plaisir on en aura toujours pour débattre entre nous ou dans un échange de tweets), le risque de voir disparaître les podcasts qu’on kiffe petit à petit est à mon sens bien réel.

Alors quelles seraient les solutions me diriez vous? Qu’une structure imposante entreprenne de mettre en avant le podcast audio? (Deezer,Webedia,Google?) Qu’on parle plus de nous sur les sites spécialisés et les magazines ? Qu’on décide entre podcasteurs de créer un groupement sous forme de webradio comme RadioKawa? Qu’on envahisse le Stunfest pour présenter nos contenus? J’ignore de le savoir, mais malgré le nombre de gens qui nous écoutent chaque semaine, dans le petit monde du jeu vidéo français, on reste toujours au même niveau que Villier sur Marne FM (bien sûr). Il faudra rester vigilent sur la bonne santé du podcast vidéoludique francophone cette année, mais je crains qu’il n’y ait quelques morts à la fin de la saison.

La Rétro de Décembre par PlayHer

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En cet édito de décembre, La Caz’ Retro est de retour pour… Me laisser vous jouer un mauvais tour. Donc installez-vous bien car le temps se prête à la distribution de grands plaidous et de chocolats chauds avec des guimauves dedans et puis, j’ai des choses à vous raconter. Actuellement je gère d’ailleurs un chaton hyperactif en manque d’amour tapant des conneries sur mon clavier, mais on va y arriver quand même.

Je suis donc Caroline, PlayHer sur ce beau territoire qu’est l’internet, j’ai 23 ans et prône le « il n’y a pas d’âge pour aimer le retro et vouloir en parler ». Mon alimentation est essentiellement composée de sushis et quand les soirées s’entament un peu trop bien il m’arrive même de me transformer en panda roux. Pour le reste, je joue depuis que je suis toute petite et, vous vous en doutez : j’aime ça.

Tout a (réellement) commencé dans une petite maison de campagne, de nuit, au coin du feu : lovée dans une chaise longue, avec quelques couvertures et un doudou, à côté de mon frère. Devant nous : une table longue, un banc, un écran cathodique, une PS1 et mon père la manette à la main, bravant différentes catastrophes apocalyptiques. Les mytochondries de Los Angeles (Parasite Eve 2), les zombies de Racoon City (Resident Evil) ou encore les infirmières sexy de Silent Hill (Je ne vais pas préciser, tout est dit).

Je dis « réellement » car j’ai entamé mes gazouillis vidéoludiques bien avant cela, pour la première fois sur ShufflePuck Cafe (Atari 2600) puis sur Macintosh avec mon père qui m’apprenait à survivre dans les tous premiers Alone in The Dark ou bien à construire des empires sur différents jeux de gestion. Evidemment à cette époque je créais aussi des familles exemplaires sur les Sims – afin d’apprendre un peu ce que c’est la vie et comment tuer quelqu’un en l’enfermant entre quatre murs – et j’entrainais mon équipe de pokémon dans tous lieux me permettant d’embarquer ma Game Boy.

Mais le vrai déclic, celui qui m’a fait penser « je veux faire ça toute ma vie » s’est déclenché sur cette chaise longue à regarder mon père jouer, nous partager toutes les émotions du jeu, nous faire vivre l’histoire et espérer un jour réussir à passer nous aussi derrière la manette sur ces jeux là.

C’est comme ça que je me suis retrouvée encouragée par ma mère à bloguer/twitcher, pour passer le relais et essayer à mon tour de véhiculer ces émotions et ce plaisir aussi de prendre le temps de regarder, de vivre une aventure vidéoludique à travers quelqu’un d’autre. Vous pouvez donc retrouver de manière générale mes billets plein de passion sur playyear.wordpress.com (bientôt playyear.org) ou bien venir passer un moment de joie et souvent de rage sur twitch.tv/playher. Actuellement je streame surtout des jeux dits récents car la plateforme la plus facile d’accès pour le stream (pour moi) est la PlayStation 4. Mais maintenant que j’ai fait l’acquisition d’un AverMedia tout beau tout neuf, je compte bien revenir un peu aux sources, à des opus qui m’ont fait rêver petite et dont les énormes pixels qui composent les décors ne me rebutent aucunement.

Je me sens vraiment heureuse d’être là avec vous sur La Caz’ Retro le temps de quelques mots et d’un chocolat chaud (vous en avez bien pris un en arrivant hein ?) pour plusieurs raisons. La première, cette petite équipe de joyeux lurons propose des contenus qui ravissent jeunes et moins jeunes, amoureux ou non du retro. Néophytes ou grands connaisseurs, je pense que chacun peut trouver son bonheur ici, que ce soit pour découvrir, confirmer, débattre ou bien juste sourire. La deuxième découle directement de la première : c’est un honneur de se retrouver invitée à blablater dans des endroits que nous apprécions. Et la troisième et dernière : cette participation confirme une chose à laquelle je tiens ; il y a des rencontres fantastiques qui se font sur le net, et (pour ceux que je connais) les membres de La Caz’ Retro n’échappent pas à la règle et montrent que le partage et la gentillesse ne sont pas des valeurs superflues de ce monde. Pour cela merci à eux. Pour le reste merci à vous, car sans vous : tout cela n’existerait pas !

Et n’oubliez pas : l’abus de retrogaming n’est pas toujours bon pour les yeux mais, bon sang, qu’est-ce que c’est bon pour le cœur <3.

La Rétro de Novembre avec Izioq

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Salut les Retro-gens ! Heureux et flatté d’être ici avec vous et de vous parler les yeux dans les yeux ! Moi, c’est izioq. J’ai eu l’insigne honneur de recevoir il y a quelques temps une demande de l’équipe de La Caz’ pour composer le nouveau générique du podcast…

Ha oui parce que, en fait, je fais de la musique… J’ai donc tout de suite répondu oui à La Caz’ parce que je trouvais ça plutôt cool. Et me voilà ici aujourd’hui pour me présenter vite fait à vous en chair et en os… ou en pixels et en bits si vous préférez.

Ma musique est clairement inspirée de mon enfance, du son de mes vieux jeux vidéo (ou ceux de mon grand frère) ou des films et séries cultes des années 80 ou 90. Je suis né en 1982 et j’ai une nostalgie bienveillante pour cette époque : je ne vis pas dans le passé… mais mon passé vit à travers moi (wow, je ressortirai ça pour mon édito dans Philosophie Mag !).

Aujourd’hui encore j’ai très souvent dans mon lecteur mp3 des BO de jeux vidéo, récents ou plus vieux, ou des albums de chiptune… même si, par manque de temps, je ne suis plus Gamer depuis longtemps : en dehors de ma famille et mes potes, la musique prend tout mon temps libre. Du coup pour les jeux vidéo ce sont surtout mes souvenirs de joueurs qui m’inspirent. Pour les plus anciens je me souviens avec délectation de l’époque de l’Amstrad CPC 6128 puis de l’ATARI 1040STE avec Dungeon Master, Captain Blood, Sabotage, Bomb Jack, Cinquième Axe, Barbarians, Speedball, Operation Stealth… ensuite y’a eu la SNES, ma première console. Inutile de vous dire que ses jeux m’ont marqués à tout jamais : Zelda III, Secret of Mana, Bomberman, Mario Kart, Mario Paint, Donkey Kong Country… mais comme un idiot je l’ai revendue à l’époque pour m’acheter la N64… même si je garde d’excellents souvenirs de gros délires à 4 sur Goldeneyes !

Du coup, si vous avez la curiosité de checker ma musique ici: http://izioq.bandcamp.com j’espère que vous apprécierez mes mélodies nostalgeek et qu’elles titilleront votre sensibilité de retrogamer (en plus y’a plein de musiques gratos donc aucune excuse pour ne pas y aller).

Concernant mon actu je bosse en ce moment sur mon troisième album et j’ai l’honneur d’écrire une rubrique (BIT MACHINE) dans Retro Playing Mag qui parle de musique de jeux vidéo. Planning bien occupé donc.

Voilà, j’espère que vous aurez la curiosité de jeter une oreille sur mon travail et, surtout, que vous appréciez ce nouveau générique qui a été bien fun à composer. Vous pouvez me retrouver sur Facebook (http://www.facebook.com/izioq) et Twitter (http://www.twitter.com/izioq) pour suivre mon actu et prêcher la bonne parole Rétro 😉

Salut à tous et, bien sûr, un grand merci à toute l’équipe de La Caz’ pour m’avoir fait confiance !

La Rétro d’Octobre avec Creeper

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Warning… Warning… (Bruits d’alarmes alarmantes)… Que personne ne bouge !! Toi là-bas pose tout de suite cette manette megadrive sur le sol ou je t’assomme à coup de power-glove ! Ok, tous le monde est concentré ? Ecoutez moi bien, pendant ces quelques minutes « La Caz’Retro » est sous mon contrôle, ce site est à moi, vous entendez ? RIEN QU’À MOI AHAHAHAHAHAHAH !! Bon allez baissez les bras je déconne les amis c’est Anfa et les autres qui m’ont filé les clefs. Relevez vous, regardez mon zapper n’est même pas branché à la console… Je te l’accorde, c’était pas d’un goût exquis mais maintenant que vous lisez tous ma chronique avec de gros yeux en vous demandant qui est le tocard en roue libre qui squatte cette rétro d’octobre, je vais vous dévoiler mon plan démoniaque. Musique dramatique, suspens insoutenable… On y va !

Avant de dérouler mon plan comme le ferait le plus mauvais des vilains de cinéma, commençons par le début. Moi c’est Creepers, j’ai 31 ans et si tu te posais la question je vais plutôt bien au moment d’écrire ces lignes. Joueur depuis toujours (normalement c’est là où je place mon cursus de gamer mais je ne vais pas te saouler avec ça), j’ai découvert le gang de la La Caz’ il y a environ 4 ans alors que je bossais de nuit en usine. Je pense que t’imagines bien la scène, seul devant une grosse machine bruyante (comme dans un drame social made in France) je décide d’écouter autre chose que les mêmes albums en boucle et là, alors que je me balade dans iTunes, un podcast retrogaming me tend les bras. Coup de foudre forcément (à l’époque ils avaient déjà traité Turtles in Time et Baphomet), j’adhère totalement à ces conversations de passionnés tout en ayant soudainement envie de parler moi aussi et de donner mon avis. Un peu comme quand tu es autour d’une table avec des potes. Mon amour pour les podcasts est arrivé dans cette période, j’enchainais les découvertes, de nowatch (SCUDS, Geek Inc etc…) à gamerside, de Je Game Moi Non Plus à Splitscreen etc… bref plus vraiment de raison d’allumer la TV ou la radio j’avais ce qu’il fallait dans mon téléphone ou sur mon PC… Tu vois où je veux en venir je pense ? Non ? Pourtant j’ai mis mes plus gros sabots…

Il y a un peu plus de 2 ans j’ai créé avec un camarade un site, pcqdg.com qu’il s’appel et son but était de nous permettre de parler de tout ce qu’on aimait. Jusque là rien d’exceptionnel et je vois que tu commences même à bailler un peu. Au début j’écrivais beaucoup sur le cinéma et je m’amusais à faire quelques vidéos de gameplay (d’ailleurs j’avais participé à un bonus stage rappel toi on avait même parlé de MorphX ce jeu tout vert et dégueulasse) mais rapidement l’amour du podcast m’a rattrapé. Tenté par une aventure podcastique j’ai laissé de côté ce joli site pendant presque 2 ans. De chroniqueur je suis passé animateur, j’ai appris beaucoup de choses, me suis amusé, rencontré des gens formidables mais il y a peu l’histoire c’est brutalement arrêtée. BAM !! RIDEAU !! Le truc tu l’auras remarqué cher lecteur, c’est que j’aime parler, donc il fallait que je rebondisse rapidement pour revenir chatouiller tes oreilles. Me voilà donc ici aujourd’hui pour te présenter mes projets de podcasts… Oui camarade gamer, tu l’as bien compris je viens faire ma pub chez mes amis les cazeurs mais t’as vu contrairement à certains youtubers je viens te vendre ma câme en toute transparence donc à toi de décider si tu veux continuer à lire mais franchement ça serait bête de t’arrêter là vu tout ce que tu viens de supporter jusqu’à maintenant.

En gros, 3 émissions seront au programme. La première s’intitule « LE JEU VIDEAL » et te proposera une fois par mois un dossier d’environ 1h sur notre média préféré. D’actualité ou non ce dossier plus ou moins sérieux permettra à la team de débattre autour d’un thème qui nous semble pertinent, original et intéressant. Dans une 2ème partie plus libre on se détendra en discutant de tout ce qui nous passe par la tête. Dans ce podcast je serai entouré de Rone et de Madt avec en plus un autre intervenant normalement différent à chaque fois. Le 1er numéro est disponible sur iTunes, Podcloud, Soundcloud, Universpodcast etc… et il traite des séries B vidéoludiques et des nanars qui nous ont le plus marqué.

La deuxième émission se nomme « LA BITSBOX » et comme son nom l’indique, elle sera tournée vers la musique de jeu vidéo. Rone et moi même présentons la chose et nous vous proposerons une tracklist autour d’un thème spécifique chaque mois. Le but ici est de passer un agréable moment pendant un peu plus d’une heure. Un pilote avait été réalisé cet été et il avait été plutôt bien accueilli donc pourquoi abandonner tout ça !

Pour finir, j’ai dans mes cartons un rendez vous qui n’aura rien à voir cette fois avec le jeu vidéo. « FAUT SLASHER » sera un podcast consacré au cinéma de genre et plus spécifiquement  au cinéma d’horreur. Je ne peux pas vraiment vous en dire plus car c’est en cours de finition mais ça devrait arriver pour Halloween… ouais on est malin non ? Halloween horreur et tout et tout… la classe ! Plaisanterie mise à part c’est le bébé qui me donne le plus de stress car je n’ai jamais préparé de sujet sur le cinéma donc ça sera une nouveauté pour moi… J’essayerai de vous plonger dans une oeuvre culte ou de vous faire découvrir un film qui est passé sous les radars pour essayer de vous convaincre qu’il mérite le coup d’œil. Je vais faire de mon mieux pour que le pilote vous accroche un maximum !

En plus de tout ça il est toujours utile de rappeler que pcqdg.com ne servira pas qu’à héberger les podcasts, il vous proposera aussi des articles sur ce que nous aimons et j’essayerai aussi de vous proposer de temps en temps des lives twitch sur des jeux plus ou moins connus histoire de faire la causette en même temps avec les joueurs qui prendront le temps de venir m’admirer… oui faut toujours rester humble c’est important !

Voilà, je pense avoir fait le tour, j’espère que le menu vous intéresse et ne pas vous avoir saoulés avec mes histoires. Il ne me reste plus qu’à vous libérer avant de disparaître dans l’obscurité en vous souhaitant un maximum de bonnes choses. Avant de fermer la porte , je tenais à dire merci aux cazeurs de m’avoir proposé cette tribune pour mettre en avant mes projets, je salue ceux qui tenteront un ou plusieurs de mes podcasts et forcément j’embrasse ceux qui nous suivaient déjà et qui ont donné leurs avis… bref des bisous numériques comme s’il en pleuvait et à bientôt pour de nouvelles aventures !!

 

La Rétro de Septembre par Pimy

Cette Rétro du mois de septembre est en quelque sorte un hors série puisque je ne parlerai pas d’un sujet précis. Car oui, aujourd’hui nous allons parler de moi. Vous, lecteurs assidus de La Caz Retro, je sais que vous êtes présentement en train de vous demander : « Mais qui donc est cette Pimy ? Pourquoi écrit-elle sur La Caz Retro ? ». Et bien, si vous n’avez pas écouté le Podcast de pré-rentrée (ce qui est en soi un tort), on m’a intégrée en tant que membre de La Caz’.

Pour faire simple, et vous l’avez déjà compris, je suis Pimy aka Éléa IRL, 25 ans (autant dire jeune pour causer retro !) et je prête ma voix et ma plume au site pour cette nouvelle saison. Vous avez peut-être dû m’entendre lors du Grand Quizz du mois de février, c’est avec grand plaisir que j’ai accepté la proposition d’intégration.

Parler de soi n’est pas une chose aisée alors je vais faire ça de telle manière pour que vous, qui êtes confortablement installés dans votre canap’ ou serrés dans une rame de métro en heure de pointe, puissiez facilement me cerner. Je suis avant toute une grande amoureuse des jeux vidéo, condition sine qua non pour faire partie d’un tel site, mais qui a tout de même son importance.

Tout ceci a débuté lorsque j’ai reçu pour mon anniversaire il y a très longtemps déjà, la console que je n’ai jamais lâché : la Sega MegaDrive II. J’ai eu l’occasion de m’exercer sur divers jeux comme l’incontournable Sonic 2 ou Batman Returns (mon premier jeu terminé #Nostalgie), mais surtout ceux qui m’ont fait rester scotchée des heures devant la télé, et qui resteront ma sainte trinité de la console : Streets of Rage, Golden Axe et Kid Chameleon. J’ai depuis cette époque un affect tout particulier pour les Beat’em Up et rebranche très volontiers ma console lorsque les conditions s’y prêtent. En parallèle de la MegaDrive j’ai eu la chance d’avoir la GameBoy première du nom où j’ai pu découvrir les grands classiques de Nintendo tels que les Mario, Pokémon, Tetris et j’en passe.

Ayant eu une courte période sur Nintendo 64, j’ai finalement décidé de la troquer pour une PlayStation qui fut pour moi LA grande révélation. C’est par cette console que j’ai pu découvrir les jeux de rôles japonais au travers d’un titre qui reste encore aujourd’hui l’un de mes titres phares : Final Fantasy IX. N’ayant pas internet à l’époque, je feuilletais de rares magasines et discutait avec les copains avec lesquels j’ai pu découvrir de nombreuses consoles et jeux comme les Pandemonium, Drakengard, Mario Sunshine, Starfox etc. Pour résumer, mes styles de prédilections sont : Beat’em All, J-RPG, Plateforme Aventure, Visual Novel, Shoot’em Up, Rhythm Game et Point’n Click dans une moindre mesure. Des styles que l’on retrouve plutôt du côté japonais mais je m’ouvre peu à peu aux jeux occidentaux.

Et puisque je fais toujours les choses après les autres, j’ai découvert la Super Nintendo et ses titres cultes il y a de ça 7 ans, période où j’ai essayé de me forger de vraies connaissances en matière de jeu vidéo. C’est aussi à cette époque où j’ai commencé à écumer les vide-greniers pour rattraper mon retard vidéoludique. J’ai ainsi accumulé tout plein de jeux que je n’aurais pas le temps de faire (soyons honnêtes !). J’ai un attrait pour les jeux inconnus qui mériteraient que l’on parle plus d’eux ainsi que les jeux DS, console que je trouve mésestimée, tout comme la Wii. Bref, je suis passée par un certain nombre de machines avec plus ou moins de retard mais je ne prétends pas avoir la science infuse. Maintenant que vous me connaissez un peu mieux je peux vous dévoiler quelques confessions vis à vis de mon profil de joueuse :

– Je n’ai jamais joué à de grands classiques comme Metal Gear Solid ou Final Fantasy VII, un comble pour une fan de RPG.
– La série The Legend of Zelda ne me hype pas plus que ça.
– J’ai préféré acheter une 360 plutôt qu’une PS3 pour ses Shoot’em Up.
– Mes FF de la vie sont le IX et le V.
– La Game Boy Micro est ma console portable préférée.

Après cette (longue) présentation, je pense avoir fait le tour de tout ce qui me qualifie en tant que joueuse. J’espère être à la hauteur des attentes malgré ma grande timidité et je vous donne rendez-vous le 15 septembre pour le premier vrai podcast sur un jeu de l’amour !

Vidéoludiquement vôtre,
Pimy

Moi, Ma collection et Le bon coin

MoiBonjour à tous,

Vous le savez, le chineur et brocanteur du site, c’est bien votre serviteur. D’ailleurs l’équipe ne se prive jamais pour me surnommer « Mika la brocante ». Seulement voila, à force d’écumer les vide-greniers, on commence à cumuler tout un tas de vieilleries pour lesquelles je n’ai pas toujours un affect particulier. Bon ! En vrai, c’est surtout parce que Mikadette commence sérieusement à rouspéter car selon ses propos, les objets retrogaming commencent légèrement à déborder de la Gaming Room  chambre d’amis.

Bref ! je me décide enfin de me séparer à contre coeur d’une partie de mes vieilles consoles et jeux vidéo avec la riche idée de tout poster sur Le bon Coin coin. Oui ! Ce même site que je n’arrête pas de conspuer en podcast car aux yeux des gens, c’est devenu un argus… en brocante. La boucle est bouclée. Chers lecteurs, j’étais loin de m’imaginer de toutes les rencontres que j’ai pu faire, quelques bonnes et…. le reste. Je vais essayer de vous en décortiquer les plus cocasses.

On commence par ce que j’appellerais : « Les belles rencontres », vous savez, celles que vous idéalisez, un passionné, un fan de culture retrogaming.

J’avais un stick arcade Xbox qui est l’exacte reproduction du modèle Saturn, je l’ai envoyé à Lille, à un fondu d’arcade qui souhaitait préparer une borne pour sa femme. Je suis resté de longues minutes à papoter rétro avec lui.

SMS_Arcade

Plus proche de chez moi, j’ai rencontré un collectionneur COLECO qui, à mon grand étonnement, devait avoir au maximum 25-28 ans. Bel échange sur le plaisir ou non de jouer aujourd’hui sur des consoles de ce type.

J’avais un beau lot de jeux Xbox 1ère du nom que j’ai cédé à un passionné de Microsoft qui était en quête de faire le Full Set. Heureusement pour lui, ce sont de loin les jeux retro les moins onéreux.

Et…. C’est tout pour les belles rencontres.

Maintenant les personnes qui communiquent par SMS. Aaaaah ! le SMS, quel langage magnifique ! Je me suis surpris à plusieurs reprises à lire le message à haute voix pour tenter d’en décrypter le sens.

Il y a toutes sortes de SMS, du plus courtois au plus … WTF :

Le SMS « Shenmue » : Depuis l’annonce officiel du 3ème Opus, je pense avoir reçu un bonne dizaines de messages

Le SMS « frauduleux » : Un numéro court me demande de lui envoyer un email car il souhaite m’acheter un objet.

SMS_Frauduleux

Le SMS « Soldes » : La personne me demande si je solde la boutique

SMS_Soldes

Le SMS « Tramway » La personne me demande une ristourne car il dois prendre les transports en commun, pour au final m’envoyer paître.

SMS_TRAM

Le SMS « Pokemon » Quand on m’invite gentiment à disputer une partie sur Pokemon.SMS_POKEMON

Le SMS : Très court Quand le message est facturé à la lettre

SMS_COURT

Le SMS What the F***! Celui qui me propose des choses à lui racheter un jeu + des frais. En fait , je n’ai pas compris.

SMS_WTF

Le SMS « Ok ! Mais j’pose mes conditions » C’est quand un acquéreur nous fait l’honneur de vouloir nous débarrasser de nos biens MAIS seulement si on ajoute des accessoires. SMS_Conditions

Le SMS « J’ai la vérité sur la PS2 » Depuis des années on se chamaille pour savoir si on doit dire « Une Game Boy » ou « Un » Game Boy« . Mon interlocuteur a mis tout le monde d’accord concernant la 2ème console de Salon de SONY. SMS_LePS2

Le SMS « Langage de la NASA » C’est LE message qui mobilise toutes les ressources de la Navy, de la NASA et de la NSA pour décrypter le langage codé. SMS_NASA

Le SMS « Inscription Gratuite mais Obligatoire » C’est le message qui vous informe que vous avez été sélectionné pour une inscription gratuite mais payante avec la possibilité de refuser en envoyant par SMS « Refus » (250 euros, par SMS). SMS_Gratuit

Le SMS du bout du monde C’est le message qui vous fait voyager, voir du pays, en revanche il n’est pas précisé quels sont les frais de ports. SMS_Chinois

On attaque maintenant le décryptage des emails. Attention, on est sur du très lourd. J’ai pas mal de similitudes avec les SMS, je vous épargnerais donc les redites, mais sachez que j’ai du « Mail Shenmue » (j’ai dû en recevoir une bonne quinzaine), « Mail facturé à la lettre », « Mail à lire à haute voix » entre autre.

Le Mail « Livraison à domicile » Quand on est dans l’incapacité de se déplacer et vous demande si à titre exceptionnel vous pouvez vous déplacer et qu’on a oublié son “Bescherelle”.

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Le Mail « Je vais droit au but »04_Mail-2

Le Mail « Le fan de polystyrène »

C’est l’acheteur potentiel qui cherche à tout prix ces fameuses petites plaques blanches qui sont une horreur à balayer quand votre chat ou votre gamin s’est amusé à les dépiauter. Sur ce message, je suis déçu, je pensais qu’il me demanderait également si j’avais du papier bulle à « faire péter ».

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Enfin le plus beau mail pour la fin : « Le sans race »  Je… Je… n’ai pas d’argument, je vous laisse vous délecter de cet échange ubuesque. Pour info, je vends le jeux 5euros.

03_Mail Pour la petite info, j’ai fais mes calculs, Il faut 1 heure pour y aller pour 62,8 Km. La consommation de Carburant est de 6,66euros et je ne parle même pas des 2 radars. Bien évidement ce n’est que le trajet « ALLER »

Mappy

Je souhaitais également vous faire partager, mes magnifiques messages audios, malheureusement suite à une mauvaise manipulation, je les ai effacés. Néanmoins, j’ai en tête le plus collector que je vais vous retranscrire à l’écrit :

Moi : Allo?

Mon Aimable Interlocuteur (avec le timbre de voix de Frank Ribery) : Ouais ! Bonjour, j’vous appelle pour le jeu, C’est votre dernier prix?

Moi : Heu? oui ! (je poste toujours des annonces en dessous des prix du bon coin coin)

M A I : Nan ! parc’ que j’lai vu à 3 euros moins cher, mais le mec réponds pas.

Moi (Un peu excédé par ces types d’appels incessants) : Hé bien, allez lui acheter ! (Je lui raccroche au nez).

Quelques minutes plus tard, mon répondeur m’appelle.

M A I : Ouais ! C’est encore moi ! Déjà tu sais koi ! tu vas t’calmer hein ! et tu vas rapp’ler hein ! j’attends !

Je suis embarrassé, j’ai peut-être froissé mon interlocuteur? souhaitais-t-il vraiment ce jeu pour l’offrir à un proche? raaah ! je culpabilise, je le rappelle.

Moi : Oui ! rebonjour monsieur, pardonnez-moi, je suis confus je n’ai en aucun cas souhaiter vous froisser.

M A I : Vazy ! c’est pas grave ! apporte le jeu et on oublie ça

J’ai rendez-vous demain au 3 sous-sol de Carrefour, à 2h du matin, certes c’est peut-être un peu tôt, mais mon acheteur dois probablement travailler de nuit. je ne souhaite en aucun cas le décevoir une seconde fois. Par contre je ne comprends pas pourquoi il me demande de venir seul?

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